Devant l’arrivée en force de la télévision à la demande, les médias traditionnels s’inquiètent. Les réglementations imposées aux distributeurs audiovisuels québécois les empêchent d’entrer en compétition et de proposer une stratégie adaptée.
Le CRTC rend la compétition déloyale
Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) impose aux médias canadiens une réglementation stricte, comme un service de base ou un quota de chaînes et de programmes en français.
Si la volonté de respecter le principe d’un pays bilingue et de protéger la langue française semblent une bonne chose, il est également vrai que cette réglementation bloque les stratégies de riposte des médias canadiens face à Netflix, Amazon ou encore Google qui échappent à cette réglementation. Netflix Canada avait déjà refusé de se soumettre à la demande du CRTC en refusant également de fournir des informations sur ses abonnés canadiens en concluant que l’entreprise a investi des centaines de millions de dollars au Canada.
Les médias québécois préoccupés
Si pendant un temps la télévision québécoise avait la barrière de la langue pour l’aider, ce temps semble révolu. De plus en plus de gens, notamment le jeune public, parlent plusieurs langues dont principalement l’anglais. La barrière de la langue plus rare et les sous-titres viennent aider les plus récalcitrants. Une situation préoccupante pour les médias québécois face à un monde numérique où le contenu est devenu plus important que la plateforme puisque les consommateurs vont désormais simplement où se trouve le programme qu’ils désirent regarder.
Les Québécois de plus en plus adeptes de la diffusion continue
Les choses ne vont pas en s’améliorant pour la télévision, car les Québécois tombent de plus en plus sous le charme de la diffusion continue. Selon le rapport de l’Observateur des technologies médias, le pourcentage de francophones canadiens abonnés à Netflix Canada a grimpé de 16 % en un an pour un total de 22 % de la population. Pour l’ensemble de la population du Canada, le chiffre monte à 44 %.
Le géant de la diffusion continue, Netflix, est responsable du tiers de la consommation de bande passante à l’échelle mondiale. Il est plus sollicité que n’importe quel réseau câblé américain et compte plus de 75 millions d’abonnés jusqu’à ce jour.
Sources :
http://crtc.gc.ca/eng/contact/television/q2.htm
http://bgr.com/2016/01/19/netflix-subscribers-75-million/
ma fille qui aura 6 ans est 95% netflix….. Bcp plus facile, pas besoin d’attendre l’heure de diffusion, pas d’annonce, bcp bcp de nouvelles émissions régulièrement…. Moi je suis netflix disons 75% (breaking bad, better call saul, , je regarde un peu de sport (EPL, NFL, série NHL) et très peu de série ici.
Ma blonde elle écoute pas mal tout ce qui est québécois…. et un peu de netflix en francais seulement , 80% ici et 20% netflix!!
Je suis vendu à Netflix maintenant. La seule affaire qui me chicotte, c’est quand du contenu francophone disparait, car la licence est acheté par une télévision traditionnel. Cela fait que mes enfants écoutent maintenant des émissions en anglais plutôt qu’en français.
Pas compliqué, au Québec on ne fait pas d’horreur, de fantastique, de science fiction, d’action, etc… Pendant des années on nous a imposé un contenu en se « crissant » de ce que nous voulions regarder. On nous pousse des pseudo chaînes spécialisées, mais ce ne sot que des reprises d’émissions qui n’étaient pas meilleures il y a 10 ans ou des traductions tardives de séries américaines. En plus, on a pas cessé d’augmenter le temps des publicités en pensant encore une fois que le public était acquis. Bravo Netflix, et les diffuseurs qui se foutent du public peuvent bien fermer leur portes.