Marvel’s Ironheart – Des acteurs de talent perdus dans un scénario décevant

Difficile à croire, mais Ironheart est la quatorzième série se déroulant dans l’univers de Marvel. Centrée sur un personnage quelque peu méconnu et qu’on a vu pour la première fois dans le film Black Panther : Wakanda Forever. Riri Williams est une génie de la technologie, une certaine version féminine de Tony Stark/Iron Man. Cependant, malgré un début prometteur, la série peine à s’envoler, plombée par un scénario décevant en clichés.

• Réalisateurs : Samantha Bailey et Angela Barnes
• Distribution : Dominique Thorne, Anthony Ramos, Lyric Ross et Alden Ehrenreich
• Nombre d’épisodes : 6
• Service de distribution : Disney+
• Site officiel

Riri Williams est une jeune prodige étudiant à la prestigieuse université MIT. La tête remplie de projets ambitieux, comme développer une armure volante encore plus sophistiquée que celle de Iron Man, elle voit ses rêves s’écrouler lorsqu’elle est renvoyée de l’école. Les nombreux accidents dans les laboratoires de l’université, en plus du fait qu’elle aurait aidé des amis à tricher dans leurs examens, ont fait déborder le vase pour les dirigeants de l’université. Dans un dernier acte de défi, elle vole le prototype de son armure volante et retourne dans sa ville natale de Chicago.

Riri n’a pas les ressources matérielles de Stark, elle ne peut donc poursuivre ses projets. C’est à ce moment que le mystérieux Parker Robbins, mieux connu sous le nom de The Hood, et sa bande, contactent Riri et lui offrent tout ce dont elle a besoin. Ce qu’elle ignore, c’est que derrière une façade charismatique se cache un brigand qui s’inspire du légendaire Robin des Bois, sauf qu’il vole aux riches pour remettre à lui-même. Aussi, Robbins est doté de pouvoirs surnaturels qui vont à l’encontre de l’esprit cartésien et technique de l’héroïne.

Une solide distribution minée par un scénario médiocre

La série bénéficie d’une distribution qui fait de l’excellent travail pour incarner leurs rôles. En particulier, Dominique Thorne et Anthony Ramos sont superbes dans la peau de personnages qui sont à la fois attirés l’un vers l’autre, mais aussi profondément divisés. Dommage que le scénario ne leur rende pas justice. Rempli de clichés comme le classique père absent, l’amie d’enfance au destin tragique et du jargon que pratiquement personne n’utilise, le script n’arrive pas à s’imposer. Il est à prévoir que malgré toutes les bonnes intentions, Ironheart ne passera probablement pas à l’histoire dans le MCU.

Visuellement, la série est impressionnante avec des effets spéciaux qui sont bien intégrés aux séquences filmées. Les combats sont prenants et les cascades sont excitantes, bien qu’elles soient un peu rares. La majorité du temps est accordée aux dialogues, pour le meilleur et pour le pire. La trame sonore de la série saura plaire aux amateurs de musique urbaine.

En conclusion, la série Ironheart ne parvient pas à se tailler une place importante dans le MCU. Malgré des performances d’acteurs excellentes et des effets spéciaux impressionnants, la faiblesse de son scénario vient gâcher la sauce. On aurait apprécié quelque chose de mieux pour un personnage intéressant comme celui-ci.

Merci à Disney de nous avoir offert le visionnement des six premiers épisodes de la série.