Kimberly dans Power Rangers
Source: Boom! Studios

Power Rangers : Drakkon New Dawn #1 : la nouvelle vie de Kimberly

Drakkon est mort, vive Drakkon ! Kimberly, la Ranger Slayer de son univers parallèle, devient ce qu’elle a combattu dans Power Rangers : Drakkon New Dawn #1. Or la vie n’est pas aussi facile qu’elle l’aurait cru.

  • Éditeur : BOOM ! Studios
  • Scénario : Anthony Burch
  • Illustrations : Simone Ragazzoni
  • Couleurs : Raul Angulo
  • En magasin le 19 août 2020
Kimberly a un nouveau rôle parmi les Power Rangers
D’une des membres des Power Rangers à Drakkon. (Source : BOOM ! Studios)

Une nouvelle ère pour les Power Rangers

Les événements récents dans l’univers des Power Rangers de BOOM ! Studios placent Kimberly Hart, la Pink Ranger devenue la tueuse de Rangers surnommée Ranger Slayer dans une toute nouvelle situation. Elle a en effet vaincu Drakkon, alias Tommy Oliver (le Green Ranger) pour prendre sa place comme dirigeante du monde. Alors que l’ancien Drakkon régnait par la terreur et la violence, Kimberly veut mener de façon différente. C’est malheureusement plus facile à dire qu’à faire alors que les habitants de cet univers, habitués à une guerre incessante, ne savent pas trop comment composer avec un monde apaisé.

La nouvelle Drakkon doit notamment chercher à unir les anciens Power Rangers et les anciens soldats de Tommy alors que ceux-ci cherchaient à s’assassiner la veille.

Le premier objectif de Kimberly à titre de Drakkon est d’effacer toutes les traces de son prédécesseur. Elle commence par un symbole : démanteler la prison où Tommy enfermait tous ces opposants.

Alors que les Power Rangers et leurs nouveaux «alliés» tentent de libérer les prisonniers, Kimberly fait une découverte qui aura d’importantes répercussions… Je n’en dis pas plus.

Des personnages intéressants

Cette version de Kimberly Hart et les défis auxquels elle fait face sont des plus intéressants. Le lecteur est réellement interpellé à suivre son évolution de la tueuse de Rangers à Drakkon. Le scénariste se laisse ainsi beaucoup de marge de manœuvre pour faire avancer le personnage dans l’avenir.

La même chose peut être dite des autres personnages, autant les anciens Power Rangers que leurs ennemis. Les relations personnelles entre ces deux groupes mais aussi au sein d’eux-mêmes sont entières. Elles sont aussi l’occasion d’infuser une dose d’humour dans ce numéro où tout semble mal aller.

Une mise en scène inégale

C’est malheureusement ici que le bât blesse. Simone Ragazzoni fait un bon travail de bien distinguer les personnages mais certaines scènes d’actions souffrent d’une mise en scène inégale. L’action étant au cœur de l’attrait des Power Rangers, ce faux pas a des répercussions fâcheuses. Il arrive que le lecteur doive attendre que l’un des personnages explique ce qui vient d’arriver afin de bien comprendre. Ça brise malheureusement le flot de l’action dans ce numéro qui est sinon bien ficelé.

Je remets aussi en question la disposition de quelques pages alors que l’illustrateur, par souci de rendre le tout dynamique, utilise trop souvent des panneaux éclatés. L’action devient ainsi confuse.

Raul Angulo fait, de plus, quelques choix malheureux en termes de couleurs. Le monde des Power Rangers en est un des plus colorés. Cet univers parallèle est en son cœur plus sombre, on le comprend. Le coloriste mise sur une palette de couleurs plus foncées mais il arrive que les teintes des différents plans ne soient pas assez contrastées pour bien faire sortir l’action. C’est somme toute mineur, mais c’est à noter.

Les Power Rangers font face à une nouvelle situation
Les Power Rangers doivent s’allier à leurs anciens adversaires. (Source : BOOM ! Studios)

Une approche intéressante

BOOM ! Studios fait un travail remarquable avec la licence des Mighty Morphin Power Rangers et Power Rangers : Drakkon New Dawn en est un exemple. Je m’explique. Ceux et celles qui ont suivi cette franchise de près ou de loin depuis la première saison de la série télévisée savent que l’univers des Rangers est complexe : nouvelles équipes à travers les années, changements fréquents de personnages ou encore des origines des pouvoirs, etc. L’éditeur a, pour ainsi dire, pris une page du livre de DC Comics quant au traitement de sa continuité. Plus précisément, la franchise compte désormais sur l’existence d’un multivers où coexistent les différentes moutures de l’équipe.

Les événements de Power Rangers : Drakkon New Dawn se déroulent par conséquent dans un de ces univers parallèle. Plus besoin d’avoir vu toutes les séries télé ou les films pour comprendre ce qui se passe.

Mon verdict

J’ai très hâte de lire le deuxième numéro. La nouvelle position de Kimberly dans cet univers ouvre la porte à des possibilités infinies. Elle est certainement l’une des Rangers les plus populaires, avec Tommy, et ce nouvel arc narratif est un beau clin d’oeil aux amateurs de la première heure. J’aime aussi ce côté un peu plus sombre, plus adulte disons-le, qui ne s’empêche pas des touches d’humour. Nous sommes dans l’univers des Mighty Morphin Power Rangers, après tout !

Les petits défauts en matière d’illustrations demeurent légers et ils ne m’empêcheront pas de suivre la série dans le futur. C’est loin d’être horrible et les artistes ont encore amplement le temps de se reprendre dans les deux prochains numéros.

L’ensemble demeure fort convaincant. Il s’agit d’un premier numéro qui saura susciter l’attention des nouveaux amateurs et de ceux avec un peu plus d’expérience derrière la cravate.

Hâtez-vous de vous procurer votre copie : elles s’envolent rapidement !

J’aime

  • Une finale qui donne envie de lire la suite
  • De l’action «bonbon» dans la tradition des Power Rangers
  • Des personnages attrayants

J’aime moins

  • Une mise en scène en dents de scie
  • Des choix de couleurs malheureux

Power Rangers : Drakkon New Dawn #1

Texte, narration et scénario
Illustrations
Impression générale

On ne boude pas son plaisir !

Power Rangers : Drakkon New Dawn est une solide première entrée dans cette mini-série de trois numéros. Les amateurs de la première heure des Rangers y trouveront leur compte, tout comme les néophytes.

À propos de Christopher C. Jacques

Aspiré dans la culture geek à l'âge de 12 ans, je suis devenu un vrai de vrai geek. Mes passions dans l'ordre: Star Wars (évidemment), les comics (DC, Marvel, indies), les conventions et les films.

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