Devour – Ne la laissez pas vous avoir ! Sinon priez …

Devour est un jeu d’horreur de style survie en coopératif, mais qui offre une option pour jouer seul. Alors que le jeu en mode solo ne fait pas l’unanimité, le mode coopératif en a charmé plus d’un. Ce jeu est sorti le 28 janvier 2021 et il a déjà reçu quelque mises à jour pour ajouter du contenu. Un bon jeu d’horreur qui offre son lot de cris et de sursauts. Comme chaque partie est unique, les différentes séances de jeu peuvent toujours vous surprendre.

  • Studio de développement : Straight Back Games
  • Éditeur : Straight Back Games
  • Plateformes disponibles : PC
  • Plateforme de test : PC
  • Classement : M
  • Prix : 5,69$
  • Site officiel du jeu
  • Page Steam du jeu

Bref résumé

En 2004, Anna Puerta devient chef du culte Les veilleurs d’Azazel et devient obsédée à l’idée d’invoquer le démon Azazel.  Pendant deux ans, elle expérimenta des rituels anciens qui se trouvaient dans de vieux bouquins. Elle voulait fortement réussir son objectif. En 2006, après plusieurs semaines où Anna fut déclarée disparue, certains de ses fidèles membres de cultes se sont regroupés chez Anna. Ils avaient peur que celle-ci ait réussi son invocation, mais que quelque chose de mal se soit produit en même temps.

Devour offre quelque fins différentes selon comment la partie se déroule. Effectivement, en cas d’échec, il existe quelques cinématiques différentes. 

Les personnages

Anna Puerta est la chef du culte démoniaque Les veilleurs d’Azazel. Un beau jour, elle décida de pratiquer un rituel prescrit, se croyant assez forte pour contrôler le démon chèvre ce qui ne fonctionna pas correctement. Anna fut possédée par Azazel lui-même. Son seul but, maintenant, est de vous trainer en enfer.

Les joueurs incarnent des membres fidèles de la secte démonique Les veilleurs d’Azazel qui tente tant bien que de mal d’exorciser Anna et survivre à cette horrible expérience. Devour offre quelques personnages de nationalité, d’âge et de sexes différents pour tout les goûts. Il est aussi possible de personnaliser son personnage avec des robes de cultes différentes déblocables en réussissant différents prérequis.

Devour

La maison d’Anna

Le but du jeu est d’exorciser Anna qui est possédée par Azazel. Pour compléter une séance, il suffit de sacrifier dix chèvres. Est-ce que c’est aussi simple ? Bien sûr que non !

Premièrement, Anna n’est pas très coopérative à l’idée d’être exorcisée alors au long de la partie, pour chaque nouvelle chèvre sacrifiée, elle devient de plus en plus en colère. Parfois, elle commence à courir sans prévenir et elle vous attrape pour vous blesser et vous transporter loin dans sur la propriété, soit dans la maison ou bien à l’extérieur. Il est possible d’arrêter parfois Anna en utilisant la lampe ultraviolette en votre possession, mais ce n’est pas efficace très longtemps.

Deuxièmement, comme si Anna n’était pas assez effrayante, il y a des démons qui tentent de vous arrêter. Ils vous attrapent et vous rendent incapable de continuer à moins que quelqu’un ne vous vienne en aide. Il est possible de les faire disparaitre définitivement à l’aide de la lampe UV, mais ils réapparaissent toujours plus rapidement après chaque chèvre sacrifiée.

Troisième, le jeu offre une intelligence artificielle assez complexe qui fait en sorte que l’emplacement des clefs et des chèvres demeure aléatoire. Cela offre une certaine diversité dans le jeu.  L’expérience de jeu demeure assez similaire d’une partie à l’autre­, mais grâce à l’intelligence artificielle du jeu Devour, chaque partie reste unique, car les objets ne sont jamais au même endroit.

Devour

L’asile

Le deuxième chapitre de Devour se passe dans un asile où a été internée Molly, une des adeptes du culte Les veilleurs d’Azazel. Elle se fait interner suite à l’évènement dans la maison d’Anna. Tout ne se passe pas bien pour Molly là-bas. Elle entend des choses et subit de dures traitements de chocs électriques. Elle devint de plus en plus folle jusqu’au jour où elle décida de reproduire un rituel pour faire renaitre Azazel.

Ses amis proches se dirigent rapidement à l’asile pour réparer ses erreurs. Comme dans le chapitre un, il faut attirer dix sacrifices, qui, dans cet asile, sont des rats, et il faut les faire électrocuter à l’aide de fusibles électriques.

Devour

Les niveaux de difficulté

Il existe quatre niveaux de difficulté différents. Le mode normal, le mode difficile, le mode cauchemar et le mode solo. Le mode multijoueur offre la possibilité d’utiliser un micro pour communiquer en jeu et il est possible de faire varier les voix des autres joueurs selon la proximité et une option où la coalition est présente. La coalition peut facilement vous mettre dans le pétrin.  En mode normal, les membres du cultes démonique Les veilleurs d’Azazel possèdent une lampe qui offre un rayon lumineux ordinaire et un rayon lumineux ultraviolet. Le rayon ultraviolet a une jauge d’utilisation limitée, mais ne vous inquiétez pas, elle se recharge.

Le mode de difficulté difficile ressemble beaucoup au premier, mais avec une jauge d’ultraviolets beaucoup plus petite. Ce qui rend le jeu plus difficile, car s’il y a plusieurs démons, ça peut devenir rapidement un gros problème.

En mode cauchemar, c’est très difficile. Il n’y a pas de lampe ultraviolette alors il est impossible de faire disparaitre les démons. Il devient difficile de voyager dans la maison, car souvent ils vous bloquent le passage et vous obligent à trouver un nouveau chemin. Dans ses trois modes multijoueur, il demeure possible de se faire relever par un coéquipier lorsque vous êtes au sol. La partie se termine si toutes les personnes en jeu se retrouvent au sol.

Le mode solo, comme indiqué, implique que vous êtes seul dans la maison d’Anna, mais vous avez une lampe ultraviolette. La partie se termine au moment où vous vous faites attraper. Il n’est pas possible de se relever par soi-même. C’est le mode le plus difficile.

Les graphismes et la bande sonore

Les graphismes du jeu Devour sont quand même assez beaux. La maison est grande et bien faite. Anna est bien réalisée et elle est terrifiante. L’ambiance générale est totalement effrayante. Plusieurs éléments ordinaires dans la maison ajoutent un bel effet épeurant au jeu comme le bruit d’une horloge, une vieille télévision qui grince, le plancher qui craque, pour ne nommer que quelques exemples. Tout dans le jeu amplifie l’ambiance.

Devour

Conclusion

Devour demeure un bon jeu d’horreur de survie. Il offre une belle expérience de jeu à ceux qui veulent lui laisser une chance. L’équipe de conception aime nous tenir au courant de leur travail sur la page Steam. Pour le moment, Devour a déjà eu le droit a une mise à jour ajoutant une nouvelle partie d’histoire. Ces informations me rendent impatiente de voir la suite. Toutefois, je trouve navrant la mauvaise traduction entre l’anglais et le français. C’est très différent, au point de dire que ce sont deux histoires différentes. Les dates sont incorrectes et les informations aussi.

Le jeu n’est pas très dispendieux et pour le prix, je le trouve très bien. J’ai eu beaucoup de plaisir à y jouer avec mes amies et même avec des inconnus. J’ai hâte que le jeu continue de se développer, car ce n’est pas long avant qu’on ait compris le principe et que le jeu devienne trop facile. Malgré tout, j’apprécie fortement Devour et son ambiance terrifiante.

J’aime

  • Le mode coopératif
  • Les différents niveaux de difficulté

J’aime moins

  • Le mode solo
  • La traduction de l’anglais au français incorrecte

La copie de Devour a été achetée par la rédactrice.

Devour

Scénario
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie

Surprenant

Un bon jeu d'horreur qui offre quelques surprises à ceux qui veulent bien l'essayer.

À propos de Mélijade Poisson

Je suis une jeune femme qui adore l'univers geek depuis toujours. J'aime tout particulièrement les jeux vidéo, les jeux de société et mes oiseaux chéris ! Autant j'aime passer mon temps libre en jouant à des jeux vidéo, autant que je peux prendre le temps de visionner des films ou une bonne série ! J'aime aussi m'installer confortablement et lire des mangas et des bandes dessinées.

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