Greedfall : à la recherche d’un remède sur l’île de Tír Fradí

Le 9 septembre 2019, le studio parisien Spiders nous offrait un tout nouveau action-RPG : Greedfall. Dans un univers fantastique où vous devrez combattre une maladie mortelle et incurable, vous effectuerez des choix un peu comme dans la série Mass Effect. Ceux-ci affecteront grandement votre aventure. À la recherche d’un remède, arpentez l’île de Tír Fradí tout en combattant les monstres et les humains qui se dresseront devant vous.

  • Studio de développement : Spiders
  • Éditeur : Focus Home Interactive
  • Plateformes disponibles : PC, PlayStation 4 et Xbox One
  • Plateforme de test : PC
  • Classement : M
  • Prix : 64,99$
  • Site officiel du jeu
  • Page Steam du jeu

Épée, sorts et armes à feu

En survolant un peu Greedfall, on pourrait croire qu’il s’agit d’un jeu à monde ouvert, mais cela n’en est pas un. En réalité, lorsque nous changeons de zone, nous avons droit à des chargements afin d’atteindre ladite zone. Niveau jouabilité, c’est amusant, mais répétitif. L’animation des combats aurait pu être mieux, honnêtement. Ce qui est bien avec Greedfall, c’est la diversité au niveau de la création du personnage. Nous avons des compétences passives ainsi que peu de compétences de combat, du moins, pour les guerriers. Il est possible de créer un guerrier, un mage et un combattant à l’arme à feu. Il est possible d’améliorer les trois classes à la fois.

Le jeu n’est pas très difficile et assez facile à prendre en main. Il n’y a pas de combo à effectuer lors des combats. On peut néanmoins être mis au sol ou être déséquilibré durant l’affrontement. Notre armure, quant à elle, peut être endommagée. Cela ne se voit pas visuellement. Il n’est pas nécessaire de vérifier si notre équipement est brisé puisque la durabilité se réinitialise après chaque combat.

Dans Greedfall, nous évoluons grâce à l’expérience. Nous gagnons des niveaux. Lorsque vous gagnez un niveau, vous obtenez des points de compétence, d’attribut et de talent. Grâce à l’attribut, nous pouvons augmenter nos statistiques. Avec les talents, on nous offrent des branches telles que l’artisanat ou le charisme, un peu comme dans The Elder Scroll V : Skyrim. Certains attributs tels que l’agilité donne accès à certaines zones. Par exemple, grâce à l’agilité, il vous sera parfois possible d’escalader ou de marcher en équilibre sur des poutres, choses qui seraient impossibles sans avoir monté ledit attribut.

Où est donc la diversité ?

Visuellement, Greedfall est magnifique. On peut découvrir de magnifiques paysages sur l’île de Tír Fradí. Néanmoins, on se frustre rapidement en fonçant dans les nombreux murs invisibles que comporte le jeu. La bande sonore n’est pas désagréable. Elle s’agence très bien avec l’époque dans laquelle nous nous trouvons. Au niveau de la diversité des monstres, j’évoquerais rapidement le fait qu’elle est vraiment très pauvre. On retrouve souvent les mêmes créatures, ce qui peut, pour certains joueurs, devenir rapidement redondant. L’animation de certains PNJ est très désagréable à regarder. Parfois, ce n’est pas fluide, d’autres fois, les personnages boguent. L’expression faciale des personnages non jouables serait d’ailleurs à retravailler. Parfois, les personnages ont les yeux fermés durant les dialogues. Il y a aussi le fait que ces personnages ont très souvent des clones. Malheureusement, l’apparence des villageois n’est pas très diversifiée, elle aussi.

Pour ce qui est du scénario, celui-ci est très bien. Nous sommes le cousin du fils du prince. Notre mission est de trouver un remède afin de soigner une épidémie très contagieuse et mortelle, pour le moment, incurable. De nombreux choix de dialogues s’offrent à nous. Plusieurs auront des impacts sur les événements futurs de votre histoire, d’autres influenceront l’amitié de vos compagnons ainsi que votre réputation. Parlant des compagnons, ceux-ci ne sont malheureusement pas contrôlables, comme ils le sont dans la série Dragon Age. Il n’y a donc pas d’arrêt du temps afin d’élaborer une stratégie et donner des ordres à notre escouade. En réalité, nous ne contrôlons que notre avatar. Ils seront deux à vous accompagner lors des combats et l’exploration. Vous pourrez développer votre affinité avec ceux-ci via des dialogues et des quêtes. Certaines quêtes nécessitent qu’un compagnon en particulier vous accompagne. Ils sont plutôt intéressants, globalement.

J’ajouterais que les quêtes secondaires sont très intéressantes, mais que certaines vous frustreront plus qu’autre chose. La raison étant que vous aurez de nombreux déplacements à faire afin de les effectuer.

En conclusion…

Nous avons une bonne durée de vie en raison du nombre de quêtes. L’histoire est intéressante. Visuellement et pour nos oreilles, c’est beau, mise à part quelques bogues dérangeants, bien évidemment. Les dialogues et les choix sont intéressants, la personnalisation de notre avatar ainsi que de ses capacités au combat, c’est un gros plus. Globalement, l’univers est magnifique. Néanmoins, on s’ennuie parfois durant les combats car ils sont redondants, la médiocre diversité des monstres y étant forcément pour quelque chose. Malgré les bons points que je donnerais à Greedfall, je vous conseillerais d’attendre que les nombreux problèmes soient réglés ou encore, d’attendre que le prix baisse. Selon moi, le prix est trop cher pour ce que le jeu a à nous offrir.

J’aime

  • L’univers
  • Le scénario et les dialogues
  • Le jeu qui est très beau visuellement
  • L’arbre de compétence et les attributs

J’aime moins

  • Les combats un peu redondants
  • Les nombreux déplacements lors des quêtes secondaires
  • Les bogues des PNJ ainsi que les murs invisibles qui sont nombreux
  • Le prix qui est, selon moi, trop cher pour ce que le jeu nous offre actuellement

La copie de Greedfall a été fournie par l’éditeur pour cette critique.

Greedfall

Scénario
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie

Bon

Greedfall est bien, mais attendez avant de l'acheter. Le jeu est trop cher pour ce qu'il est actuellement. Néanmoins, si certains problèmes sont réglés ou que le prix descend, je trouve que c'est un bon petit jeu à essayer.

À propos de Jessica Côté Acteau

Mon côté geek est né très tôt. C'est avec Ash, le dresseur de Pokémon et Sakura, la chasseuse de cartes que j'ai grandi. J'étais déjà une grande amatrice de l'animation japonaise et ça m'a suivi de l'enfance à l'âge adulte. Ma passion pour les jeux vidéo a, quant à elle, débuté au même moment. Armée de mon Game Boy Color, j'étais déjà une grande dresseuse de Pokémon, à l'époque ! C'est néanmoins la série The Legend of Zelda qui m'a fait tomber en amour avec le gaming. Depuis, qu'il s'agisse de jeux ou de japanimation, j'en mange tous les jours.

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