Cóatl, un prototype de jeu de société à surveiller

J’ai récemment eu l’opportunité d’essayer le prototype du jeu de société Cóatl à la boutique Jeux Jouets et Cie de Sainte-Julie. Accompagnée de mon “mini-geek” mâle de 9 ans et de mon copain aussi geek que moi, j’ai aussitôt été chaleureusement accueillie par la créatrice du jeu, Pascale Brassard.

Déjà à ce stade de développement, il est très prometteur et c’est en plein le genre de jeu qui attire mon attention. Il avait piqué ma curiosité au Salon du jeu de société de Montréal en novembre dernier, mais il y avait trop de monde. Je n’ai vraiment pas été déçue, sauf pour un grand hic… il faudra être patients, le jeu est en phase de test et une campagne de financement sera lancée sur Kickstarter seulement à l’automne. J’aurais aimé y rejouer tout de suite !

Cóatl

  • Auteurs : Pascale Brassard et Etienne Dubois-Roy
  • Éditeur : Carcajoue
  • Nombre de joueurs : 1 à 4
  • Durée : 45-60 minutes
  • Année : prototype en plein développement, programme Kickstarter automne 2019
  • Prix visé : 45$
  • Page officielle du jeu

Univers du jeu

Nous sommes à l’ère aztèque et l’heure est venue d’élire notre grand prêtre. Pour se démarquer et prouver notre supériorité aux autres, nous bâtissons les serpents à plumes les plus prestigieux en combinant des cartes Prophétie des Dieux sur lesquelles sont indiquées des séquences de couleurs.

Matériel

  • 120 blocs de cinq couleurs différentes
  • 25 têtes de cinq couleurs différentes
  • 25 queues de cinq couleurs différentes
  • 3 sacs de tissus pour les blocs
  • Cartes de Prophétie des Dieux
  • Plateau commun réversible (offre de blocs et piste de pointage)
  • 4 plateaux de joueur

Mise en place

Chaque joueur reçoit trois cartes et un plateau pouvant accueillir huit blocs et un espace réservé à la défausse.

Tour de jeu

Avant de commencer notre tour, nous pouvons :

  • Défausser une ou des cartes pour refaire notre main ;
  • Défausser un de nos blocs pour remplir l’offre commune OU remplacer l’offre des cartes

Ensuite, nous avons le choix entre :

  • Choisir une ou des cartes parmi les 6 disponibles face visible (maximum 5 en main) ;
  • Prendre des blocs (soit une tête, une queue ou un duo de pièces du corps) ;
  • Construire nos serpents à plumes (jusqu’à deux en construction simultanée).

Fin de partie

La fin de partie est déclenchée lorsqu’un joueur a complété quatre serpents à plumes ou s’il n’y a plus aucun bloc disponible. Le tour de table sera terminé et tous auront droit à une dernière phase de construction. Ensuite, les points seront calculés selon les objectifs atteints.

Ce serpent à plumes vaut 26 points : – 2 suites de 3 verts consécutifs pour 7 points – 1 série de 2 verts et de 3 rouges pour 6 points – 4 blocs rouges pour 3 points – 2 séries de 3 blocs verts pour 7 points – Aucun bloc bleu et une seule carte noire en possession pour 3 points.

Mes premières impressions

Mon expérience de jeu a été très agréable. La mécanique me fait beaucoup penser à Reef, un de mes favoris. Même si elles ont été fabriquées avec une imprimante 3D maison et n’ont pas la même qualité qu’en usine, les pièces sont belles. J’aime leur texture, leur façon de s’emboiter l’une dans l’autre. Pour l’instant, les couleurs sont un peu difficiles à distinguer pour un daltonien. Les imprimantes 3D n’en sont qu’à leurs débuts et je suis convaincue que les vraies pièces se différencieront davantage les unes des autres.

Cóatl est un prototype et non une version finale, donc les plateaux et les cartes seront retravaillés. Le graphisme des plateaux est basique, mais après discussion avec les créateurs, je suis totalement emballée de leurs idées d’amélioration. Certaines cartes sont plus compliquées à comprendre.

Mon « mini-geek » a aussi adoré le jeu. Par contre, il l’a trouvé un peu long. Pendant que mon conjoint et moi échangions avec les créateurs, il s’est bien amusé avec les blocs et était déçu de partir.

Pour moi, le plus grand défaut du jeu est qu’il faut attendre plusieurs mois avant sa parution. Pour me faire patienter, je compte suivre leur aventure de développement et leur rendre visite aux différents événements ludiques.

Définitivement, Cóatl fera partie de ma ludothèque dès sa sortie.

Pascale Brassard et Etienne Dubois-Roy, les créateurs du jeu

Pour suivre le développement du jeu :

Site officiel | Page Facebook

À propos de Catherine Watts Cowan

Je suis une vraie geek de jeux de société. Mon premier amour dans le monde moderne a été Carcassonne. J'adore jouer en famille (maman de deux ados-geeks de 13 et 14 ans), entre amis ou avec des étrangers. J'aime découvrir les nouveautés et les endroits ludiques. Je suis une grande passionnée qui ne manque pas de sujets à partager!

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Un commentaire

  1. Pascale Brassard

    Un énoooorme merci à Catherine Watts Cowan d’être venue essayer notre jeu! Nous sommes tellement fiers qu’il soit apprécié!

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