Vous avez toujours rêvé de prendre des photos de chiots ? De flatter des petits chiens ? De les habiller avec des accessoires pendant qu’ils sont sur une planche à roulettes à faire des pirouettes près de la plage ? Vous avez un amour inconditionnel pour Pokémon Snap ? C’est enfin votre jour de chance ! Parce que dans Pupperazzi, vous prendrez beaucoup de photos de ces adorables bêtes poilues que sont nos amis les chiens.
Pupperazzi : un jeu pour « chienfluenceur«
- Studio de développement : Sundae Month
- Éditeur : Kitfox Games
- Plateformes disponibles : PC & Xbox One
- Plateforme de test : PC
- Classement : Non disponible au moment de la rédaction de l’article
- Prix : Non disponible au moment de la rédaction de l’article
- Site officiel du jeu
- Page Steam du jeu
Des chiens partout
J’ai l’habitude de débuter par une présentation de l’histoire du jeu que je critique, mais il n’y en a pas vraiment. En fait, il y a bien de petites mises en situation, mais il n’y a pas d’arc narratif. Nous incarnons un appareil photo géant, ayant des jambes et des bras, et nous prenons des photos de chiens. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment. Cependant, d’autres habitants de la planète sur laquelle on se trouve nous donneront des missions et nous expliqueront parfois leur objectif personnel. Je ne sais pas si c’était le but des développeurs, mais j’ai eu l’impression d’être dans un projet artistique plutôt que dans un chef-d’œuvre scénaristique.
Vous devez donc prendre des photos et les mettre sur le Net, ce qui augmentera le nombre de personnes vous suivant sur une plateforme similaire à Instagram.
Encore une fois, si l’on fait la comparaison avec Pokémon Snap 64, ce dernier n’avait pas d’histoire trop compliquée et restait un jeu agréable. L’une des limites du célèbre titre était sans doute les mouvements. À mon souvenir, le joueur était pris dans un wagon et devait prendre les photos alors qu’il faisait le parcours sans toutefois pouvoir arrêter son mouvement. Dans Pupperazzi, le joueur peut se déplacer librement, ce qui en fait un des aspects intéressants du jeu de photo.
Ni laisse, ni maître
La liberté de mouvement, j’en parle puisque mon souvenir des jeux du genre est généralement que nous sommes pris dans un « sentier » et que nous devons agir rapidement pour prendre des photos. Or, ce n’est pas le cas ici. Le joueur est libre de se balader dans l’environnement qui lui est proposé et d’interagir avec divers objets afin de faire jouer les chiens ensemble et même leur faire peur. On nous propose même de nous déplacer en rouli-roulant sur la carte. Malheureusement, sans doute pour des questions de sécurité, il n’est pas possible de prendre de photos lorsque l’on roule… Une autre particularité est la possibilité de sauter deux fois afin de prendre des photos aériennes des chiens ou à partir des bâtiments. On m’a réellement donné l’impression que je pouvais laisser libre cours à mon côté artistique.
Au niveau des autres mécaniques, c’est assez simple aussi. On peut acheter divers objectifs de caméras, mais aussi des accessoires, au coût d’os en or. Ceux-ci sont dispersés à travers les cartes ou obtenus grâce à l’accomplissement de certains objectifs. Malheureusement, ils sont faciles à obtenir et ce ne sont pas tous les objets que nous pouvons acheter qui semblent servir à quelque chose de précis dans le jeu. Oui, certains objectifs et certains filtres servent à accomplir des objectifs, mais ce n’est pas le cas pour la totalité des objets.
C’est pourquoi il semblerait que l’on doive voir Pupperazzi comme un immense bac à sable artistique si on veut y tirer un certain plaisir.
Il faut également savoir que les photos que nous mettons sur l’Internet des chiens (DogNet) nous donnent également des abonnés de plus selon des paramètres qui ne sont malheureusement pas définis, laissant une impression que plus il y a d’éléments sur un chien, plus cela donnera de points. Je n’ai pas eu l’impression qu’il est particulièrement difficile de les acquérir et en aucun cas ne me suis-je senti menacé de perdre ma place au sommet des pupperazzi.
Des chiens de toutes les couleurs
Pour moi, le jeu se démarque particulièrement au niveau artistique. J’ai curieusement beaucoup aimé les graphismes du jeu qui rendent l’expérience beaucoup plus agréable. Le choix des textures et des couleurs m’a particulièrement surpris. De la même manière que le jeu, elle n’agresse pas. Aussi étrange que cela puisse paraître, j’ai l’impression que les choix artistiques fonctionnent à la perfection. Nous avons constamment l’impression de voir la vie à travers un filtre photo. Pour moi, la signature visuelle n’aurait pas pu être autre chose.
Au niveau sonore, je ne crois pas que la chose ait été autant travaillée, mais la piste sonore n’est pas désagréable. On reste sur une note « classique » où un passage musical court se répète sans cesse. Ce n’est pas désagréable pour autant, mais ce n’est pas quelque chose qui fera accrocher les joueurs au jeu. On passe rapidement à autre chose étant plutôt attardé sur l’énorme palette de couleurs pastel.
Des chiens pour toute la famille
De façon similaire à la plupart des jeux que je critique dans ces pages, on s’adresse à un public assez niche avec Pupperazzi. Il faut aimer la photo et les chiens. J’ai pu voir le générique de fin après une centaine de minutes de jeu. Malgré le fait que je pouvais continuer certains objectifs et encore prendre des photos, je ne m’y suis pas trop attardé, ayant débloqué toutes les parties de la carte que je pouvais visiter.
Évidemment, quelqu’un qui apprécierait prendre des photos aurait sans doute pu pouvoir s’amuser longtemps. Un jeu qui s’adresse sans doute à un public beaucoup plus jeune et qui cherche un jeu calme.
J’aime
- Les graphismes
- La liberté de mouvement
J’aime moins
- La durée de vie
- Le manque d’information
La copie de Pupperazzi a été fournie par Kitfox Games.
Pupperazzi
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie
Wouf !
Il faut prendre en photo des petits chiens tout mignons !