Quel meilleur mot utiliser que « horrible » pour décrire le nouveau remake de Resident Evil 2, par Capcom ? Un jeu entièrement revampé à la sauce horreur limite gore avec des zombies dans tous les coins, du sang sur tous les murs, des entrailles à perte de vue et une ambiance lourde.
Est-ce que Resident Evil 2 a le remake qu’il méritait ?
À cette question ultime, la réponse est : OUI !
Bien que l’original de 1998 était un jeu excellent à son époque, le nouveau remake de Capcom nous fait froid dans le dos tellement il est bien fait, fignolé à point et amenant une jouabilité intense à chaque pas.
Des zombies à profusion qui peuvent, ce coup-ci, défoncer des portes afin de continuer de vous traquer. Un Tyrant T-00 (ou Mister X pour les intimes) qui marche tellement lourdement que dès que vous entendez plus clairement le son de ses pas, vous savez qu’il n’est qu’à quelques centimètres de vous foutre une raclée ! Sans oublier, bien entendu, ces satanés V-ACT (Lickers) et autres mutations du genre.
Le seul bémol que nous pourrions lui trouver, me demanderez-vous ?
Un peu trop sombre, malheureusement. Beaucoup trop d’endroits où nous devons nous promener avec notre lampe-torche afin de scruter chaque pièce, chaque corridor, qui se dresse devant nous. Ceci dit, c’est pour mieux vous effrayer, chers amis !
Mais qu’est-ce que Resident Evil 2 ?
Bien que la plupart d’entre vous connaissez très bien la série culte Resident Evil, que ce soit pour ses jeux d’action-horreur des années 90 ou pour les films avec Milla Jovovich, l’histoire de Resident Evil 2 se déroule principalement dans la centrale de police de Racoon City, ville qui a été infestée par le Virus G, un virus créé par la firme pharmaceutique Umbrella Corporation à des fins d’utilisation militaire.
Vous y incarnez, dans le deuxième volet de la série, Leon S. Kennedy, une nouvelle recrue du corps de police S.T.A.R.S. de Racoon City, ou Claire Redfield, la soeur d’un policier du S.T.A.R.S., Chris Redfield.
Le but ultime du jeu est de réussir à vous évader de Racoon City mais, de fil en aiguille, vous serez amené à trouver les sources de cette infection virale qui rend tout être « mort » vivant.
Le jeu est-il long ?
L’histoire du jeu prend, en moyenne, entre cinq à dix heures pour être complétée. Les « speedrunners« , quant à eux, réussiront à passer au travers du jeu en moins de 2 heures 30 afin d’obtenir la note « S+ ».
En bref, ce n’est pas un jeu « très long » mais, comme tout bon Resident Evil, son plaisir est dans la possibilité de le rejouer différemment encore et encore. En premier lieu, vous pourrez compléter les histoires en mode Facile, Normal ou Hardcore avec chacun ses avantages ou ses inconvénients. Par la suite, vous aurez la possibilité de choisir l’histoire de Leon ou de Claire. Au final, après avoir complété l’histoire de chacun d’eux, vous débloquerez la possibilité de refaire leur histoire mais avec des différences. Ce qu’on appelle communément le « Leon B » ou le « Claire B ».
Vaut-il la peine d’être acheté ?
Ce jeu est, en toute honnêteté, un véritable chef-d’oeuvre ! Plus épeurant, plus difficile que l’original, j’aurais même tendance à dire qu’il est meilleur que ses prédécesseurs, ni plus, ni moins ! Utilisant l’engin de Resident Evil 7 et optant, plutôt qu’une caméra fixe des prédécesseurs ou une caméra à la première personne comme dans RE7, pour une vue par-dessus l’épaule comme dans RE4. Cela vous permet donc de mieux voir ce que vous tirez devant vous, près de vous et, croyez-moi… il y en a à tirer !
Les créatures ont leur propre façon d’agir et ont quelques différences comparativement au jeu original. Pensons entre autre aux Lickers qui, dans le REmake ( !), sont aveugles. Si vous êtes le moindrement silencieux (pas comme moi !), ça ira bien.
Les zombies se relèvent à moins d’avoir éclaté entièrement leur tête, chose quand même relativement difficile à faire.
Le seul moment où toutes les règles du « on fait attention où on met les pieds » sont oubliés, c’est quand vous entendez des bruits de pas lourds avec une musique démoniaque qui embarque et que vous voyez un gros colosse bleu vêtu d’un chapeau et d’un « trench-coat« . Là, règle primordiale : FUYEZ !
Au moment même d’écrire ces lignes, selon le site de statistiques residentevil.net, plus de 2713 ans 223 jours 6 heures et 48 minutes de jeu avaient été jouées depuis sa sortie, soit le 25 janvier dernier !
Resident Evil 2
Scénario
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie
À quand RE3 : Nemesis ?
Placez ce jeu en hardcore et vous avez le meilleur Resident Evil jamais joué !
As tu testé le remote play ? Si oui comment est-il ?
Salut Olivier!
Malheureusement, vu l’instabilité des services de Remote Play (et le fait que ma douce voulait être présente quand je joue), ce n’est pas une fonctionnalité que j’ai testée pour ce jeu.