[Jeux video] Critique – Insurgency

Vous souvenez-vous des bons vieux Rainbow Six de Tom Clancy ? Avant la série Vegas. Lorsque la série était ardue, tactique et stratégique. Cette semaine, j’ai pu jouer avec les développeurs d’un jeu qui se veut une succession spirituelle de cet âge d’or des jeux de tir stratégiques à la première personne : Insurgency.

Une histoire de tradition

Le jeu vit le jour comme étant une modification du jeu de Half Life 2 en 2007. Depuis, l’équipe a raffiné le contenu pour en faire un jeu indépendant, fonctionnant toujours sur l’engin Source de Valve. Le jeu compte quelques fonctionnalités intéressantes, comme des cartes de tailles adaptées pour 32 joueurs, un style de jeu tactique qui encourage le jeu d’équipe et la stratégie, de nombreux modes de jeu, quelques classes différentes qui affectent la vitesse de mouvement, la charge que le joueur peut porter, les armes accessibles, un engin de son avec communications audio avec positionnement 3D, sept cartes, des récompenses rapportant à l’équipe complète plutôt qu’au joueur individuel et du contenu téléchargeable gratuit prévu après le lancement. Le designer senior du jeu nous a accompagné, quelques journalistes et moi, dans différents modes que le jeu offre.

La première chose que j’ai pu remarquer est la personnalisation de l’équipement. Chaque classe a des unités d’équipement variable, que le joueur peut alors dépenser sur les pièces d’équipement de son choix. Par exemple, ajouter une poignée secondaire à sa carabine, un silencieux, enlever ses grenades, ajouter un silencieux à son pistolet, etc. Le tout affecte le poids de l’équipement et, par conséquent, la vitesse du personnage. Cela est reflété de façon intéressante en jeu. Plutôt que d’avoir une durée limitée de sprint, les développeurs ont décidé de faire en sorte qu’une course plus longue (mais d’une durée illimitée) affecterait l’efficacité de la visée, ce qui fait en sorte que les joueurs qui courent beaucoup et prennent peu de temps pour viser se voient pénalisés devant des joueurs qui prennent le temps et pèsent le poids de leurs actions.

Ensuite, le jeu offre des classes de personnage, mais le jeu n’est pas basé sur celui-ci. L’une a accès au lance-roquettes tandis qu’une autre aura accès à une mitrailleuse légère. Par contre, aucune carte ne contient d’avantages pour une classe ou une autre. C’est simplement un choix d’armes et un poids d’équipement différent pour chacune d’elles.

Une immersion réussie

Puis, les joueurs de Counter-Strike sauront se repérer à moitié. Étant donné que le jeu utilise l’engin Source de Valve, les balles ont une trajectoire aléatoire dans un cône en avant de l’arme, non affectée par le vent, le poids de la balle, etc. C’est ce que les développeurs appellent la trajectoire « pointeur », où la balle suit une trajectoire totalement droite à partir du moment où son alignement est décidé par l’engin. Là où c’est différent de Counter Strike, c’est que les armes ont des trajectoires aléatoires ajustées. Donc vous ne pourrez pas 1) deviner et vous habituer au comportement d’une arme à 100 %, celui-ci étant aléatoire, et 2) tirer vers le sol pour atteindre un ennemi à la tête, puisque les trajectoires sont ajustées pour être réalistes et non du genre jeu d’arcade. La trajectoire n’est donc pas un cône, mais plutôt une sorte de triangle, visant à être plus réaliste.

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Les modes de jeu sont aussi classiques qu’innovateurs. Des modes propres au jeu comme fusillade demandent aux joueurs de compléter certains objectifs pour faire revivre tout membre éliminé de leur équipe pour revenir à la charge contre l’équipe adverse. Un système de vague est également intégré dans certains modes de jeu. Donc si vous mourez, plutôt que d’attendre que tout le monde soit éliminé, certains modes offrent des vagues de réapprovisionnements qui vous donnent la chance de retourner au combat. Par contre, si l’ennemi détruit un de vos objectifs, vous perdez des vagues, donc moins de chances de vous reprendre.

Autre point qui fera peut-être sourire les plus vieux joueurs : le jeu réintroduit la mécanique de pouvoir se pencher vers la gauche ou la droite d’un obstacle, pour pouvoir voir et tirer tout en gardant une protection des projectiles ! Le jeu étant stratégique, il n’offre pas de mode de combat à mort entre les deux équipes. Chaque mode requiert une forte connaissance des cartes, des armes et des classes, ainsi que de ses coéquipiers pour atteindre la victoire.

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Pour conclure, j’ajoute un vidéo de la chaîne officielle du jeu, qui montre un peu de jouabilité et termine en vous disant que ceux qui veulent le niveau de compétition de plus que Battlefield, ou Counter Strike, gâtez-vous et achetez le jeu ! Vous le trouverez sur Steam pour 15 $. http://youtu.be/Ai9_uMcOZ60

À propos de Jonathan Lemonde

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