Geek de la tête aux couches

Dans le monde des bébés, les couches lavables demeurent un des moyens les plus faciles de partager sa passion de la culture Geek. Ma raison officielle d’être aux couches lavables est et restera l’écologie. D’un autre côté ma motivation profonde c’est uniquement de mettre Yoda sur les fesses de mon bébé. L’euphorie ressentie à 2heures du matin en changeant une couche ne serait pas possible, si je ne pouvais pas dire : méfait accompli à la couche du maraudeur. Mes couches lavables, puisqu’on se le dira, ce sont mes couches et non les siennes, sont ma façon de pimenter ma vie de maman. Je n’ai plus le loisir d’avoir autant de temps libres que j’en avais. Donc, je mets des couches lavables à saveur Geek à mon bébé.

Le monde des lavables se divise en 2 grosses familles.

D’un côté nous avons les confections de confectionneuses et les couches nommées ‘’ chinoises’’. La principale différence pour un néophyte est le prix. Les couches chinoises oscillent entre les 5 à 30$, versus les confectionneuses qui se situent davantage dans les 35 à 50 $. Vous comprendrez également que la qualité de la couche diffère. De façon générale les confectionneuses ont tendance a mieux supporter le temps et d’être utilisé pour plus d’un enfant. Dans les deux cas, il faut se renseigner sur la provenance de la couche et les commentaires des précédents acheteurs. Cela évite de tomber sur un citron et d’avoir un produit qui vaut beaucoup moins que ce qu’on a payé.

Les Confections

Le point positif d’aller vers les confectionneuses, c’est que les couches sont faites ici et ça fait rouler notre économie. Cependant le gros avantage en tant que Geek, c’est de faire personnaliser à 100 % nos couches. Les possibilités sont illimitées. Certaines se spécialisent dans les broderies et d’autres dans la conception de dessin. Il y a aussi l’option de prendre des photos personnelles, des images des internet et/ou de faire un montage de tout ça. Il y a également la possibilité de faire imprimer une illustration directement dans la couche. Pour certains retrouver une surprise sur Dark Sidius (inséré le nom du méchant de votre choix) rend les choses plus ludiques.

Prenons par exemple ma couche du maraudeur.

Couche du maraudeur avec boutons-pressions personnalisés
Couche du maraudeur

C’est un tissu de base, représentant la carte du maraudeur dans Harry Potter. Néanmoins, si vous remarquez bien, même la couleur des boutons pression a été modifiée selon mes allégeances. J’aurais également pu faire inscrire à l’intérieur : Méfait accompli. On peut aussi faire concevoir des couches avec nos personnages préférés, et ce même si ce n’est pas à leur avantage.

Les chinoises

Du côté des Chinoises, la personnalisation n’est pas vraiment disponible, mais permet une plus grande diversité de son lot de couches, pour le même tarif. Des sites comme Ecoclothdiaper offrent des centaines, si ce n’est pas des milliers de modèles de couches (je vous suggère d’aller voir la Mario Bros, elle est superbe). Le monde des lavables est assez vaste et regorge de possibilités.

Il y a également une option hybride. Il y a des petites PME d’ici spécialisés dans les produits pour bébé : Aux Petits Cadeaux, Les couches de Bébés Nanas, MiniShack, que pour ne nomme que celles-ci. Ces commerces commande en gros des marques de couches chinoises qui ont fait leurs preuves comme Alva, Happy flute, Bumgenius  et qui les revendent un peu plus cher que le prix de détail, mais qui assure un suivi d’après-vente et une certaine garantie sur les produits vendus. Il y a également des compagnies qui comme La Petite Ourse, font faire leurs couches en Chine, mais qui distribue leurs produits ici. Ces options demeurent donc toujours plus économiques que les confectionneuses, mais demeure plus sécurisantes niveau qualité.

L’usagé lui ?

Il y a aussi l’avenue de couches usagées. Les couches de confectionneuses perdent peu de valeurs, lorsqu’elles sont en bon état et peuvent se vendre dans les 25 à 40 $, ce qui peut être intéressant économiquement parlant. La désinfection de la couche est assez simple et facilement accessible (eau de javel et oxiclean). D’un autre côté il arrive de plus en plus souvent de voir certaines couches franchir le cap des 100 $ et ce usagés ! Certaines confectionneuses ont des designs exclusifs, l’offre étant plus grande que la demande et leur réputation n’étant plus à refaire, les couches usagées montent rapidement aux enchères. Les Chinoises pour leur part se revendent rarement en haut du 10 $ usagé, à moins d’une édition limitée.

Modèles de couches lavables

Couche-à-poche à gauche et tout-en-un à droite
Les différents types de couches

L’autre aspect des couches lavables à ne pas négliger ce sont les types de couches. Certaines sont des toutes-en-un, la matière absorbante est cousue directement dans la couche, et d’autres sont à poches, il faut rajouter l’absorption. Les confectionneuses font de manières générales des couches à poches. Il existe alors des centaines de types d’insertions qui varient selon nos besoins. La beauté de ces variations, c’est qu’il y a possibilité de les personnaliser. Par exemple les insertions de AP sont garnies d’étoiles et ceux de Creaking Wood sont agencés à la couche. Dans tous les cas, il est possible de déposer des feuillets (lavable ou jetable) dans les couches. Les feuillets servent à récolter aisément les solides dans la couche.

Je peux comprendre que c’est beaucoup d’informations à assimiler, néanmoins le but en vaut le coût. À long terme l’économie est assez intéressante et notre empreinte écologique grandement réduite. Il faut comparer ça à un jeu vidéo, si on commençait tous au niveau 99, le plaisir ne sera pas le même. Utiliser la même stratégie, sauf qu’au lieu des soluces, aller lire les nombreux articles du sujet. Au lieu de trouver des partenaires de jeux, trouver des partenaires de couches.

Que les couches soient avec vous !

À propos de Léa Crousset

Nouvellement maman, j'essaie de faire coexister mes deux passions: la maternité et l'univers geek. Je suis une adepte des classiques tels que Star Wars, mais aussi une « Potterhead ».

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