Sisters Royale : Five Sisters Under Fire – Pas très magique

Chrous Worldwide et Alfa System offre aux adeptes de la Xbox One la chance de jouer à Sisters Royale : Five Sisters Under Fire après des sorties sur PS4 et Nintendo Switch en janvier dernier. Ce «shoot ’em up» est grandement inspiré de la série Castle of Shikigami, qui avait débuté en 2001 et qui aussi avait été développée par le studio de développement japonais. Le dernier de cette série était paru il y a 13 ans sur Nintendo Wii. Ce SHMUP est d’un type qu’on pourrait appeler «bullet hell». Cela veut donc dire qu’on vous tire dessus à profusion et que l’action peut être assez intense. Vous avez le choix entre cinq sœurs qui ont des talents de magiciennes dans ce jeu qui se joue seulement qu’à un joueur. Il faut donc se demander si toute cette attente valait la peine pour un nouveau SHMUP d’Alfa System sur consoles, spécialement sur Xbox One.

  • Studio de développement : Alfa System
  • Éditeur : Chorus Worldwide
  • Plateformes disponibles : Microsoft Windows, Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One
  • Plateforme de test : Xbox One
  • Classement : T pour adolescents
  • Prix : 17,99$
  • Site officiel du jeu

Drôle de famille

Alors, de quoi ça parle, ce jeu ? Selon une légende, cinq sœurs avec des pouvoirs magiques devaient s’unir pour combattre un méchant démon qui menaçait le monde. Elles se sont unies, sauf qu’elles n’ont pas sauvé le monde. Pourquoi ? Parce qu’elles ne sont pas capable de «se sentir», comme on dit. Donc elles abandonnent. Ouais… débrouillez-vous tous seuls, la gang ! Sauf qu’elles se réunissent pour une raison. Mais pas ce que vous croyez : pour épouser un homme. Eh oui ! Un ange, en fait. Et la chicane recommence… Alors les cinq sœurs sont enfin prêtes à se battre !

Sisters Royale

Comme vous pouvez le constater, le jeu ne se prend pas au sérieux. Mais si vous êtes comme moi, vous vous êtes sûrement dit : Quoi ? Vraiment ? Bref, mettons l’histoire de côté et parlons des personnages et de leurs habiletés. Vous avez, comme l’indique le titre, cinq femmes et chacune ont une sorte de tir différent. Vous avez aussi l’attaque «bombe» typique dans la plupart des «shoot ’em up» et là aussi chaque personnage a un type différent. Il y a aussi une attaque spéciale aussi unique à chacun qu’on appelle «summon». Chaque sœur utilise sa magie pour conjurer un sort unique qui aura une utilité différente. Par exemple, une peut avoir l’aide d’un démon qui sautera sur les ennemis, mettre des murs de glace autour de vous pour vous protéger ou avoir des fées qui tourbillonnent. Chacune a son utilité et c’est à vous de voir ce qui vous plait le plus.

Des niveaux particuliers

Il y a du bon et du moins bon dans les niveaux de Sisters Royale. Ce que j’aime bien c’est que premièrement, contrairement aux autres «shoot ’em up» typiques où vous contrôlez un vaisseau qui vole dans l’espace, vous contrôlez une des sœurs qui est au sol. Le niveau avance quand même tout seul (à la verticale) mais voir ce que vous contrôlez marche, ça fait changement. De plus, les niveaux utilisent bien ce fait d’être au sol car dans certains niveaux, les éléments peuvent déranger votre trajectoire. Dans le deuxième niveau, il y a des couches de glace. Donc quand vous passez dessus vous glissez, ce qui vous déstabilise quand vous essayez de tirer sur les ennemis. Dans le troisième, il y a des moulins à vent alors le souffle du vent vous pousse dans une direction ou une autre. Puis dans le quatrième, la noirceur domine et si vous voulez mieux voir, vous devez tirer les lanternes pour vous éclairer. J’ai trouvé ces éléments intéressants car on ne les retrouve pas dans les autres jeux de ce genre.

Sisters Royale

Il faut aussi dire que les niveaux sont très colorés. Le style artistique donne de la vie et vu que c’est un «bullet hell», l’écran devient vite rempli de couleurs. D’ailleurs, ce type d’attaques peut être un peu trop pour certains mais aussi un défi pour d’autres. On peut dans le menu options monter ou baisser la rapidité et l’intensité des tirs ennemis. Ça aussi, c’est un élément qui devrait se retrouver plus souvent dans les SHMUPs. Pour ce qui est des graphiques, ils sont corrects. Si vous aimez le style «chibi», vous trouverez sûrement les personnages et les ennemis charmants. Ce n’est pas ma tasse de thé, par contre.

Ce qui est aussi intéressant est que plus c’est intense dans l’écran, plus votre attaque sera forte. C’est le système «powershot». Quand vous passez près d’être atteint par un tir ennemi, votre tir devient plus fort. On récompense donc quand c’est plus «l’enfer». Ça balance bien les choses quand vos tirs ne seront jamais aussi envahissants que l’ennemi.

Le moins bon est le fait que les niveaux sont très vites terminés. De plus, il n’y a que cinq niveaux. Vous affrontez chacune de vos sœurs comme «boss«. Si vous savez compter, cela veut dire quatre sœurs plus… un ennemi secret ? Oui mais pas si «secret». C’est en fait… vous-même. Eh oui : vous affronterez votre propre «conscience». Assez particulier comme choix. Tout comme le «mid-boss» à chaque niveau qui est… un cube. Vraiment ? Côté originalité, on va repasser.

Sisters Royale

Il y a aussi l’histoire que j’ai trouvé assez ridicule. Voir les sœurs se chamailler pour pouvoir être l’élue de Yashin, ça ne m’a pas vraiment fait rire. Mais pour être franc : qui joue à un «shoot ’em up» pour son histoire ?

La rejouabilité défaillante

Puisqu’il n’y a que cinq niveaux et cinq sœurs, on peut terminer le jeu assez vite. Tout ce qu’il y a de «bon» dans la rejouabilité c’est de pouvoir faire les niveaux avec les sœurs différentes avec des niveaux de difficulté plus élevés. De plus, le but des SHMUPs a toujours été d’essayer d’avoir le plus haut score. Il y a un personnage en boni (Ode) qui peut être téléchargée pour quelques dollars. J’ai eu la chance de l’essayer puis c’est bien, elle est puissante, mais ça ne change pas vraiment le jeu. C’est dommage qu’il n’y ait pas de mode multijoueur à deux. Il me semble que ça aurait été beaucoup plus amusant. Deux sœurs se seraient battues pour avoir le plus haut score et celle qui gagne aurait eu la chance d’épouser l’ange. Bonne idée, non ? De plus, il n’y a pas de mode «boss rush» et ça me surprend. Cela aurait aussi au moins ajouté à la rejouabilité.

Ça vaut le coût ?

Sisters Royale : Five Sisters Under Fire n’est pas vraiment un mauvais jeu en soi. C’est simplement dommage qu’il soit très court et qu’il n’y ait pas de modes de plus pour lui donner plus de valeur. L’avantage de ce jeu est qu’il n’est pas très cher. Donc au moins, vous en avez pour votre argent. Mais je ne peux que recommander ce jeu aux adeptes des SHMUPs qui veulent quelque chose de différent et qui ont quelques dollars à dépenser.

Sisters Royale

J’aime

  • Les éléments comme la glace et le vent qui modifient la jouabilité
  • Le système «powershot» pour vous donner un avantage
  • Le bas prix

J’aime moins

  • Très peu de rejouabilité
  • Le scénario ni drôle ni divertissant
  • Une durée de vie très courte

La copie de Sisters Royale : Five Sisters Under Fire a été fournie par Chrorus Worldwide.

Sisters Royale : Five Sisters Under Fire

Scénario
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie

Ordinaire

Un "shoot 'em up" qui ne se prend pas au sérieux. Des bons flashs par moments mais bien trop court pour recommander.

À propos de Yannick Faucher

Quand je ne suis pas en train d'écrire, je joue à des jeux vidéo. Si je ne joue pas, je regarde des dessins animés américains ou japonais. Sinon, je lis des bandes dessinées de super-héros. Vous voyez le genre? Il n'y a pas assez d'heures dans une journée pour satisfaire ma soif de geek. C'est ma passion, c'est dans mes veines.

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