Frank Dillane as Nick Clark, Kim Dickens as Madison Clark - Fear the Walking Dead _ Season 3, Episode 1 - Photo Credit: Michael Desmond/AMC

Fear The Walking Dead Saison 3 Épisode 1 : Eye of the Beholder

Le grand retour de Fear The Walking Dead est arrivé ! On avait laissé Madison, Nick ou encore Travis dans des situations compliquées et intrigantes. Alors, est-ce que cette première Eye of the Beholder était à la hauteur ?

Alerte aux divulgâcheurs !

Une rentrée inquiétante

Dès les premières minutes, on retrouvait Madison, Alicia et Travis malmenés par un groupe militaire. Entre plans sur des morceaux de chair en décomposition et l’atmosphère sombre, Fear The Walking Dead commençait plutôt bien cette rentrée sur nos écrans. Les jeux de caméra sur les visages jusqu’à la découverte de Nick se rajoutaient à l’effet glauque de la situation. Je trouvais aussi qu’avec la présence militaire, la série se démarquait vraiment de The Walking Dead ce qui me semblait comme une bonne chose afin de captiver le spectateur.

L’arrivée de Troy parvenait à transmettre un mauvais pressentiment grâce à un jeu d’acteur plutôt juste. Les conversations et les courtes scènes avec les militaires me plongeaient vraiment dans Eye of the Beholder. Cela me mettait presque mal à l’aise ce qui était probablement le but des réalisateurs du spin-off.

Troy Otto (Daniel Sharman) - Fear the Walking Dead Saison 3 Épisode 1 - Photo: Michael Desmond/AMC
Troy Otto (Daniel Sharman) – Fear the Walking Dead Saison 3 Épisode 1 – Photo : Michael Desmond/AMC

 

« I’m not a bad person » – Troy

Et pourtant Troy, c’est bien le sentiment que nous donnait Fear The Walking Dead. L’épisode réussissait assez bien à osciller entre action et tourment psychologiques. En effet, d’une part, Nick, Travis et Luciana subissaient l’enfer de la torture agrémentée par quelques zombies. Quant à Madison, elle faisait face à un adversaire de taille sur le plan psychologique. Habituée à de nombreuses longueurs dans la saison précédente, ce premier épisode jouait avec au lieu de se laisser dépasser par les longs dialogues ennuyants.

Entre la scène avec l’œil de Troy et l’ouverture de Nick sur des dizaines de zombies, on ne risquait pas de s’ennuyer. Quelques détails ne paraissaient pas nécessaires ou dénotaient du reste comme l’espagnol de Nick ou les musiques angoissantes se rajoutant sur les actions, mais rien de très grave.

Que dire également de cette fausse aux zombies à part que la scène avait un très bon rendu. J’ai réalisé à quel point Travis ressemblait à Rick à travers cet instant. J’ignore totalement si c’est voulu de la part des scénaristes de Fear The Walking Dead, mais j’espère quand même que le protagoniste va s’éloigner du shérif.

Fear the Walking Dead Saison 3 Épisode 1 - Photo: Michael Desmond/AMC
Fear the Walking Dead Saison 3 Épisode 1 – Photo : Michael Desmond/AMC

Un nouveau sanctuaire et une fin redondante

Alors que Travis retournait vérifier ce qu’il était advenu de son fils, Madison souhaitait prendre la route. On parlait alors de potentiel sanctuaire, oui un énième sanctuaire dont je ne suis pas pressée d’entendre parler. Par ailleurs, la mort de l’horrible soldat avalé comme dans un film d’horreur ne me paraissait pas du tout crédible.

Toutefois, je roulais mes yeux vers le ciel lorsque la famille était à nouveau séparée. Le final proposait encore le même enjeu vu lors de la saison précédente avec la division en groupe des protagonistes. Bien évidemment, cela promet d’autres problèmes, mais une quête similaire : celle de retrouver les autres. Bon, au moins on a eu des zombies, de l’action, quelques bagarres dans cette reprise de Fear The Walking Dead.

Une piste a également été soulevée même si je ne sais pas si nous devons la croire. En effet, il est sous-entendu que Travis est immunisé. Cela m’a marqué dans l’épisode et j’espère qu’on en apprendra plus dans le reste de la saison. Enfin, Eye of the Beyolder nous offre un bon et prometteur retour sur nos écrans.

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

Site officiel AMC

À propos de Janis Koparanian

Aussi à voir...

Resident_evil_image4

Critique de la série Resident Evil sur Netflix : encore les mêmes zombies

L’époque où les adaptations de jeux vidéo constituaient automatiquement des navets (Uwe Boll… à jamais …

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

For security, use of Google's reCAPTCHA service is required which is subject to the Google Privacy Policy and Terms of Use.

I agree to these terms.

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.