Solo : une histoire de Star Wars – Deux heures de plaisir qui s’oublient rapidement

Solo : A Star Wars Story est le deuxième chapitre dans la nouvelle catégorie inaugurée par Rogue One en 2016 (notre critique). Ces films ne se concentrent pas sur la famille Skywalker et explorent des éléments qui ont été mentionnés  dans les épisodes principaux. Comme son nom l’indique, Solo se concentre sur le personnage de Han Solo, immortalisé auparavant par Harrison Ford, et nous raconte ses aventures avant qu’il ne fasse la rencontre de Luke et Obi-Wan dans l’épisode IV. Le film est une montagne russe de scènes d’action palpitantes et de moments d’humour efficaces, mais à la fin, Solo est une expérience facile à oublier.

Le film débute sur la planète de Correllia, où Han Solo (Alden Ehrenreich) a vu le jour. Son quotidien se limite à voler et mentir, mais il rêve de posséder son propre vaisseau et devenir le meilleur pilote de la galaxie. Après avoir passé quelques années dans les forces de l’Empire et fait la connaissance d’un certain Wookie appelé Chewbacca (Joonas Suotamo), il se joindra à l’équipage du contrebandier Beckett (Woody Harrelson). Ce dernier agira à titre de mentor pour le jeune Solo. Après avoir échoué dans un braquage de train (scène d’action spectaculaire), ils devront faire amende honorable auprès du sinistre Dryden Vos (Paul Bettany), un chef criminel. Solo sera réuni avec son amour de jeunesse Qi’ra (Emilia Clarke), rencontrera un suave joueur de cartes, Lando Calrissian (Donald Glover), capitaine du Faucon Millenium. Tous ensemble devront effectuer une mission de contrebande extrêmement périlleuse sur la planète Kessel, où les talents de pilote de Solo seront mis à rude épreuve.

Solo, à bord du vaisseau qui deviendra aussi célèbre que lui
Solo débutera sa carrière de contrebandier auprès du vétéran Beckett et fera la connaissance du fidèle Chewbacca.

Un faste visuel et auditif

Le film s’illustre sur plusieurs plans. Les effets visuels sont sensationnels, en particulier la scène se déroulant sur un train qui longe un flanc de montagne. Les images de synthèse se marient parfaitement aux scènes tournées avec de véritables décors. Cependant, les scènes d’action utilisent souvent une caméra qui bouge constamment, ce qui rend parfois difficile de reconnaître ce qui se passe à l’écran. Les effets sonores sont encore une fois excellents et la trame sonore, composée par John Powell, est tout simplement parfaite pour l’action à l’écran.

Les performances des acteurs sont très bonnes dans l’ensemble. Alden Ehrenreich incarne un jeune Solo intrépide qui n’a pas encore été confronté aux épreuves de la vie, comme il est représenté dans les épisodes suivants. Malgré que l’acteur ne ressemble pas physiquement à Harrison Ford, on passe rapidement par-dessus ce détail. Woody Harrelson est juste dans son interprétation de Beckett, un contrebandier sur la fin de sa carrière et qui a subi trop de revers. Emilia Clarke, célèbre pour son rôle de Daenarys Tangaryen dans la série Game of Thrones, brille dans le rôle de Qi’ra, une jeune idéaliste marquée par une vie passée auprès de criminels. Enfin, la star du film à mon avis est Donald Glover, sensationnel dans le rôle de Lando Calrissian. Il arrive aisément à recréer le style suave et le charisme de Billy Dee Williams dans les épisodes V et VI. On aurait souhaité que sa présence à l’écran soit plus importante, le personnage étant présent environ le tiers du film seulement.

Solo lève le voile sur plusieurs aspects de la vie du jeune contrebandier, comme sa première rencontre avec Lando
Donald Glover, dans le rôle de Lando Calrissian, vole aisément chaque scène dans laquelle il apparaît. Ses interactions avec son copilote L3-37 sont hilarantes.

Une histoire prévisible, mais efficace

Solo : A Star Wars Story a été conçu avant tout pour les adeptes de la série. Le film répond à beaucoup de questions sur le célèbre personnage comme comment a-t-il rencontré Chewbacca (dans une scène particulièrement réussie) et de quelle façon a-t-il gagné le Faucon Millenium. Il est agréable que le voile ait été quelque peu levé sur le passé du personnage, mais au bout du compte, cela fait que le film est plutôt prévisible. On a l’impression que le réalisateur Don Howard (qui a remplacé Phil Lord et Christopher Miller au milieu du tournage) avait une liste d’éléments à couvrir et qu’il les a cochés un après l’autre. L’ambiance du film est palpitante et les deux heures passent vite, mais l’histoire est rapidement oubliée.

Les scènes d'action de Solo valent le déplacement à elles seules
Solo démontre des talents de pilote lors de la fameuse “Kessel Run”, mentionnée dans la trilogie originale

Au final, Solo : A Star Wars Story est un excellent film d’action, une comédie efficace et une expérience quelque peu oubliable.

Site officiel du film

Solo : A Star Wars Story

Scénario
Performance des acteurs
Effets spéciaux
Trame sonore

Le film est un deux heures remplies d'action et de scènes d'humour réussie, mais l'histoire en bout de compte est prévisible.

À propos de Frédéric St-Georges

Je suis un geek assumé et fier de l'être, qui joue régulièrement aux jeux vidéo depuis l'âge de cinq ans, maniaque de séries télé comme Babylon 5, Star Trek Voyager et Game of Thrones. Geekbecois représente pour moi une belle opportunité de partager avec vous mes passions, vous informer et même parfois vous divertir avec un jeu de mots à la qualité douteuse!

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