Le confinement a été difficile pour tout le monde, c’est bien connu. On s’est ennuyé de notre liberté d’autrefois, des terrasses, restaurants et des soirées entre amis. Personnellement, je n’ai pas détesté le petit coup de pied à la routine, mais je me suis ennuyé d’aller au cinéma. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je dis souvent qu’il n’y a rien de mieux sur terre qu’être dans une salle de cinéma à regarder un bon film. C’est d’ailleurs inscrit dans mon profil au bas de l’article. La bonne nouvelle c’est que les salles seront de nouveau disponibles aux cinéphiles, et ce, à compter de vendredi le 3 juillet.
Un printemps difficile
Les derniers mois ont été ardus pour beaucoup d’entreprises. Malheureusement, certains établissements ont dû fermer leurs portes, d’autres, par contre, ont trouvé des moyens différents pour rester en affaires. C’est le cas de plusieurs cinémas comme le Cinéma du Parc qui ont offert un catalogue en ligne pendant la pandémie. Les spectateurs avaient accès à des films dans le confort de leur salon moyennant le prix d’un billet. Je suis d’accord, ce n’est pas le meilleur des scénarios, mais c’est tout de même une belle consolation.
Une expérience différente
Une chose est certaine, l’expérience cinéma risque d’être un peu différente de ce à quoi nous avons toujours été habitués. Comme pour tout le reste, les règles de distanciation et d’hygiène devront être respectées. On peut d’ailleurs lire en ce moment un mémo en entrant sur la page web des cinémas Guzzo stipulant les changements apportés à la formule habituelle :
• Garder une distance de 2m dans les aires communes ;
• Dans les salles de cinéma, laisser au moins deux sièges libres entre chaque groupe/famille. Par contre, toutes les rangées peuvent être occupées ;
• Jeter les verres usagés, les emballages de friandises et de maïs soufflé dans les poubelles ;
• Maximum de 50 personnes par salle de cinéma ;
• Désinfectant disponible à l’entrée.
Alors, vous en pensez quoi ? Le spectateur derrière vous n’est vraisemblablement pas à deux mètres de distance, ça vous dérange ? Et s’il se met à tousser ? Allez-vous être capable d’apprécier ? Pour ma part, je me dois de tenter l’expérience. Comme pour tout le reste depuis le confinement, j’ai besoin d’un temps d’adaptation. J’ai pris le métro une bonne dizaine de fois depuis un mois, avec un masque et du désinfectant, certes, mais j’avoue que les premières fois étaient stressantes. Les établissements devraient-ils obliger le port du masque ? Avec le maïs soufflé, ça risque d’être un bon défi. Le nombre de spectateurs restreint limitera certainement le risque de contamination, mais est-ce que ce sera suffisant pour assurer leur survie ? Il faut y penser, l’impact sera plus grand pour les petites salles qui présentent des films d’auteurs. Vont-elles survivre à un auditoire de 20 ou 30 spectateurs ? Le temps nous le dira.
Un cadeau pour la saison estivale
Pour conclure sur une note positive, la marque NOUS/MADE vous fait un beau cadeau. Cette organisation a pour mandat de souligner le travail des créateurs de chez nous dans le domaine du cinéma, de la télévision, des jeux vidéo et du divertissement numérique. Elle vous offre la possibilité d’assister à des projections gratuites en plein air cet été à travers les ciné-parcs du pays. Deux de ses projections auront lieu au Québec. Entre autres, vous pouvez voir le film de science-fiction L’arrivée (The Arrival) du québécois Denis Villeneuve au Ciné-Parc Orford à Sherbrooke. Les pages de notre amour (The Notebook) de Nick Cassevetes, est aussi proposé. Le drame romantique a été filmé au Canada. Il met en vedette les acteurs Ontariens Ryan Gosling et Rachel McAdams. Il sera présenté au Ciné-Parc Belle Neige à Val-Morin plus tard dans l’été.
Ne me cherchez pas en fin de semaine, je serai au cinéma !
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