Lilo et Stitch : une réimagination en prises de vues réelles merveilleusement réussie

C’est avec grand plaisir et excitation que nous avons accepté l’invitation de Disney Québec d’assister à l’avant-première de la réimagination en prises de vues réelles de Lilo et Stitch. Classique d’animation des Studios Disney de 2002, il s’agit de l’émouvante et rigolote histoire de Lilo, une petite fille hawaïenne solitaire et de
l’extraterrestre fugitif Stitch qui l’aide à réparer sa famille brisée. Cette adaptation a été réalisée par Dean Fleischer Camp, le cinéaste nommé aux Oscars pour le film d’animation  « Marcel the Shell with Shoes On », et met en vedette le talent des acteurs Maia Kealoha, Sydney Elizebeth Agudong, Billy Magnussen, Tia Carrere,
Hannah Waddingham, Chris Sanders, Courtney B. Vance et Zach Galifianakis.

Un attachement particulier

D’abord pour ses grandes valeurs familiales, puis pour son humour, ses images et sa trame sonore, je suis tombée amoureuse du film Lilo et Stitch dès sa sortie en DVD. À l’aube de ma vingtaine, je me souviens l’avoir regardé trois fois d’affilée dans le sous-sol de mes parents.

Quelques années plus tard, alors que j’étais une jeune maman de deux bébés, la personnalité de mon aînée commençait à se dessiner, et j’en ai eu pour mon argent ! Tantôt maternelle avec son petit frère, rêvant d’une grande famille unie malgré ma séparation avec son père, tantôt un véritable petit monstre qui pouvait ressurgir à tout moment, elle incarnait parfaitement l’esprit du film. En plus, sa petite enfance a été durement marquée. J’ai alors commencé à l’appeler ma petite Stitch à moi. Mais, au fond, elle est Lilo ET Stitch.

Avant de partir en public, je la chatouillais sur les côtes et appuyais légèrement sur sa tête en lui disant de rentrer ses morceaux en trop et d’être sage. Aujourd’hui, grande ado de dix-sept ans, elle a gardé son surnom, et il m’arrive encore de lui dire : « Leila, rentre tes petites cornes ! »

Il allait donc de soi que nous découvririons ensemble la réimagination en prises de vues réelles au cinéma, en tête-à-tête. Voici ce que j’en ai pensé en tentant de minimiser les divulgâcheurs.

Lilo et Stitch : aloha ohana

• Studio : Walt Disney Studios
• Réalisateur : Dean Fleischer Camp
• Distribution originale : Maia Kealoha, Sydney Elizebeth Agudong, Billy Magnussen,
  Tia Carrere, Hannah Waddingham, Chris Sanders, et Courtney B. Vance, et Zach Galifianakis
• Genre : comédie, film familial
• Durée : 1h48
• Date de sortie : 23 mai 2025
• Classement : Tous publics
• Page officielle du film 

Synopsis

Lilo, une fillette hawaïenne de six ans, grandit sous la garde de sa grande sœur Nani après la perte tragique de leurs parents. Solitaire et sans amis à l’école, elle fait un jour la rencontre de Stitch, une créature bleue conçue par des scientifiques extraterrestres et exilée sur Terre en raison de son immense potentiel destructeur. Pour se fondre dans le décor, il se fait passer pour un chien abandonné.

Une expérience plus grande que nature

Habituellement, je privilégie la version originale anglaise lorsque j’accepte une invitation à un visionnement de presse. Projeté en matinée devant un très petit comité, j’ai ensuite toute la journée pour réfléchir à mon expérience. Toutefois, pour permettre à mon ado-geek de dix-sept ans de profiter pleinement de l’événement, j’ai exceptionnellement opté pour la traduction québécoise.

La salle était bondée, l’ambiance festive, et parmi les invités spéciaux figuraient nul autre que les voix de Lilo (assise sur le banc juste devant le mien), le légendaire Martin Watier, qui reprenait son rôle de Stitch, ainsi que la doubleuse de la présidente du Grand Conseil, installée juste à côté de moi.

Ma petite Stitch à moi et moi-même avons partagé avec la petite Philomène, huit ans — qui prêtait sa voix à Lilo — l’attente fébrile de voir son nom s’afficher sur grand écran pour la toute première fois. À travers son regard émerveillé et l’émotion palpable de sa famille, nous avons pu savourer toute la magie de Disney dans sa splendeur. Tout un baptême cinématographique pour la jeune fille !

Les grandes différences entre l’originale et la réimagination

Fan inconditionnelle des studios Walt Disney, je suis toujours curieuse de découvrir les réimaginations en prises de vues réelles (voir nos articles sur La Petite Sirène et Blanche-Neige et les sept nains) et je m’amuse à en comparer les versions.

Les personnages

Soulignons d’abord du personnage de Mademoiselle Kakoa, travailleuse sociale, interprété par Tia Carrere, la voix de Nani dans le dessin animé de Lilo et Stitch. Également, les extraterrestres Jumba et Pleakley empruntent un aspect humain.

Une plus grande profondeur

D’une plus grande profondeur que dans le long métrage animé de 2002, nous assistons à la maturation de la relation entre Lilo et Stitch. Ayant mutuellement besoin l’un de l’autre, ils se protègent tout au long de leurs péripéties. La jeune actrice Maia Kealoha, interprète de Lilo, lui a apporté une grande spontanéité remplie de magie. Cela n’est certainement pas son dernier rôle, elle est à surveiller.

La trame sonore

Alors que Elvis Presley était originalement omniprésent, nous n’en entendons que quelques clins d’oeil. Personnellement, cela m’a quelque peu manqué.

L’univers de Lilo et Stitch

Évidemment, j’ai visionné — et ce, à plusieurs reprises — toutes les réimaginations en prises de vues réelles des classiques des Studios Disney. À mon avis, celle de Lilo et Stitch est la plus fidèle à l’originale. Certes, certains éléments ont été modernisés, notamment les accessoires technologiques, et l’histoire d’amour entre Nani, la grande sœur de Lilo, et David est beaucoup plus discrète, mais je n’ai perçu aucun ajout qui dénaturerait le récit.

On retrouve les paysages paradisiaques hawaïens, la dure réalité d’une mère (ou tutrice) monoparentale, la difficulté d’adaptation sociale liée à la différence, ainsi que les valeurs familiales fondamentales. Ici, la diversité n’est pas forcée : Lilo et Stitch se déroule à Hawaï, et les personnages reflètent fidèlement l’apparence des habitants de l’archipel.

En conclusion

Lilo et Stitch m’a fait vivre toute la gamme des émotions. À deux reprises, j’ai pleuré à chaudes larmes et j’ai également rit aux éclats. J’irais même jusqu’à dire que j’ai préféré la réimagination au dessin animé. J’ai adoré l’aspect de Stitch, j’avais envie de le serrer dans mes bras. Il va s’en vendre des peluches de Stitch !