Mais qu’est donc JackQuest : The Tale of The Sword ? JackQuest est un plateformeur 2D rapide de type rétro-pixelisé. Vous y incarnez Jack, un jeune homme qui devra malencontreusement sauver sa bien-aimée Nara des griffes du méchant orc Korg.
- Studio de développement : NXGames
- Éditeur : Crescent Moon Games | Blowfish Studios
- Plateformes disponibles : PS4, Xbox One, Switch, PC
- Plateforme de test : Switch
- Classement : E – Pour tous
- Prix : 12,59$
- Site officiel
- Lien Steam
Dans les dédales du sous-sol labyrinthique, Jack fera la rencontre improbable d’une épée géante dotée d’une âme qui tentera de l’aider à sauver sa douce.
Défiez moult ennemis, de nombreux boss et tentez de progresser dans ce labyrinthe sinueux rempli de casse-têtes, de bonus et d’objets qui vous aideront à progresser tout au long de votre quête.
Le jeu en vaut-il la chandelle ?
JackQuest nage dans les clichés d’il y a des décennies. On parle ici du héros qui doit sauver une demoiselle en détresse kidnappée par un méchant boss. La trame narrative est, quant à elle, aussi inutile que la plupart des plateformeurs de l’époque. Bien que l’épée soit dotée de parole également, ses propos redondants ne sont pas lus à tout moment car, bien souvent, dans le feu de l’action nous n’avons pas le temps de lire ce qui apparaît à l’écran.
Attention, ceci dit… même si le scénario a été utilisé maintes et maintes fois, le jeu demeure néanmoins plaisant à jouer. Certes, ce n’est pas un Dead Cells ou même un The Messenger, où l’intrigue tourne autour du héros sur lequel on s’attache, mais ça demeure sympathique à jouer.
Les contrôles sont très fluides, on acquiert un arc pour les combats à distance, on trouve des bottes pour des double-sauts, etc. Mais le problème principal est que cela ne va pas plus loin que « courir, sauter, double-sauter et attaquer ». Même au niveau des combats, vous n’aurez rien d’autre à faire que de trancher vos ennemis à l’épée ou les transpercer de vos flèches. À la limite, vous pouvez aussi utiliser les pierres pour faire une attaque en vrille avec votre lame. Cela dit, ne pensez pas pouvoir frapper vers le haut ou planter votre épée vers le bas. Sur ce point, même The Legend Of Zelda 2 : The Adventure of Link avait une longueur d’avance.
La seule grande difficulté trouvée dans ce jeu est au niveau de la santé. Lorsque vous mourez, non seulement vous ne revenez pas en vie avec toute votre santé, les potions de soins sont quasiment impossibles à trouver. Sinon, il faut en acheter aux marchands que l’on trouve sporadiquement un peu partout mais avec la difficulté d’obtention de « monnaie », les coûts sont parfois exorbitants.
L’aspect visuel a aussi quelques petites lacunes. Entre autres au niveau des petits ennemis qui surgissent du sol ainsi que leurs projectiles qui sont souvent impossibles à distinguer des effets de particules à l’écran. Tout cela contribue à rendre les dommages accessoires que vous subissez plus communs et moins chers. Alors qu’un jeu comme Dark Souls est mécaniquement difficile, le processus de mort et de rejeu est atténué par la notion que vous apprenez et vous améliorez constamment. Dans JackQuest, l’échec est souvent aléatoire, inutile et frustrant.
Au final, le jeu aurait pu être un excellent plateformeur 2D mais est malheureusement médiocre dans l’effort placé par son concepteur, surtout dans la recrudescence des Metroidvania actuels. Il demeure néanmoins ni bon, ni mauvais.
JackQuest : The Tale Of The Sword
Scénario
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie
Bien mais aurait pu être mieux
Contrôles fluides, mais lacunes visuelles et santé difficile... Il en manque un peu à JackQuest : The Tale of the Sword pour être un incontournable.