Mermaid Prince

Découverte manga : Mermaid Prince

Il y a quelques jours, je vous parlais de Tue-moi plutôt sous un cerisier, le premier titre que j’ai découvert dans la boîte mystère d’Anipassion-J. Pour ce deuxième article de découverte manga, j’ai choisi de vous donner mon avis sur Mermaid Prince. Sur ce, voici donc ma critique sur le rafraîchissant manga tout droit sorti des Éditions Delcourt / Tonkam. D’ailleurs, si vous l’avez lu, n’hésitez pas à nous faire part de votre avis dans les commentaires !

Mermaid Prince

  • Titre original : Ningyo Ôji
  • Dessin : Ozaki Kaori
  • Scénario : Ozaki Kaori
  • Éditeur VF : Delcourt / Tonkam
  • Année : 2015 au Japon / 2019 en France
  • Type : Shojo
  • Genre : Drame, Romance, Tranche de vie
  • Nombre de tome : 1
Mermaid Prince
Voici la couverture du manga.

Synopsis

Mugi a déménagé à Okinawa, tout au sud du Japon. Il connaît quelques difficultés à s’intégrer dans son nouvel environnement, ce qui donne du souci à Matori. Car, depuis que Mugi a été gentil avec elle au moment où elle en avait le plus besoin, celle-ci le considère comme son prince charmant. Suite à quelques frictions avec son beau-frère, Mugi se retrouve chez la jeune fille, où il découvre l’histoire de la sirène qui exauce tous les désirs…

Deux autres histoires de Kaori Ozaki sur le passage à l’âge adulte feront également leur chemin vers votre cœur…

Critique

Pour commencer, il faut savoir que Mermaid Prince est un recueil de trois histoires. Il s’agit aussi d’un oneshot. Autrement dit, il s’agit d’une histoire complétée en un seul tome. Et dans ce cas-ci, nous avons donc trois histoires en un seul tome.

Les hauts de pluie et de lune

Du coup, je vais commencer en vous parlant de la première partie qui se nomme : Les hauts de pluie et de lune. Ce premier récit parle de l’adolescence et de ses difficultés. En effet, Akari, le personnage principal de cette histoire, se détache doucement de sa meilleure amie. Celle-ci tombe amoureuse et Akari se retrouve seule. D’autres événements perturbants pour l’adolescente feront en sorte qu’elle se replie sur elle-même. Elle ne parlera à personne de ses soucis. Néanmoins, Akari ne semble pas se plaindre de sa solitude. Incomprise et sans projet pour l’avenir, elle trouvera l’inspiration nécessaire afin de se projeter dans le futur lorsqu’elle croisera l’ex petit ami de son ancienne meilleure amie.

Honnêtement, j’ai trouvé l’histoire belle. Akari était attachante, bien qu’un peu trop originale. J’aurais certainement apprécié en savoir davantage sur elle. On ne saura jamais réellement si la façon dont elle trouve sa voie, à la fin du chapitre, aura été, au final, le bon choix. Est-elle heureuse ? On ne le saura probablement jamais.

Jour de neige

Le deuxième récit se nomme : Jour de neige. En moins d’une trentaine de pages, l’auteur nous plonge auprès d’une jeune bibliothécaire. Je ne saurais vous décrire ce chapitre sans vous gâcher l’intrigue. Néanmoins, sachez que le côté fantastique de cette courte histoire, faisant presque penser à une fable, était merveilleux. J’ai souri en lisant ces quelques pages, surtout lors de sa conclusion. Le retour du printemps.

Mermaid Prince

Le troisième récit, sans aucun doute le plus long des trois, est Mermaid Prince. On suit l’histoire de Mugi, un jeune garçon qui vient d’emménager sur une île, à Okinawa. Matori, son amie qui a d’ailleurs un petit faible pour lui, est sa camarade de classe. Une rumeur circule à Okinawa. On dit que les sirènes existent. En les rencontrant, il serait d’ailleurs possible de voir vos souhaits s’exaucer… C’est malheureusement cette histoire que j’ai trouvé la moins intéressante parmi les trois présentées. Les personnages m’ont moins marqué. Néanmoins, je dois avouer, qu’encore une fois, la conclusion de cette courte histoire m’aura fait sourire.

Les dessins sont vivants. D’ailleurs, j’ai eu un véritable coup de cœur pour la couverture. L’illustration est sublime. J’ai aimé les petits poissons ainsi que le titre du manga en écriture holographique. Bref, vous le comprendrez, je suis totalement tombée sous le charme de la jaquette ! La qualité des dessins est magnifique.

En conclusion

Au final, le mangaka nous offre trois histoires très jolies. Néanmoins, j’aurais peut-être préféré avoir une seule longue histoire plus développée. Malgré tout, je ne regrette pas ma lecture. J’ai aimé Les hauts de pluie et de lune. Ma seule déception est certainement la durée de l’histoire qui, selon moi, aurait mérité peu plus de contenu. La deuxième histoire était très poétique. Bien qu’elle soit très courte, ce fut ma favorite. C’était très touchant. Pour ce qui est du dernier récit, j’ai apprécié, sans plus. Le questionnement sur l’existence des sirènes et des légendes qui les entourent… C’était intéressant. Les sirènes sont-elles réelles ? Cette question aura été au centre de l’histoire. Et rien que pour en avoir le cœur net, j’ai tourné les pages afin d’avoir ma réponse. Et vous ? Avez-vous lu ce manga ? Qu’en avez-vous pensé ?

D’autres titres similaires qui pourraient vous plaire…

Abyss Azure abordant aussi la thématique des sirènes.

J’aime

  • Son côté poétique
  • Les graphismes magnifiques du manga, surtout sa couverture

J’aime moins

  • Le format

La copie de Mermaid Prince a été prêtée par Anipassion-J pour cette critique.

Mermaid Prince

Texte, narration et scénario
Graphisme
Impression générale

Poétique

Pour ma part, je n'ai pas apprécié le fait qu'il s'agisse de trois récits différents en un seul tome. Néanmoins, deux d'entre eux ont su me charmer. Vous craquerez forcément pour la divine jaquette.

À propos de Jessica Côté Acteau

Mon côté geek est né très tôt. C'est avec Ash, le dresseur de Pokémon et Sakura, la chasseuse de cartes que j'ai grandi. J'étais déjà une grande amatrice de l'animation japonaise et ça m'a suivi de l'enfance à l'âge adulte. Ma passion pour les jeux vidéo a, quant à elle, débuté au même moment. Armée de mon Game Boy Color, j'étais déjà une grande dresseuse de Pokémon, à l'époque ! C'est néanmoins la série The Legend of Zelda qui m'a fait tomber en amour avec le gaming. Depuis, qu'il s'agisse de jeux ou de japanimation, j'en mange tous les jours.

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