Sweet Home

Découverte manga : Sweet Home

Sweet Home a pu bénéficier de plusieurs adaptations. D’abord découvert sur la plateforme populaire qu’est WEBTOON, le titre a pu ensuite profiter d’une adaptation sur Netflix qui a beaucoup fait parler en 2020. C’est désormais le temps de découvrir la version papier de Sweet Home qui se dévoile dans un format manwha avec de magnifiques pages en couleur. Pour ma part, je n’ai jamais touché à aucune de ces adaptations. Je le découvre donc pour la première fois avec sa version papier. Vu l’engouement qui a émergé autour de cette série ces dernières années, j’avais bien hâte de connaître enfin ce titre.

Sweet Home

Synopsis

Hyeon-Su vit enfermé dans sa chambre, refusant tout contact avec l’extérieur. Il passe son temps sur le Net et mange les repas déposés par sa mère sur le pas de sa porte. Il hait tout le monde, surtout lui-même… Quand sa famille disparaît dans un accident de voiture, son premier réflexe est la colère : comment a-t-elle pu le laisser seul avec si peu d’économies ?

Il déménage dans un vieil immeuble pour faire tenir son maigre héritage le plus longtemps possible. Une fois à sec, c’est décidé, il mettra fin à ses jours… Il compte bien reprendre son quotidien coupé du monde, quand sa jolie voisine tambourine à sa porte comme une furie. Effaré, Hyeon-Su assiste à sa transformation en monstre assoiffé de sang ! Et elle n’est pas la seule… À travers le pays, c’est une véritable épidémie ! Les habitants survivants se barricadent dans l’immeuble, entourés d’effroyables créatures. Certaines rôdent même dans les couloirs… Au cœur de cette situation extrême, l’instinct de survie de Hyeon-Su prend le dessus.

Le voilà prêt à tout pour ne pas se faire tuer et, surtout, pour garder son humanité ! La série phénomène du web coréen débarque en France ! Avec son anti-héros lâché en pleine apocalypse, ce huis clos horrifique vous tiendra en haleine de bout en bout. Déjà adapté en drame sur Netflix, Sweet Home n’a pas fini de faire parler de lui !

Mon avis

Visuellement

On remarque, en premier lieu, la couverture du volume qui est très sombre. Nous y voyons Hyeon-Su dans un couloir délabré et ensanglanté. Il tient une arme improvisée. Cela résume parfaitement le premier tome et la tension que l’on ressent durant notre lecture. Nous pouvons d’ailleurs voir que sur la lettre H du titre, il y a l’immeuble en question. Nous pouvons donc en déduire qu’il s’agira du lieu principal de l’histoire et que nos protagonistes y demeureront un long moment. Les pages sont magnifiques, en couleur, pour le plaisir de nos yeux. Contrairement à un manga, les manwhas se lisent du côté traditionnel que nous connaissons ici, au Québec. Un peu plus grand qu’un manga traditionnel, celui-ci aura peut-être un peu de mal à se glisser dans votre bibliothèque si celle-ci est adaptée aux bandes dessinées japonaises. En fait, le format est identique à Solo Leveling ou Killing Stalking.

Une ambiance sinistre

Hyeon-Su se retrouve orphelin suite à un accident de voiture qui a tué sa petite sœur ainsi que ses parents. Ermite, il se retrouve seul au monde. Il décide donc de vendre la maison familiale afin de s’installer dans un immeuble où il pense pouvoir vivre plus aisément, monétairement parlant. Grâce à l’héritage et à la vente de la maison, il souhaite pouvoir demeurer reclus de la société. Hyeon-Su est plutôt antisociable et très antipathique. En fait, après avoir apprit la mort de sa famille, il ne pense alors qu’à l’argent à la façon dont il pourra continuer à vivre en ermite grâce à celui-ci. La seule chose qui l’intéresse vraiment, c’est d’avoir une bonne connexion internet afin de pouvoir continuer à jouer à ses jeux en ligne.

Grâce à quelques flashbacks qui sont représentés par des pages avec un fond noir, nous apprenons que Hyeon-Su a jadis été victime d’intimidation. Cela explique probablement la raison pour laquelle il souhaite demeurer confiné ainsi. Et ironiquement, le gouvernement conseillera aux gens de se confiner chez eux afin d’être à l’abri. Comment vont-ils s’en sortir ? Certes, cela semble beaucoup moins dangereux à l’intérieur, mais le fait est qu’il y a des monstres aussi, à l’intérieur. Comment feront-ils pour la nourriture ? Ils viendront forcément à en manquer. L’immeuble semble d’ailleurs immense ! Nous apprenons, dès le premier volume, qu’il comporte 12 étages et que l’ascenseur est hors service.

Un événement étrange touche alors plusieurs personnes. Les symptômes semblent toujours les mêmes. Ils se mettent à saigner du nez et ils ont alors des pensées très négatives. Hyeon-Su fait face à cette horrible réalité lorsqu’il constate que sa voisine s’est transformée en monstre assoiffée de sang et qu’elle a dévoré son chat.

« Il semblerait que le règne de l’espèce humaine touche à sa fin !  »

En conclusion

Ce premier volume m’a totalement convaincue ! J’ai aimé les dessins aux couleurs sombres qui augmentaient la densité de l’ambiance sinistre. Les monstres sont très bien dessinés. Ils sont véritablement dérangeants à regarder, presque humanoïdes. Toutefois, j’ai trouvé qu’en dehors des créatures, les dessins manquaient parfois de détails, sans pour autant que cela soit dramatique. Sachez d’ailleurs que Sweet Home est une série qui se terminera en 12 tomes. Aussi, vous pouvez visionner la première saison qui a été diffusée sur Netflix, il y a quelques années. Celle-ci comporte 10 épisodes, pour l’instant.

La dernière page m’a donné envie de découvrir la suite au plus vite. La tension monte du début à la fin et se termine sur un horrible suspense. J’ai trouvé le scénario très prenant. Je tournais rapidement les pages afin d’en apprendre davantage sur la situation étrange qui se déroule dans cet immeuble, mais aussi ailleurs, apparemment. Est-ce que cette maladie touche le monde entier ? Que représente ce virus, réellement ? Je me pose tant de questions. Et les réponses viendront forcément, au fil des tomes.

Cette série plaira assurément aux amateurs d’histoires horrifiques. J’ai compris l’engouement qu’il y avait autour de ce titre, suite à ma lecture. C’est très addictif, et ce, dès le début car oui, l’action ne tarde pas à pointer le bout de son nez. Sweet Home, c’est une histoire qui nous montre qu’en fait, nous sommes très bien à la maison. Vive le confinement ! Surtout lorsque des monstres assoiffés de sang vous traquent afin de faire de vous leur repas. Je remercie d’ailleurs Interforum Canada qui m’a permis de découvrir ce titre et de rédiger cet avis !

D’autres titres similaires qui pourraient vous plaire…

Backhome qui se déroule dans un monde post-apocalyptique.
Omniscient Reader’s Viewpoint qui est également un manhwa se déroulant dans un monde post-apocalyptique.
Superbeasts qui est également un manga dans lequel les humains affrontent des monstres pour survivre.
Your Turn to DieCorpse Party – Blood Covered et Dead Compagny avec leur ambiance horrifique et le fait qu’ils se déroulent aussi dans un huis clos.

J’aime

  • La tension
  • Les pages en couleur
  • Les monstres qui sont effrayants
  • Le fait que ce premier volume soit très prometteur

J’aime moins

  • Les dessins qui, en dehors des monstres, manquent parfois un peu de détails

La copie du manwha Sweet Home a été offerte par Interforum Canada.

Sweet Home

Texte, narration et scénario
Graphismes
Impression générale

Addictif

La tension est au rendez-vous. L'ambiance est sinistre et on ne peut s'empêcher de vouloir tourner les pages rapidement afin d'en apprendre plus sur ces monstres, sur leur origine et sur les habitants de l'immeuble. Vont-ils survivre à tout cela ? De quoi sont-ils capables, ces fameux monstres ? À côté, les morts-vivants semblent être de la rigolade !

À propos de Jessica Côté Acteau

Mon côté geek est né très tôt. C'est avec Ash, le dresseur de Pokémon et Sakura, la chasseuse de cartes que j'ai grandi. J'étais déjà une grande amatrice de l'animation japonaise et ça m'a suivi de l'enfance à l'âge adulte. Ma passion pour les jeux vidéo a, quant à elle, débuté au même moment. Armée de mon Game Boy Color, j'étais déjà une grande dresseuse de Pokémon, à l'époque ! C'est néanmoins la série The Legend of Zelda qui m'a fait tomber en amour avec le gaming. Depuis, qu'il s'agisse de jeux ou de japanimation, j'en mange tous les jours.

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