Langrisser I & II : le retour de deux classiques du Japon !

Langrisser I & II est un «remake» de la compilation qui était paru sur PlayStation en 1997 au Japon. Et cette compilation réunissait Langrisser (Genesis et PC), parue en 1991 en portant le titre Warsong et Langrisser II (Genesis et PC), paru en 1994. Les graphiques, la musique et l’art des personnages ont été modernisés, mais peuvent être changés au style d’antan. Nous avons enfin la chance de jouer à ces RPG stratégiques qui rappellent beaucoup les séries Fire Emblem et Advance Wars. Mais est-ce que Langrisser I & II a ce qu’il faut pour garder l’attention des adeptes de ce genre de jeux ?

  • Studio de développement : Chara-Ani Corporation
  • Éditeur : NIS America inc.
  • Plateformes disponibles : Nintendo Switch, PlayStation 4, PC
  • Plateforme de test : PlayStation 4
  • Classement : T pour Adolescents
  • Prix : 64.96$
  • Site officiel du jeu
  • Page Steam du jeu

Le jeu à la base

Vous avez probablement déjà entendu ce type d’histoire : un héros (Ledin) voit un empire envahir son royaume. Il s’échappe et doit aller chercher des alliés pour contre-attaquer. Mais l’ennemi est redoutable et aura besoin d’acquérir un plus grand pouvoir : celui du Langrisser, épée légendaire qui pourrait changer la balance dans cette guerre qui fait rage.

Vous êtes peut-être aussi familier avec les jeux de rôle stratégiques classiques tels que Fire Emblem, Shining Force et Final Fantasy Tactics. La jouabilité est très similaire : vous avez des troupes et vous devez les déplacer sur une carte pour affronter l’ennemi. Comme ces jeux, vous avez différentes sortes de troupes qui ont des avantages sur les autres. Le terrain peut aussi être un avantage ou un désavantage selon le type de troupe que vous utilisez et celles que vous affrontez. Contrairement à d’autres jeux similaires : que vous attaquiez devant, de côté ou derrière ne donne pas un avantage significatif. C’est plutôt quand vos troupes sont plus près de leur commandant.

L’objectif d’un niveau à l’autre peut varier. Parfois vous aurez plus qu’un choix. Par exemple : éliminer tous les ennemis ou atteindre une zone précise sur la carte. Vous pouvez aussi perdre la partie si par exemple un ennemi précis s’enfuit ou qu’un allié meurt. Dans tous les cas, si votre héros principal meurt, la partie prend fin.

Avant de débuter une partie, une déesse vous pose des questions. Les réponses que vous donnerez n’ont pas d’impact sur l’histoire, mais plutôt sur les statistiques de votre héros principal. J’ai bien aimé ce concept qui m’a rappelé les choix avec les cartes de tarot dans le jeu Ogre Battle sur Super Nintendo.

Vous commencez avec quelques commandants (les héros) et vous en obtenez d’autres plus l’histoire avance. À chaque début de niveau, vous devez acheter des troupes. Celles-ci n’augmentent pas de niveaux. Les troupes que vous engagez sont sacrifiables donc il ne faut pas trop s’inquiéter pour eux. Vous pouvez en racheter d’autres (à un certain nombre limité) au prochain niveau. Plus vos commandants augmentent de niveau, plus ils ont accès à des troupes différentes et plus fortes. Ils peuvent aussi changer leur type d’habiletés (comme des jobs) pour quelque chose de plus fort.

Avantages et désavantages

J’ai trouvé que le jeu est assez simple. C’est vrai que je suis habitué à ce type de jeu, mais il n’y a pas vraiment éléments spéciaux ou complexes. On attaque l’ennemi, on regarde une petite animation adorable de vos petits soldats qui se battent contre l’ennemi. On répète et c’est tout en gros. Ne vous inquiétez pas : on peut sauter ces animations qui un moment donné deviennent très répétitives.

Il faut dire que c’est un remake d’un jeu d’une époque où tout était minimaliste. Mais on n’a pas osé ajouter des attaques spéciales ou quelque chose du genre pour moderniser un peu. Ça reste un RPG stratégique classique. Seuls vos héros peuvent utiliser de la magie ou s’équiper d’armes et armures. D’ailleurs, qu’ils aient une épée, une hache ou une arbalète ne change absolument rien aux attaques. Seulement les statistiques sont affectées. C’est dommage, car ça aurait été bien de modifier le type d’attaque de vos héros. Il va seulement changer si vous changez son job. Même ces choix sont assez limités donc pour cela, c’est décevant.

Dans les niveaux, parfois vous aurez des alliés que vous ne pouvez contrôler. Ne vous inquiétez pas pour eux, car vous n’avez même pas à les sauver. Il faut aussi dire qu’il ne faut pas paniquer si un de vos commandants meurt, car ce n’est pas comme dans Fire Emblem où la mort d’un personnage est permanente (si vous jouez au mode classique). Votre personnage défait sera disponible pour la prochaine mission. Ça aurait été bien si les alliés neutres pouvaient être recrutés en plein milieu d’une bataille pour pourvoir les contrôler, ce qui arrive dans un jeu tel que, oui encore Fire Emblem. Le fait de réussir à sauver un allié ou non aurait ajouté un autre niveau de difficulté et une source de motivation supplémentaire. Par contre, sans divulgâcher, vos actions auront un impact à la fin de Langrisser I.

Ce qui est bien c’est que parfois dans certains niveaux, des renforts de l’ennemi peuvent vous surprendre. Cela peut peut changer rapidement votre stratégie. Il est sage d’avoir des troupes prêtes un peu partout et non les amasser au même endroit. Aussi une chose que j’ai aimée dans certains niveaux est que des ennemis apparaissent et attaquent tout le monde. Dans ces cas, l’expression «l’ennemi de mon ennemi est mon ami» s’applique très bien.

Il y a moyen «d’accélérer» le jeu pour ordonner vos troupes à agir automatiquement. Ça peut être pour attaquer, défendre ou rester sur place. Mais ça veut aussi dire laisser l’intelligence artificielle faire ce qu’elle veut. Ce qui peut être risqué, surtout pour attaquer. À mon avis, il est plus sage de déplacer soi-même ses personnages pour exécuter les meilleures attaques. Cette option d’exécution rapide est surtout pratique quand vous voulez que personne ne bouge. Quand vos troupes restent autour du héros, à la fin du tour, ils regagnent une partie de leur énergie.

Moderne versus rétro

Le jeu est par défaut avec le style modernisé de l’apparence des personnages, des décors et de la musique. On peut changer l’apparence et la musique en style rétro sauf les personnages sur la carte dans les niveaux, pour une raison que j’ignore. Ça aurait été bien s’ils avaient pu être changés en style 16-bit. On peut définitivement voir la différence d’époques entre les designs des personnages des années 90 et ceux d’aujourd’hui. Chacun ses préférences, mais je pense qu’il y a du charme dans les deux looks. Les graphiques n’ont rien de spectaculaire, mais ils gardent bien l’esprit «rétro» dans tous les aspects. Même chose pour la musique, sauf qu’on réutilise les mêmes pièces pour plusieurs niveaux et ça peut devenir assez lassant. Je comprends qu’on a voulu garder le plus possible l’authenticité des originaux, mais ça n’aurait pas fait de mal d’oser un peu pour mieux moderniser les jeux.

Entre les deux jeux

Alors qu’est-ce qu’il y a de différent entre le premier et le deuxième jeu ? La jouabilité est essentiellement la même. Il n’y a pas de changement esthétique ni pour la musique sauf qu’elle semble varier un peu plus. Quand vous finissez le premier jeu, la progression ne se poursuit pas dans le deuxième, car il se déroule une centaine d’années après le premier. Il y a plus de décisions à prendre dans Langrisser II. Parfois elles surviennent sur le terrain, mais la plus grande décision, sans vraiment divulgâcher, arrivera quand vous choisirez le camp avec qui vous allier. Évidemment, l’histoire changera en lien avec ce choix.

Donc à recommander ?

Je pense que les adeptes des jeux que j’ai mentionnés plus tôt devraient apprécier Langrisser I & II. Comme je disais : c’est un peu plus simple et un peu plus facile, mais quand même pas ennuyant. Il n’y a vraiment pas assez de RPGs stratégiques sur le marché à mon goût. Alors on les prend quand ils passent ! Alors je recommande ce jeu qui devrait satisfaire l’amateur moyen de SRPGs. Pour les autres, vous pouvez toujours essayer la démo téléchargeable sur PSN ou Nintendo Store pour vous donner une meilleure idée.

Il existe d’autres jeux de la série Langrisser donc si jamais ce jeu connaît du succès, peut-être verrons-nous aussi les autres.

À noter que les voix sont en japonais, mais les sous-titres peuvent être en français ou en anglais.

J’aime

  • Les commandes rapides pour accélérer le jeu
  • Les choix de Langrisser II
  • La simplicité des jeux

J’aime moins

  • L’intelligence artificielle ne prend pas toujours les bonnes décisions
  • Un peu trop facile comparé à des jeux de ce genre
  • Les personnages neutres ont peu d’importance sur le terrain

La copie numérique de Langrisser I & II  a été fournie par NIS America INC.

Langrisser I & 2

Scénario
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie

Bon

Un RPG stratégique simple qui devrait satisfaire les adeptes du genre.

À propos de Yannick Faucher

Quand je ne suis pas en train d'écrire, je joue à des jeux vidéo. Si je ne joue pas, je regarde des dessins animés américains ou japonais. Sinon, je lis des bandes dessinées de super-héros. Vous voyez le genre? Il n'y a pas assez d'heures dans une journée pour satisfaire ma soif de geek. C'est ma passion, c'est dans mes veines.

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