Couverture de We only find them when they're dead
We only find them when they're dead est une toute nouvelle série de Al Ewing. (Source: Boom! Studios)

We Only Find Them When They’re Dead : viser vers les étoiles

BOOM ! Studios fait présentement du bruit dans le monde des comic books. Beaucoup de bruit. On vous parlait récemment de Seven Secrets, la nouvelle série de Tom Taylor publiée chez BOOM !. Nous sommes aussi revenus sur ce que l’éditeur fait avec la franchise des Power Rangers. BOOM ! Studios continue sur sa lancée avec We Only Find Them When They’re Dead #1. Voici notre critique du premier numéro.

  • Éditeur : BOOM ! Studios
  • Scénario : Al Ewing
  • Illustrations : Simone di Meo
  • Couleurs : Mariasara Miotti
  • En magasin le 2 septembre 2020
We only find them when they're dead Boom
We Only Find Them When They’re Dead est déjà la série la plus commandée pour l’éditeur (Source : BOOM ! Studios)

Un nouveau record

La lancée de BOOM ! Studios n’est pas une vue de l’esprit et l’engouement pour We Only Find Them When They’re Dead en est une preuve. En effet, jusqu’à présent, c’est Seven Secrets #1 qui détient le record du plus grand nombre de copies vendues pour l’éditeur. Vieille d’à peine deux semaines, cette marque sera largement dépassée par l’idée originale de Al Ewing (Immortal HulkEmpyre). Bien que les éditeurs ne fournissent que rarement les nombres précis de copies imprimées ou vendues, des experts évaluent que Seven Secrets #1 a vendu environ 60 000 copies. We only find them when they’re dead #1 ? Quelque chose comme 75 000. Dans le monde du comic book indépendant, ce sont des nombres gigantesques, d’une échelle quasi cosmique.

Une ressource rare

We Only Find Them When They’re Dead plonge le lecteur au XXIVe siècle. Dans cet avenir lointain, toutes les ressources de la Terre et spatiales ont été exploitées. Jusque-là, tout va bien. Personne n’est trop surpris. Cependant, les humains ont trouvé une nouvelle manne à exploiter : des dieux.

La première page de We only find them when they're dead
We Only Find Them When They’re Dead lance le lecteur rapidement dans le vif du sujet. (Source : BOOM ! Studios)

Le lecteur suit les aventures de l’équipage du capitaine Georges Malik à bord de son vaisseau, le Vihaan II. La troupe est justement formée de mineurs de dieux. Or ils ne sont pas les seuls. Ils doivent faire face à une compétition toujours plus féroce de mineurs à la recherche de leur subsistance : de la chair de dieux morts. Tout ce beau monde est soumis à une réglementation que des gendarmes spatiaux s’occupent de faire respecter. Ces derniers ne sont pas là pour rigoler !

Les occasions rentables se font de plus en plus rares pour l’équipage du Vihaan II. Conséquemment, le capitaine propose une nouvelle approche. Celle-ci est révélée à la toute dernière page du premier numéro. Cette finale fera revenir de nombreux lecteurs pour la suite.

Un style d’illustration à la hauteur

Le défi pour les artistes dans cette série est de taille : être autant en mesure de donner vie à une histoire hautement humaine que d’illustrer des paysages spatiaux futuristes. Néanmoins, l’italien Simone Di Meo (Champions, Mighty Morphin Power Rangers) a répondu présent. Sa mise en scène de l’action dans l’espace est spectaculaire et pleine de vie. Parallèlement, son rendu des personnages permet au lecteur de bien les distinguer. C’est un élément important dans ce genre de série. En fait, un illustrateur aurait pu être tenté de mettre tous ses efforts dans l’action, au détriment de l’histoire et des dialogues. Simone Di Meo ne tombe pas dans ce piège.

Du côté des choix de couleurs, on reconnait quelque peu la palette des différentes séries Power Rangers. Ce n’est pas un problème en soi puisque cela devient peu à peu la signature visuelle de BOOM ! Studios.

Est-ce parfait ? Certainement pas. J’ai dû me fier au dialogue et relire pour bien comprendre une scène. Effectivement, la mise en scène laissait à désirer. Toutefois, je ne suis pas du genre à chercher des poux !

L’illustrateur montre tout son talent dans cette page.

Un dieu décédé dans We only find them when they're dead
Les protagonistes sont à la recherche de dieux décédés dans We Only Find Them When They’re Dead. (Source : BOOM ! Studios)

Mon verdict

Les histoires galactiques et futuristes tombent pile poil dans mes cordes. Cependant, encore faut-il que l’histoire soit intéressante et que le scénario soit solide. C’est en plein ce que livre We Only Find Them When They’re Dead.

À la fin du premier numéro, j’aurais aimé pouvoir poursuivre avec le deuxième et même le troisième. C’est entre autres grâce aux talents de scénariste de Al Ewing qui laisse le lecteur sur une finale emballante.

En d’autres mots, donnez une chance à cette idée originale !

Le tome 1 de cette nouvelle série est en boutique depuis le 2 septembre !

J’aime

  • Une histoire aux proportions cosmiques
  • Des illustrations spectaculaires
  • Une prémisse pleine de promesses

J’aime moins

We Only Find Them When They're Dead #1

Texte, narration et scénario
Illustration
Impression générale

Bon !

J'attendais cette série depuis quelques semaines déjà et ses créateurs ont récompensé ma patience. Une histoire emballante, des illustrations spectaculaires, une finale captivante...tout est en place pour cette série.

À propos de Christopher C. Jacques

Aspiré dans la culture geek à l'âge de 12 ans, je suis devenu un vrai de vrai geek. Mes passions dans l'ordre: Star Wars (évidemment), les comics (DC, Marvel, indies), les conventions et les films.

Aussi à voir...

Lore Olympus

Lore Olympus : Tome 05 – Des papillons dans le ventre

Si vous saviez ! Je ne suis pas une grande adepte des bandes dessinées, mais celle-ci… ! …

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.