Halo 4

[Critique] Halo 4

Halo est sans doute la franchise préférée de Microsoft, ayant apporté des revenus exorbitants et une communauté unique en son genre. La série Halo a eu 6 titres uniques et semblait être rangée à tout jamais dans les tiroirs de Bungie après la sortie de Reach.

Cela fait maintenant 5 ans que nous n’avons pas joué avec Master Chief, le célèbre héros en armure verte et semblerait-il que 343 Industries et Microsoft ont décidé de dépoussiérer l’armure Mjolnir du Spartiate John-117 pour en faire une toute nouvelle trilogie.

Autant que je suis un grand admirateur de l’univers de Halo, je me suis posé la question suivante : avons-nous RÉELLEMENT besoin d’une autre trilogie de Halo ?

Cette critique vous donnera mes impressions et répondra à toutes les questions qui me sont passées par la tête.

Fiche Technique

Console(s) Xbox 360
Nombre de joueurs 2 (Capacité multijoueurs en ligne)
Développeur 343 Industries
Éditeur Microsoft
Date de sortie Depuis le 6 novembre 2012
Prix de détail suggéré 59.99$
ESRB M pour Mature

Synopsis

Ayant été en suspension cryogénique pendant plus de quatre ans, Master Chief se fait réveiller par Cortana, une intelligence artificielle qui suit le valeureux et chanceux spartiate. Le vaisseau se fait aborder par un groupe de Covenant et Master Chief se fait absorber dans une planète extraterrestre : Requiem.

Jouabilité

La série Halo est reconnue pour ses passes d’actions époustouflantes et le fait de surmonter des défis que des humains normaux ne pourraient réussir. Halo 4 est tout à fait pareil. Chaque nouvelle section est « challenging » et prouve qu’on ne peut pas tout simplement se permettre de « sauter dans le tas » comme beaucoup de jeux de tir. Autant que Master Chief est un cyborg de 7 pieds capable de manier toutes sortes d’armes (Humains, Covenant et celles des prométhéens), la majorité des conflits restent difficiles, vu qu’il y a une vingtaine d’ennemis tous empruntant des tactiques différentes pour vous tuer. Parfois, il faut vouloir prendre des risques pour terminer un combat.

L’histoire est intéressante et rafraîchissante. Nous ne sommes plus dans la mentalité de « tuer les Covenants, car ils sont méchants » même si l’on se bat contre eux. Le vrai adversaire est un Forerunner nommé Le Didact qui utilise des machines de guerre prométhéennes qu’il a contrôlées. Le but de Master Chief et de Cortana est d’arrêter Le Didact à tout prix, sinon l’humanité sera perdue. Mais encore là, c’est aussi l’histoire sur l’interaction entre Master Chief et Cortana, qui est plus humaine que les interactions que les autres humains ont avec le spartiate. Cela peut sembler bizarre, mais ça permet à Master Chief d’avoir une personnalité que nous n’avons pas vraiment vue au cours de Halo 1, 2 et 3 et nous voyons jusqu’à quel point une amitié peut nous donner le courage de nous battre et de vaincre une grande adversité.

La variance d’ennemis est mieux que dans les titres précédents, mais je trouve que 343 auraient pu en ajouter davantage. En tout, il y a 7 types d’ennemis, excluant les Brutes présents dans Halo 2 et 3. Néanmoins, cela en fait des combats épiques et difficiles (parfois frustrantes), car les ennemis ont très bien été programmés pour utiliser les forces et leurs faiblesses respectives et travaillent bien en groupes.

Halo 4

Trame sonore et graphiques

C’est assez simple : Halo 4 est l’un des plus beaux jeux que je n’ai jamais vu sur une console. Chaque environnement est spectaculaire, des corridors d’un vaisseau spatial Covenant à la forêt amazonienne de Requiem. Tout est très détaillé et démontre que 343 sont capable de pousser la console vieillissante à fond, tout en gardant un « framerate » de 30 images par secondes. Ai-je mentionné que le temps de sélectionner « continuez la campagne » et de tirer des extraterrestres était de plus ou moins 5 secondes ? J’adore. Les transitions entre un tableau à un autre sont instantanées et cela garde l’immersion intacte.

En ce qui concerne la trame sonore… Je vais vous avouer que Martin O’Donnel me manque terriblement, car sa musique était réellement épique et inspirante au point où j’ai les trois albums de la trame sonore de Halo. Ceci dit, Neil Davidge est un maître dans son propre sens : la magie et la touche de romantisme et d’opéra dans la trame sonore de Halo 4 sont incroyablement touchantes et imposantes en même temps. Chaque trame raconte très bien les évènements qui se produisent dans le tableau et donne une certaine attitude à ce qui se passe à l’écran. Pour les effets sonores, je suis réellement épaté. Chaque arme est unique et semble beaucoup plus réaliste que dans les autres titres. On ressent que chaque balle tirée a du « kick » et a un impact.

Multijoueurs

Le multi de Halo 4 est tellement imposant que je dois le séparer en deux parties : War Games et Spartan Ops.

War Games

War Games est le multijoueurs classique de Halo, mais avec quelques changements. Nous-y retrouvons toujours la grande variance de type de jeu, incluant les « Free For All », « Team Slayer » et « Capture the Flag », pour n’en nommer que quelques-uns, mais aussi des types variés tels que « Flood » (le mode « Infection » des autres jeux Halo) et « Oddball » où celui qui a la balle (un crâne de prométhéen) peut seulement utiliser des attaques mêlées pour se battre.

Halo 4 a pris une approche des jeux de tir moderne, c’est-à-dire qu’il y a des « Loadouts » que vous pouvez avoir (5 en tout) et que chacun d’entre eux peut avoir une arme primaire, une arme seconde, un de trois types de grenades, une habileté d’armure et une habileté passive (tel que de recharger les boucliers plus rapidement). Ce sont des changements intéressants, mais pas nécessaires pour un jeu de Halo.

Les autres changements sont nombreux, mais tout de même les bienvenus. Tout d’abord, le mode où l’on peut créer son propre niveau a été vachement amélioré. On peut dupliquer les objets, voire leurs noms en plaçant le curseur dessus et aussi utiliser l’outil « aimant » pour coller deux objets ensemble. Cela est sans aucun doute un des aspects les plus améliorés du multijoueurs.

Spartan Ops

Ce mode de jeu est un multijoueur coopératif et se déroule après les évènements de Halo 4. C’est une brillante idée qui est super amusante, même si on n’y joue pas nécessairement avec des amis. N’oubliez pas que de nouvelles cartes sortiront pour avancer l’histoire (oui, oui, un mode multijoueurs qui a une histoire liée à l’histoire principale qui est bien intégrée !)

Ce qui je vous conseille toutefois, si vous êtes un peu rouillé concernant ce qui est du multijoueur classique de Halo, jouez la campagne pour vous rafraîchir la mémoire sur les contrôles et jouez à Spartan Ops pour déverrouiller des aptitudes et des armes pour votre personnage, car votre compte en ligne est lié entre les deux modes.

Halo 4

Donc, avons-nous besoin d’une nouvelle trilogie ?

Non. J’aurais été très satisfait si Halo s’était terminé avec Reach. Par contre, c’est une nouvelle trilogie que j’aime et qui est la bienvenue. Sinon, demandez-moi si j’ai aimé le jeu. Aimer ? Halo 4 m’a mis bouche bée. Dès mes premières secondes pas trop assurées dans les bottes de métal du spartiate vert, jusqu’à la toute fin de l’histoire et en passant par les modes multijoueurs, j’ai adoré mon expérience. Quoique Halo 4 n’apporte rien vraiment d’innovateur en terme de jouabilité, ça reste néanmoins un titre incroyable sur lequel vous passerez facilement des dizaines d’heures pour monter votre propre spartiate au seuil du prochain niveau et débloquer de nouvelles pièces d’équipement.

Devriez-vous l’acheter ?

OUI

Comme mentionné, Halo 4 est le bienvenu et va vous apporter des heures de plaisir. L’histoire est fraîche et ouvre grand les portes pour la suite. Chaque combat est intense et rempli d’action. 343 Industries et Microsoft nous ont donné un Halo qui est plus que satisfaisant. Les nouveaux changements des titres précédents n’étaient pas nécessaires, mais en sont néanmoins appréciés. J’invite les vieux admirateurs de Halo ainsi que la nouvelle génération à découvrir les mystères des Prométhéens, ainsi que de passer des heures sur le multijoueurs fantastique !

À propos de Renaud Pigeon

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