NBA 2K16 – LA simulation de basket !

NBA 2K16

Graphisme
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie

Génial !

La meilleure simulation de basket sur le marché !

Depuis quelques années, 2K est un leader du côté des simulations de basketball. Avec un statut comme celui-là, les attentes sont toujours élevées quand un nouvel opus dans une série fait son apparition. NBA 2K16 livre la marchandise presque en tout point.

Grand amateur de la série, j’ai été surpris de constater à quel point j’allais devoir m’acclimater à cette nouvelle édition.

L’intelligence artificielle, nettement améliorée (thank God !), t’empêche d’abuser des mêmes stratégies encore et encore, l’équipe adverse s’ajustant rapidement. Tu n’as simplement pas le choix d’utiliser toutes les armes à ta disposition (picks and rolls, fade away, etc.)

L’amélioration de l’I.A. est une excellente nouvelle, mais la révision de la jouabilité est encore plus appréciée. Elle demande une période d’adaptation, même pour les joueurs aguerris, et les tutoriels ne sont pas géniaux pour t’aider. Tu vas t’en apercevoir assez vite. Par contre, ce nouveau gameplay est à mon avis nettement supérieur une fois que tu t’y es fait.

Par exemple, des touches sont maintenant dédiées à chaque type de passe. Les passes avec rebonds ou en cloche (la prochaine fois, je vais dire une passe lobée, promis) ont leurs propres boutons, ce qui apporte une bien plus grande précision pendant un échange. Pour entrer en post up, tu dois à présent appuyer sur la gâchette de gauche. Cela rend les mouvements plus fluides, car l’animation s’enclenche immédiatement. Par contre, j’ai toujours de la difficulté à faire des feintes efficaces à l’attaque quand je ne suis pas en possession du ballon. Fini le temps où tu pouvais feinter à droite pour décamper à gauche en utilisant simplement le joystick de droite. Cela dit, c’est un problème mineur. C’est difficile de revoir pour le mieux la jouabilité, pourtant 2K réussit ici avec brio.

Non, je n’ai pas l’air aussi débile en vrai…

Visuellement, le jeu est très beau, même si ça se gâche un peu pour la représentation 3D de ton joueur si tu en crées un. Pour une raison que j’ignore, une fois sur le terrain ou pendant les cinématiques, mon joueur avait soudainement des rides immenses dans le front, des poches sous les yeux et une gueule de demeuré (comme dans la vraie vie, dirait ma femme !).

Par contre, ce problème s’est résorbé quand j’ai refait mon personnage en scannant mon doux visage. Sinon, quelques légers glitchs graphiques mis à part, la présentation est superbe. La bande sonore est très bien aussi et pour une rare fois, j’ai gardé pratiquement toutes les chansons dans la playlist. Du côté des commentateurs, Greg Anthony a remplacé Steve Kerr auprès de Kevin Harlan et Clark Kellogg, et les shows pendant l’avant-match, l’entracte et l’après-match sont animés par Ernie Johnson, Shaquille O’Neal, and Kenny Smith. Doris Burke (allez vomir ailleurs !), quant à elle, recueille toujours des commentaires sur le terrain.

Shaq, Ernie Johnson et Kenny Smith
Shaq, Ernie Johnson et Kenny Smith

Des tonnes de modes

Tous les modes auxquels on s’attend sont de retour.

Les modes MyGM et MyLeague te permettent de gérer une équipe ou même toutes les dépenses liées aux joueurs (ou au stade !) si l’envie te prend. Tu peux aussi déménager l’équipe, refaire son image, créer une ligue personnalisée avec 29 autres joueurs en ligne… Sérieusement, ce n’est pas les options qui manquent ! Si t’es le genre à jouer en ligne, les modes MyPark et Play Now te permettent d’utiliser de véritables joueurs ou des joueurs créés de toutes pièces. C’est à ta guise ! MyTeam est là aussi si tu veux créer une nouvelle franchise avec sa propre image et un stade bâti sur mesure.

Tous ces modes sont cools, mais mon mode préféré demeure MyCareer, même si j’entretiens une relation amour-haine avec lui.

MyCareer

J’ai joué au basket une grande partie de ma vie, alors, évidemment, vivre le rêve et faire partie de la NBA, ça m’attire immédiatement. Ma préférence pour MyCareer s’explique donc d’elle-même. Sur le terrain, le mode de jeu est parfait. Tu peux encore améliorer les habiletés de ton joueur comme bon te semble et tu décides comment organiser ton temps entre les parties, par exemple en faisant des pratiques avec ton équipe ou des sorties avec tes teammates. C’est assez proche de la perfection, mais « l’emballage » qui accompagne ce mode de jeu, ishhh…

Cette année, l’expérience de jeu se déroule comme un film. Ça me semble plutôt logique puisque le tout est dirigé par nulle autre que ce bon vieux Spike Lee. On suit ton évolution depuis de tes parties au secondaire, au niveau universitaire et enfin dans la NBA. On voit ta famille, ta sœur, ton meilleur ami. Ce qui se passe dans ta vie. Et, pour une fois, t’es pas le dernier venu avec un ballon. T’es une légende en devenir. La vedette du quartier. Le roi du court.

Sounds good, right ? Malheureusement, l’exécution est lamentable.

Je ne peux pas mettre ça sur le dos des acteurs, ils font un travail respectable. Cela dit, t’auras beau être Anthony Hopkins, quand les textes sont nuls, il y a des limites à ce que tu peux accomplir. Plusieurs parties du scénario sont prévisibles (Oulala ! Un agent qui ne pense qu’au cash, je n’avais jamais vu ça !), mais le problème majeur vient avant tout des nombreuses absurdités auxquelles tu seras confronté.

La familia!
La familia !

Pas pire la photo de famille, hein ? Tu ne l’as pas vu venir que j’étais un noir albinos ! Bon, j’imagine que tu ne piges pas la blague, alors laisse-moi t’expliquer.

Je ne sais pas pour toi, mais moi, en mode MyCareer, je ne crée pas un personnage, mais plutôt une réplique de moi-même, mais avec des skills. Pis je me rajoute quelques pouces (en hauteur, calme-toi !). Pis ça adonne que dans la vraie vie, je ne suis pas afro-américain, haïtien, jamaïcain ou whatever. Nope. Je suis blanc.

Ne va pas croire que j’ai quelque chose contre les noirs ou une autre ethnie. J’ai juste un peu de difficulté à me laisser embarquer par l’histoire quand, obligatoirement, tu viens d’Harlem. Et que tes parents sont noirs. De même que ta sœur jumelle. Pis que toi, ben t’es blanc. Comme de la neige sale, peut-être, mais blanc. Ou bien il y a quelque chose qui cloche, ou bien mes profs de bio étaient dans le champ pas pire.

frere-et-soeur
Au moins j’ai une bonne relation avec ma « jumelle » !

Malheureusement, l’absurdité n’arrête pas là. Disons que, pour le bien de la critique (et que j’arrête de péter les plombs) je suis bel et bien né à Harlem et que cette gentille famille pourrait être la mienne. Bref, que tout ce background fait du sens. Je serais quand même confronté au fait que, même si on me donne l’illusion que j’aurai des décisions à prendre, il n’en est rien. Par exemple, à un moment on raconte que ce sera une décision difficile que de choisir entre faire le saut immédiatement dans la NBA ou demeurer à l’université une autre année. Tu te dis : « Cool ! Jouer dans la NCAA, ça pourrait faire changement ! ». Puis, tu réalises, après un autre interminable temps de chargement, que la décision a déjà été prise et que le repêchage commence. C’est comme ça tout le temps.

Si t'avais le malheur de me péter un plomb comme ça, je ne resterais pas là à rien faire...
Si t’avais le malheur de me péter un plomb comme ça, je ne resterais pas là à rien faire…

Tu regardes, c’est tout. Même quand Ze Boss décide de te tomber dans la face, tu subis et t’attends que le scénario te montre comment tu réagis. Oh well

Une fois repêché, tu n’es pas au bout de tes déceptions. Tu te rappelles que je te disais que, d’après tout le monde, t’es un dieu qui marche parmi les hommes ? Une fois dans la NBA, tu réalises le contraire assez vite. Avec ton super rating de 55, c’est assez difficile de compétitionner avec les autres. J’ai rapidement eu la furieuse envie de dépenser ma paye pour obtenir des VC (la monnaie utilisée pour améliorer ton joueur) au plus vite.

Oh ! J’allais oublier la meilleure. Tu t’appelles Frequency Vibrations. Oui, c’est vraiment ton nom, diminué à un ô combien agaçant « Freq » pendant les parties !

Heureusement, cette section lamentable du jeu ne dure pas trop longtemps et il est possible de skipper les cinématiques, voire de les regarder plus tard si ça te dit (improbable !).

La terreur des terrains, high school style!
La terreur des terrains, high school style !

Trois rapides parties de calibre high school, quatre parties universitaires et huit parties dans la NBA pendant ton année rookie. Ensuite, tu peux choisir trois équipes avec lesquelles négocier un salaire et du temps de jeu. Si t’ambitionnes pas trop, c’est maintenant facile de te faire drafter par l’équipe que tu veux et, une fois fait, t’en as terminé de Livin’ da Dream. Tu pourras alors compléter ta carrière normalement. Pendant les parties, des bouts d’entrevues s’ajoutent aux commentaires recueillis sur le terrain par mamzelle Burke, petite touche qui amène une dimension plus réelle aux parties, tout en te faisant vivre la vie de vedette du sport. Le seul truc qui reste fatigant, c’est ton nom. Tu peux changer ton surnom dès que tu complètes Livin’ da Dream (hello Rainman !), mais à certains moments, les gens continuent de t’appeler Freq (c’est moi ou je suis pas mal sûr que sur ma carte de joueur et mon jersey, c’est bien écrit Jonathan Poulin ? ! ?).

Si t’es capable de passer par-dessus toute la cochonnerie (ça se fait), MyCareer demeure quand même le mode le plus intéressant à mon humble avis.

Je dis n’importe quoi, je suis le gars le moins humble de l’histoire de l’humanité.

En somme, NBA 2K16 est un excellent jeu, comme l’étaient ses prédécesseurs. Les absurdités entourant MyCareer déçoivent, mais je pense quand même que c’était un pas dans la bonne direction. De toute façon, comme je le mentionnais, ce n’est qu’une petite partie d’un jeu qui a immensément à offrir.

Les plus :

  • Jouabilité à son meilleure
  • Intelligence artificielle nettement améliorée
  • Tonnes de mode de jeu
  • Beau graphisme et excellente playlist

Les moins :

  • Difficile de s’adapter aux nouveaux « contrôles »
  • Livin’ da Dream (l’histoire dans le mode MyCareer) est une expérience décevante

 

À propos de Jonathan Poulin

Ma passion pour les jeux vidéo a commencé à l'âge de 4 ans quand mes parents ont eu la brillante idée d'acheter une console Atari. Titulaire d'un bac en communication, je combine maintenant ma passion pour la rédaction à mon obsession pour le gaming... pour ton plus grand plaisir!

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