Jardin_Mécanique_Part2

Jardin Mécanique : quand la musique rencontre la bande dessinée

Il y a des formations musicales qui marquent les esprits de par leur créativité ou leur univers. Jardin Mécanique est de ces formations. Un univers très visuel qui oscille entre steampunk et contes de Disney en alliant des rythmes de ballades à des textes abrasifs.

Ce n’était donc qu’une question de temps pour que Jardin Mécanique trouve un nouveau média pour diffuser ses histoires. Le studio Lounak s’est donc associé au groupe pour faire naître l’ouvrage L’asile de St-Iscariote.

L’histoire

Trois anti-héros, Edwidge, Augustache et Camélius, tentent de s’échapper de l’asile de St-Iscariote où ils sont abusés, humiliés et soumis à des traitements illégaux. En plongeant au coeur du labyrinthe qu’est l’asile, ils vont se construire et devenir les protagonistes du groupe Jardin Mécanique.

Critique

L’asile de St-Iscariote se veut comme la genèse du monde et des histoires du groupe Jardin Mécanique. Il n’est donc pas indispensable de connaître le groupe pour plonger dans l’histoire.

D’ailleurs, les non-connaisseurs pourront d’autant plus apprécier la bande dessinée car ils n’auront pas ces attentes. Toutefois, les habitués de Jardin Mécanique seront surement surpris des origines de certaines histoires et du caractère des personnages.

Attardons-nous plus précisément sur l’esthétique de la bande dessinée. Jeik Dion est l’homme derrière l’univers visuel de cet ouvrage. Son nom peut vous dire quelque chose puisqu’il est aussi associé au projet de bande dessinée de Turbo Kid.

Ce que j’avais aimé de Turbo Kid reviens dans L’asile de St-Iscariote. Un dessin agressif et expressif qui traduit clairement la situation et l’ambiance dans laquelle le lecteur est plongé. La case de dessin est parfois complètement explosée et suit le rythme de ce qui se passe dans l’histoire. D’autre fois, on retrouve de beaux rectangles comme pour apaiser la lecture sans pour autant perdre du suspense.

Tout comme dans Turbo Kid, le niveau de violence et d’horreur est assez élevé. La bande dessinée est d’ailleurs déconseillée aux moins de 13 ans. Ne soyez donc pas effrayés par les effluves de sang et les dialogues très explicites.

Pensez-vous sortir indemne de cette bande dessinée ?

À propos de David Brebant

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