J’ai toujours été attiré par les jeux développés par Spike Chunsoft, mais je n’ai jamais eu l’occasion d’y jouer. Principalement, la série de jeu Danganronpa m’intéressait particulièrement. Les graphismes et la mécanique de jeu me semblaient tellement intéressants.
Pour une fois, lorsque Master Detective Archives a été annoncé, j’ai tout de suite sauté sur l’occasion pour enfin essayer un jeu fait par Spike Chunsoft et j’ai hâte de vous en parler. Il y a tellement de choses à dire que je n’aurai pas d’autre choix que de trier les informations que je vais choisir pour cet article.
Pour le moment, je n’ai que deux chapitres de terminer, mais il ne faut pas se fier aux chiffres, car les chapitres sont très longs, mais plaisant à terminer. J’ai bien pris mon temps pour réfléchir aux mystères et essayer de comprendre la situation avant que le chapitre se termine.
- Studio de développement : Spike Chunsoft
- Éditeur : Spike Chunsoft
- Plateformes disponibles : Nintendo Switch
- Plateforme de test : Nintendo Switch
- Classement : M pour un public adulte
- Prix : 75,59$ pour la version numérique
- Site officiel du jeu
- Page Nintendo
L’histoire principale
Master Detective Archives commence de manière très tranquille avec une courte discussion avec une entité mignonne et dodue. Cette entité nous fait choisir notre difficulté, mais honnêtement, peu importe le choix que vous faites, rien ne change.
Par la suite, nous rencontrons un personnage endormi par terre. Suite aux secousses environnantes, il se réveille et il semble désemparé. Il ne se reconnait plus dans le miroir et il ne semble pas se souvenir de quoi que ce soit. Il découvre son nom dans une lettre qui était dans ses poches.
Il sait dorénavant que son nom est Yuma Kokohead et que sa destination est d’aller dans le train qui part bientôt. Il espère y rencontrer des gens qui pourront l’aider à se souvenir de son passé.
C’est dans l’Amaterasu Express que l’histoire commence et elle commence en force avec un mystère assez impressionnant.
L’Amaterasu Express
C’est dans l’Amaterasu Express que Master Detective Archives commence en gros avec son prologue impressionnant. Il y a de nombreux meurtres en chambres closes et ça pique vraiment l’intérêt dès le départ.
Comme le jeu offre une mécanique différente, je l’ai trouvé très divertissant, mais ça m’a pris un moment pour être à l’aise avec les contrôles. Ceux-ci sont simples, mais il fallait que je réussisse à me souvenir de tous les contrôles.
Juste le prologue m’a pris au minimum quelques heures. J’ai fait une courte recherche et la moyenne des informations que j’ai trouvées, c’est un minimum de trois heures et demie pour juste compléter le chapitre 0 en écoutant toutes les vidéos.
Il faut se dire que le prologue est aussi un didacticiel et qu’ils n’auraient pas pu raccourcir ce chapitre, car il explique vraiment bien la base du jeu au complet.
Les points de détectives
Vous remarquerez lors de l’exploration qu’il y a une barre qui monte à chaque élément que vous inspectez. Ce sont vos points de détective. Ces points vous seront énormément utiles lorsque vous serez dans le Labyrinthe des Mystères dont je vais vous parler plus tard.
Il est bien important de tout regarder, car tout pourrait être un indice et parfois c’est très intéressant de lire ce qu’on découvre.
Les mystères
Tout au long de Master Detective Archives, il y aura des situations qui nécessiteront d’enquêter sur des mystères dans la fameuse ville de Kanai Ward. Notre première enquête après le prologue fut de résoudre les meurtres en séries du Clouteur.
C’est une série de meurtres en chambre close qui implique ingéniosité et légende urbaine. Certains aspects du mystère sont simples à comprendre, mais en même temps, ce n’est pas tout aussi logique qu’il n’y parait. Il y avait toujours un petit aspect qui m’échappait, mais qui était tellement logique en même temps.
J’ai eu bien du plaisir à découvrir les nombreux chapitres offerts dans Master Detective Archives. Je n’ai pas encore terminé et je compte bien vite tenter de finir le jeu au complet. Autant je trouve le jeu étrange, autant que je peux dire que je l’aime vraiment beaucoup. C’est une aventure très intrigante à vivre avec notre petit Yuma et Shinigami.
Quelques personnages importants
Yuma Kokohead est notre personnage principal dans cette belle aventure remplie de meurtres et de couleurs vives. Désemparé par sa situation, il semble bien s’en tirer même sans souvenir. N’étant jamais seul, ça doit vraiment l’avoir aidé à ne pas s’effondrer.
Il résout des mystères accompagnés d’une déesse de la mort qui fait de lui ce qu’elle désire. Yuma semble avoir un bon sens de la justice et il ne souhaite du mal à personne, même aux meurtriers qu’il rencontre durant son aventure.
Shinigami est une déesse de la mort qui hante Yuma suite à avoir passé un contrat avec elle. Dans le monde réel est une petite entité fantomatique, mais elle possède aussi une apparence humanoïde. Elle agit parfois comme une enfant immature et durant d’autres moments, comme une personne qui aime tout ce qui est gore. Ce qui doit être normal, vu que c’est une déesse de la mort. Elle fait souvent des blagues douteuses à caractère adulte et parfois, on oubliait presque que le jeu est rempli de meurtres plus sanglants les uns que les autres.
Plusieurs mystères planent autour d’elle et de Yuma, dès le chapitre 0, et j’ai bien hâte d’en apprendre plus en continuant mon aventure.
Le Labyrinthe des Mystères
Lorsque notre cher Yuma se retrouve en mauvaise posture, Shinigami lui vient en aide en ouvrant le Labyrinthe des Mystères. Cet endroit est, en résumé, la matérialisation d’un mystère sous forme de Labyrinthe et le fait d’avancer dans le Labyrinthe permet de résoudre le mystère. Il est rempli de questions sans réponses et de personnages qui tentent d’interférer dans l’enquête.
Il suffit de bien réfléchir et de suivre le bon chemin. Lorsqu’il y a une impasse, Shinigami est là pour aider. Il est important au début du jeu de choisir la langue avec laquelle vous êtes le plus à l’aise d’écrire, car parfois vous allez devoir trouver des mots pour continuer d’avancer.
Il y a de nombreux mini-jeux en lien avec la résolution du mystère et selon moi, c’est ce qui rend cette partie du jeu vraiment divertissante. Autant parfois il faut prendre notre temps et bien réfléchir, autant parfois il faut vraiment être rapide et répondre en quelques secondes.
Pour revenir sur les gens qui veulent vous empêcher d’avancer, il suffit de réfuter leur argument et ainsi dissiper la fausse vérité.
Les duels de raisonnement
C’est ce que j’ai eu le plus de difficulté à maitriser dans Master Detective Archives, car c’est une mécanique de « combat » que je n’avais jamais vue.
Pour bien résumer, votre ennemi vous envoie ses arguments qui expliquent la fausse vérité du mystère et Yuma, avec des informations trouvées durant l’enquête, doit réfuter ces paroles. Lorsqu’il trouve un argument qu’il peut réfuter, il la coupe et explique son raisonnement.
Bien évidement, l’adversaire abandonne rarement aux premières réfutations, mais les duels de raisonnement consistent à analyser le mystère et à intégrer les indices découverts pour trouver la vérité et ainsi battre notre adversaire.
En tant que tel, les duels ne sont pas difficiles, il faut simplement éviter les arguments non importants et détruire ceux qui peuvent être réfutés. Le plus difficile, c’est de choisir quel indice utiliser et attaquer au bon moment.
En conclusion
J’ai adoré me creuser la tête pour avancer dans l’histoire. J’ai beaucoup d’admiration pour celui qui a créé ces mystères, car parfois j’ai été surpris de la vérité à la fin du Labyrinthe des Mystères. Je n’étais jamais bien loin, mais parfois, il ne me manquait que de petits détails dans mon raisonnement ce qui à la fin pouvait facilement m’éloigner de la vérité.
Dans le cas où vous êtes le genre de personne à ne pas aimer lire beaucoup de texte dans un jeu, je vous conseille fortement de ne pas essayer Master Detective Archives, car vous n’aimerez probablement pas ça. C’est un jeu avec beaucoup de lecture et de nombreux dialogues. Pour le moment, j’ai eu plus d’exploration et de lecture que de combat, mais dans mon cas, ça ne me dérange pas.
J’ai vraiment apprécié découvrir les nombreux personnages tout aussi intéressants les uns que les autres. J’aime bien Shinigami dans sa manière d’agir. Elle est égoïste et perturbante parfois et j’adore vraiment ça. De plus, ses blagues sont drôles et avec plein de sous-entendus. Il y a tellement de personnages intéressants que j’ai volontairement décidé de ne pas en mentionner dans le texte. Il y en a trop pour n’en nommer qu’un seul. Je vous conseille plus de les découvrir en jeu.
J’ai eu vraiment beaucoup de plaisir à jouer à Master Detective Archives : RAIN CODE et j’espère que vous lui donnerez une chance. Si vous aimez essayer de résoudre des énigmes, vous pourriez être bien comblé dans ce bon jeu.
J’aime
- Les personnages
- L’histoire principale
- L’humour mature, mais quand même subtil
J’aime moins
- Des scènes que j’ai trouvé vraiment inutiles
- La longueur du prologue, mais c’était nécessaire d’être aussi long
- Les icônes dans le menu qui indiquent qu’il y a de nouvelles informations, alors qu’il n’y en avait aucune
La copie de Master Detective Archives : RAIN CODE a été fournie par Spike Chunsoft.
Master Detective Archives : RAIN CODE
Scénario
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie
Une aventure unique !
Un superbe jeu d'exploration et d'interactions avec ses alentours. Il faut prendre son temps pour réfléchir et bien répondre aux énigmes. Les combats de raisonnement y sont intéressants et uniques. Un bon jeu pour passer des heures à lire et résoudre des mystères.