Paper Mario : The Origami King – Un pas en avant pour la franchise

La franchise Paper Mario est probablement une des plus inégales chez Nintendo. Paper Mario 64 et The Thousand-Year Door étaient excellents. Ceux sur 3DS et Wii U avaient mis la hache dans plusieurs mécaniques traditionnelles d’opus précédents. Arrive alors Paper Mario : The Origami King, un Paper Mario avec un certain retour aux sources, mais avec encore quelques points à améliorer. Est-ce que l’expérience en vaut la peine ? Certainement ! Je tenterai de vous faire part des bons et des moins bons côtés de ce jeu qui arrive très bientôt !

  • Studio de développement : Intelligent Systems
  • Éditeur : Nintendo
  • Plateformes disponibles : Switch
  • Plateforme de test : Switch
  • Classement : E pour tous
  • Prix : 79.99$
  • Site officiel du jeu

Une histoire à la Paper Mario traditionnelle

Mario est invité au château de la princesse comme pratiquement à chaque début d’aventure. Rendu sur place, Mario se rend compte que la princesse est extrêmement bizarre et son attitude très froide est franchement différente de la princesse naïve et heureuse à laquelle on est habitués. On se rend bien vite compte que quelque chose ne tourne pas rond. Elle s’est fait transformer en origami par le Roi Origami qui tente de transformer le monde au complet afin qu’il soit comme lui. Mario se fait capturer afin de se faire transformer à son tour en papier plié. Heureusement pour lui, il réussit à s’échapper et délivre en cours de route Olivia, la soeur du méchant roi Origami. Celui-ci enveloppe le château de rubans et le déplace au sommet d’une montagne pas très loin. Mario, avec l’aide de divers alliés et d’Olivia, devra, un à un, enlever les rubans afin de retourner le monde à son état normal !

Dans votre aventure, vous serez accompagné de plusieurs personnages attachants. Bo-Bomb qu’Olivia ne cesse d’appeler Bobby et le professeur Toad n’en sont que des exemples. Ceux-ci ont tous leur charme, mais n’apportent au final pas grand-chose au jeu étant assez absents de la plupart des combats.

Une panoplie de personnages. © Nintendo

Un monde bien rempli

Honnêtement, la première heure du jeu était interminable. Énormément de textes, suivis d’autres textes et s’ensuivent alors d’autres textes. C’est bien la mise en contexte, mais parfois, trop c’est comme pas assez. Bref, ça se corrige par la suite et le jeu est franchement bien rythmé ! Vous aurez un univers un peu plus vaste que dans les derniers opus et surtout plus connecté.  Le jeu reste toutefois bien linéaire et vous n’aurez pas vraiment de raison de revenir en arrière autre que dans la ville centrale.

Parlant de revenir en arrière, une des raisons pour laquelle vous voudriez le faire est pour ramasser tout ce qui est possible dans le jeu. Au fil de l’aventure, vous aurez des trous dans le décor que vous aurez à remplir à l’aide de bouts de papier. Un peu le même principe que la peinture dans Color Splash. C’est une des choses que vous voudrez peut-être compléter dans chacune des régions. Il y a aussi les coffres aux trésors et les blocs « ?» traditionnels que vous voudrez tous obtenir. Cependant, l’attraction principale que l’on veut trouver partout dans le jeu, ce sont les Toads ! Ils ajoutent tellement de charme et d’humour au jeu. Ils ont été pliés et cachés dans l’univers et ce sera à vous de les trouver. Une boule de papier par terre ? Toad. Un insecte louche sur un mur ? Toad. Une lettre dans une boîte aux lettres ? Toad. Intelligent Systems a vraiment fait preuve d’imagination pour cacher tous ces Toads. Les trouver vous sera même utile dans les combats et certains vous ajouteront des coeurs de façon permanente à votre jauge de santé.

Mario et Luigi sont invités au château pour une fête spéciale. © Nintendo

Les fleurs

Côté mécanique de jeu, ça se corse un petit peu. Les combats sont revenus à un style un peu plus RPG qu’avant. Ceux-ci sont même agréables, car ils sont de véritables puzzles. Vous avez une arène circulaire avec plusieurs rangées. Les ennemis se retrouveront éparpillés dans celles-ci. Vous aurez quelques secondes et un nombre limité de mouvements pour les déplacer soit circulairement ou en rangée. Lorsque vous n’aurez plus de mouvements ou de temps, vous devrez attaquer. Si vous avez réussi à tout regrouper les ennemis, soit en lignes ou en groupes de quatre (carré) vous aurez un bonus d’attaque de 150 %. Les attaques sont aussi bonifiées si vous appuyez sur votre bouton au bon moment, même principe lorsque vous vous faites attaquer, si vous appuyez au bon moment vous aurez moins de dégâts.

Les meilleurs moments du jeu se retrouvent en dehors des combats et c’est lorsque le jeu nous mène à des mécaniques de jeux inhabituels. Se battre contre des Goombas en papier mâché géant en dehors des combats, faire du toboggan sur l’eau, des séquences avec beaucoup de plateformes, etc. Tous ces exemples ne sont que quelques séquences, mais c’est vraiment lors de ces moments que le jeu brille.

Un système de combats très agréable, mais peu utile. © Nintendo

Le pot

Le jeu vous donnera beaucoup de pièces d’or ! Vous pouvez utiliser vos pièces pour avoir plus de temps ou pour demander de l’aide aux Toads trouvés dans le monde lors des combats. Plus vous donnez de pièces, plus le bonus est grand. Ils peuvent par exemple attaquer les ennemis, replacer ceux-ci sur l’arène ou même vous donner des objets. Jusqu’ici, ça semble parfait ! Le problème ? Les combats sont très peu utiles et n’aident pas Mario à progresser. À la fin de la journée, vous gagnerez des pièces (que vous avez déjà abondamment et qui ne sont pas trop utiles) et des confettis que vous pouvez trouver tout partout de toute façon. Bref, c’est amusant au début, mais on vient vite à les éviter parce qu’ils ne servent à rien. Vous aurez déjà énormément de pièces si vous explorez le moindrement le jeu.

Pour devenir plus fort, vous pourrez acheter des accessoires ou des armes dans les marchés. À noter que je n’ai jamais manqué de pièces pour acheter quoi que ce soit. Vos principales attaques sont les souliers pour sauter (réguliers, brillants qui font plus de dégâts, en métal pour les ennemis avec des pointes, etc.) et des marteaux pour cogner plus fort. Les accessoires, quant à eux, peuvent servir à vous donner plus de temps pour choisir les mouvements en combats, à vous protéger si vous recevez des dégâts ou bien à vous avertir si un Toad est près de vous. Bref, rien de nouveau sous le soleil de ce côté. Votre personnage deviendra plus fort par lui-même au fil de l’aventure, et ce, sans aucun effort. C’est très dommage.

Côté enrobage, le jeu est magnifique, mais parfois inégal. Certains aspects, surtout ceux qui ne sont pas de style papier sont très brouillons avec des textures irrégulières. On aurait préféré que le tout soit vraiment dans le même style. Le 3D ne sied pas bien à la franchise. La trame sonore, quant à elle, est excellente comme la franchise nous y a habitués.

Des séquences variées agréables ©Nintendo

Paper Mario : The Origami King, de faux plis encore présents, mais un bon jeu tout de même !

Malgré les mauvais côtés, le charme et l’humour, je le répète, font le jeu. Il n’est pas le plus beau, il n’est pas le plus complet, mais j’ai eu quand même du plaisir. Si vous êtes un admirateur de la série, c’est un achat assuré. Si vous adoriez les premiers jeux, mais pas ceux qui sont venus par la suite, je dirais que c’est un coup de dés. J’ai trouvé que ça se rapprochait le plus des premiers jeux et ça m’a plu. Vivement un autre opus où les mécaniques seront plus complètes !

Pour une critique d’un précédent opus (Sticker Stars), c’est ici !

J’aime

  • L’humour
  • Les séquences de jeux inhabituelles
  • Trouver les Toad

J’aime moins

  • Des graphismes inégaux
  • Les combats pratiquement inutiles
  • Les deux premières heures du jeu mal rythmées

La copie de Paper Mario : The Origami King a été fournie par Nintendo Canada.

Paper Mario : The Origami King

Scénario
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie

Bien

Paper Mario : The Origami King réussit à construire un univers charmant et drôle. Le jeu est cependant très brouillon dans ses mécaniques de combats malheureusement. Le jeu est quand même bon si on est capable de passer par-dessus ses petits défauts !

À propos de Olivier Grondines

Fanatique des jeux vidéo depuis le premier 386 familial. Cinéphile à temps partiel. J'adore me plonger dans tout ce qui se considère comme jeux vidéo même si mon coeur réside dans le rétro !

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2 commentaires

  1. C est bien comme revue.

    Par contre ça fait pratiquement 6 mois qu’il y a plus moyen de acheter une switch au Canada…

    Il reste pratiquement juste des youtuber et des gamers hardcores qui ont une switch.

    Je pose une question : a qui a s’adresse cette revue ?

    • Olivier Grondines

      Bonjour Martin! En effet, très difficile de mettre la main facilement sur une Switch depuis des mois déjà. Souvent les stocks sont achetés par des revendeurs qui cherchent à faire de l’argent en escroquent les fans.

      La solution la moins pénible est de regarder sur Amazon et Best Buy très tôt le matin. Vous aurez alors peut-être la chance d’en commander une!

      Un autre moyen méconnu est les Pharmaprix qui on souvent des rayons d’électronique! Si vous êtes chanceux, il en restera peut-être.

      Pour la critique, il y a déjà des milliers de propriétaires de Switch au Québec et dans la francophonie! Alors pour ces gens il est agréable d’avoir une idée du jeu sur lequel ils veulent jeter leur dévolu!

      En espérant que vous trouverez une Switch bientôt! Bonne journée :)

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