OVERKILL’s The Walking Dead : survivez dans un monde impitoyable

À l’E3 dernier, des vidéos de jouabilité avaient été dévoilés. Honnêtement, j’ai cru avoir affaire à un Left 4 Dead à monde ouvert, avant d’avoir le jeu entre mes mains. Je me trompais. Du coup, j’avais un peu peur d’être déçue, mais en même temps, j’aime défoncer le crâne des zombies et le tout, en équipe avec mes amis. Donc, je l’ai testé et aujourd’hui, je vous donne mon verdict. Le jeu est-il à la hauteur de la série The Walking Dead ?

  • Éditeur : Starbreeze Publishing | 505 Games
  • Développeur : Overkill Software
  • Style : Action
  • Modes : Solo | Multijoueur en ligne
  • Classification ESRB : M
  • Plateforme : PlayStation 4 | Xbox One | PC
  • Plateforme de test : PC
  • Date de sortie : 6 novembre 2018 (PC) | 8 février 2019 (PlayStation 4 et Xbox One)
  • Site officiel

Enfin, un véritable bon défi !

S’il y a bien une chose que l’on ne doit pas négliger dans OVERKILL’s The Walking Dead, c’est assurément la communication. Dans ce jeu de survie, nous nous retrouvons rapidement entourés de zombies et il devient nécessaire d’avoir l’aide de ses coéquipiers, car bien que nous possédons des armes à feu, il est toujours préférable de ne les utiliser qu’en dernier recours. Le bruit augmentant une jauge qui, avec le temps, appelle de plus en plus de zombies lors des vagues, nous devons, au possible, éviter d’alerter la horde. D’autant plus qu’il n’y a pas que des morts vivants à affronter.

Car si ces monstres sont prévisibles, les humains, eux, ne le sont pas toujours. On pourrait dire que l’un des grands points forts de nos amis les vivants, c’est leur AIM. Car même si j’ai joué en difficulté normale, pour commencer, je dois avouer que parfois, le temps d’un coup d’œil et la tête de mon personnage était criblée de balles. Donc, l’IA possédait parfois une vision à 360 degrés, visant tel un robot enragé chaque parcelle d’humain se trouvant dans son champ de vision. D’autres fois, les humains comme les zombies «  glissent  » sur le sol. Parfois encore, les humains vous laissent vous balader à leurs côtés comme si vous étiez invisibles. Néanmoins, le bogue le plus rageant, c’est assurément lorsque l’on reste coincé dans un coin de la carte, obligeant ainsi nos alliés à attirer les morts vers nous afin de nous achever. Après quoi, nous pouvons revenir à la vie et être libre de nos mouvements… C’est malheureusement arrivé plus d’une fois pour mes coéquipiers et moi et ce, à divers endroits. 

Comme dit plus haut, la communication est la clef dans ce jeu. Car lorsque l’on attaque les humains, ceux-ci répliquent et ils n’ont pas toujours des silencieux, comme nous. De ce fait, la jauge qui amène la horde augmente. Il est donc primordial pour les survivants d’achever les opposants au plus vite. Puisque lorsque la horde débarque, la survie devient beaucoup plus difficile. On est rapidement entouré et à peine a-t-on achevé les zombies présents que de nouveaux morts débarquent, augmentant par la même occasion la difficulté de la mission à exécuter. De plus, les silencieux de nos armes n’étant pas éternels, nous devons les utiliser aux moments propices.

Ce qui est bien avec OVERKILL’s The Walking Dead, c’est que les walkers sont des morts typiques, pas à la Resident Evil où ils peuvent utiliser des armes. Non, je parle des zombies marchant bien lentement, mais se déplaçant en groupe. Prévisibles et faciles à tuer lorsqu’ils sont seuls, mais redoutables lorsque leur nombre augmente ! Comme dans la série, on les tue en groupe, se protégeant mutuellement et d’autres fois, on les contourne, car ils sont trop nombreux ou parce que les munitions s’amenuisent. Certains trouveront peut-être le jeu facile. Dans ce cas, d’autres niveaux de difficulté sont disponibles lorsque l’on termine une mission. Le dernier niveau étant, effectivement, très ardu.

Bien personnaliser sa façon de jouer

Dans OVERKILL’s The Walking Dead, on a accès à quatre personnages, soit quatre classes différentes.

  • L’éclaireur : Heather Campbell. Niveau armes, elle inflige des dégâts supplémentaires avec l’arbalète, le pistolet et la pioche. Il lui est possible de lancer un fumigène aveuglant les adversaires se trouvant à l’intérieur de celui-ci. De plus, en maintenant la touche Appeler, Heater peut voir les pièges et les objets qui se trouvent près d’elle.
  • Le tank : Aidan Hunt. Ce personnage administre des dégâts additionnels avec le fusil à pompe, le pistolet et la batte. Grâce à sa grenade incapacitante, il peut désorienter les ennemis se trouvant à proximité. De plus, Aidan bénéficie d’un bonus de résistance lorsqu’il est attaqué.
  • Le tacticien : Grant Moore. Le vieil homme, quant à lui, inflige plus de dégâts lorsqu’il utilise le fusil de précision, le revolver ainsi que le bâton. De plus, il peut lancer des cocktails Molotov. Il lui est aussi possible de marquer des ennemis. Ceux-ci subiront plus de dommages. Vous pouvez activer cette capacité avec la touche Appeler.
  • Le soutien : Maya Evans. Celle-ci est plus puissante lorsqu’elle utilise le pistolet-mitrailleur, le revolver ainsi que la machette. Elle peut aussi déployer une trousse de secours dont ses alliés peuvent se servir afin de regagner un peu de vie. De plus, si Maya fait revivre un coéquipier, celui-ci reviendra plus rapidement et aura plus de HP que s’il avait été ressuscité par un autre personnage.

Après avoir choisi votre personnage, vous aurez accès à son arbre de talents. Vous pourrez ainsi améliorer les capacités qui leur sont propres ou augmenter leurs compétences de base telles que l’endurance, la vie, la capacité ainsi que des bonus en lien avec vos armes principales et secondaires.

Durant les missions, il nous est possible de sauver, puis de recueillir des survivants dans notre camp. Celui-ci est d’ailleurs améliorable grâce aux ressources que nous trouvons lors de ces dites missions. Nous pouvons donc envoyer nos survivants exécuter certaines tâches afin d’obtenir encore plus de ressources. D’ailleurs, nous avons un certain nombre de jours afin de récolter le nombre de ressources requis pour les coûts d’entretien et pour que le moral de notre communauté ne diminue pas. Plus le moral de vos troupes est élevé, plus vous bénéficierez de bonus intéressants.

Après chaque quête, nous pouvons revenir avec des caisses d’armes et de mods permettant d’améliorer nos armes ou d’en obtenir de nouvelles. Ainsi, vos personnages gagneront en puissance. De plus, il faut faire attention à vos armes, car celles-ci peuvent se briser un peu plus après chaque retour de mission. Donc, il est possible de les réparer grâce aux ressources que vous trouvez.

Les Sauveurs ou plutôt, la Famille

Si vous vous attendiez à jouer ou même croiser Rick et Michonne, je peux vous assurer que ça ne sera pas le cas ici. Comme pour le jeu narratif de Telltale Games, OVERKILL’s The Walking Dead est une toute nouvelle histoire avec de nouveaux personnages. Néanmoins, nous sommes bien dans l’univers de la série que nous connaissons. La Famille, faisant fort probablement référence aux Sauveurs des comics, est l’ennemi principal du jeu. Ceux-ci demandent des ressources à d’autres communautés et n’hésitent pas à se servir s’ils en ont besoin.

Bref, nous avons droit à une histoire linéaire dans laquelle nous nous défendons contre les morts ainsi que la Famille. À la recherche de ressources afin de préserver notre communauté, nous enchaînons les quêtes principales de l’histoire et d’autres fois, des missions d’assassinat ou de ravitaillements. L’histoire ainsi que le but du jeu sont simples. On ne se prend pas la tête. On trouve une équipe et on part en mission afin de sauver ou d’aider notre communauté !

En conclusion…

Possédant une excellente rejouabilité, les amateurs du genre ne se lasseront pas rapidement, voulant trouver tous les objets possibles, mais aussi, désirant ramasser les meilleurs items possibles. Beaucoup plus amusant avec trois amis qu’avec des inconnus, je recommanderais l’achat seulement si vous avez des proches qui sont, eux aussi, intéressés. Dans ce jeu, la communication est très importante, après tout. Il y a du défi. Lorsque l’on rate une mission, on veut la refaire tout de suite, que ce soit par orgueil ou par plaisir. Au niveau du style de jeu, il y en a pour tous les goûts avec la personnalisation et les classes. Du coup, malgré les bogues rageants, on peut dire que le jeu est bien. Les idées sont bonnes, parfois mal exécutées, mais l’effort est là. On espère toutefois quelques patchs afin de régler les soucis qui nous empêchent de profiter pleinement de nos parties. Certains regretteront le manque de clins d’œil à la série, mais amateur ou pas, je ne crois pas qu’il s’agisse d’une raison valable pour bouder OVERKILL’s The Walking Dead.

J’aime

  • Un bon défi
  • Le système de classes
  • Les loots en fin de mission
  • La personnalisation des armes
  • La coopération est très importante
  • Les zombies qui sont typiques de la série
  • L’arbre de talents et le camp à améliorer afin d’obtenir des bonus

J’aime moins

  • Parfois répétitif
  • Des chargements très longs
  • Aucune référence à la série The Walking Dead
  • Quelques bugs compromettants parfois les missions
  • L’IA plutôt décevante : parfois trop forte, parfois trop stupide

La copie du jeu OVERKILL’s The Walking Dead a été payée par l’auteur.

OVERKILL's The Walking Dead

Scénario
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie

Bon

Certes, le jeu a quelques défauts, mais il est plaisant. Il s'agit clairement d'un jeu à posséder absolument pour les amateurs de coopération et de survie contre les zombies !

À propos de Jessica Côté Acteau

Mon côté geek est né très tôt. C'est avec Ash, le dresseur de Pokémon et Sakura, la chasseuse de cartes que j'ai grandi. J'étais déjà une grande amatrice de l'animation japonaise et ça m'a suivi de l'enfance à l'âge adulte. Ma passion pour les jeux vidéo a, quant à elle, débuté au même moment. Armée de mon Game Boy Color, j'étais déjà une grande dresseuse de Pokémon, à l'époque ! C'est néanmoins la série The Legend of Zelda qui m'a fait tomber en amour avec le gaming. Depuis, qu'il s'agisse de jeux ou de japanimation, j'en mange tous les jours.

Aussi à voir...

Alone in the Dark : une aventure intrigante et frustrante dans l’obscurité

En 1992, le genre de jeu « survie et horreur » voyait le jour avec Alone in …

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

For security, use of Google's reCAPTCHA service is required which is subject to the Google Privacy Policy and Terms of Use.

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.