Light Fall, un petit jeu fait par la compagnie Bishop Games à Québec, vous met dans la peau d’un petit personnage aux airs ombragés, d’une silhouette aux yeux blancs et brillants. Il n’a aucune idée de qui il est et seul un vieux hibou grincheux et curieux, Stryx (interprété par Réal Bossé), peut l’aider dans son voyage pour retrouver son identité perdue dans le monde de Numbra.
Cela m’a immédiatement fait penser à Limbo et à Ori and the Blind Forest, mais en un peu plus sympathique.
- Studio de développement : Bishop Games
- Éditeur : Bishop Games
- Cote ESRB : E
- Prix : 16.99$ sur Steam
- Plateforme de test : Nintendo Switch (aussi disponible sur PC et Mac)
Light Fall, juste un « jeu de plateforme » ?
Afin de découvrir qui il est, notre petit ami doit naviguer dans un monde de pièges diaboliques et de sauts parfaits. Ceci dit, il a plus que simplement sprinter et sauter à sa disposition puisque, très tôt, vous découvrirez une boîte magique appelée « Shadow Core » qui semble presque attirée par notre courageux petit personnage.
Cette boîte lui donne la possibilité d’invoquer jusqu’à quatre plateformes à volonté, avec une pression rapide sur le bouton de saut une fois dans les airs. Jusqu’à quatre d’entre elles peuvent être utilisées avant que vous n’ayez besoin d’atterrir sur le sol. Tout au long du jeu, d’autres utilisations de cette boîte seront dévoilées, comme la possibilité d’en faire flotter une devant un laser mortel pour passer ou même alimenter certaines machines, tourner des rouages et même faire fonctionner un bateau.
Que retrouvons-nous dans ce jeu ?
Des cristaux de couleur jaune et bleu se trouvent de part et d’autre dans les différents niveaux du jeu. Il n’est pas nécessaire de les récupérer, mais pour certains… ce sera le petit plus qui fait qu’ils croiront avoir bien investi leur argent.
Pour tous les autres, l’histoire est bonne à suivre, mais votre progression ne peut pas toujours se dérouler sans heurt. Le design des niveaux est à la fois intelligent et diabolique, mais c’est souvent amusant aussi. Vous pourriez mourir plusieurs fois, mais vous aurez envie d’essayer à nouveau de toute façon.
Les points faibles ?
Le problème principal ici, cependant, est qu’il y a parfois des étirements étrangement longs entre les points de contrôle, vous laissant trop de choses à faire. Cela devient un problème particulièrement important dans le monde final, où il y a des zones entières que vous aurez besoin de compléter sans un point de contrôle.
La pire chose à ce sujet, c’est que le niveau de difficulté augmente tellement à ce stade, le jeu commence à perdre tout son sens de l’amusement et il devient rapidement une corvée.
Pendant les trois quarts de Light Fall, j’étais complètement absorbé par son mélange de plateformes et d’énigmes. L’histoire était engageante et je commençais à me demander où elle irait ensuite, et comment tout était présenté dans ce merveilleux style 2D avec les silhouettes contre de belles toiles de fond simples.
C’est juste dommage que le dernier quart du jeu soit si mal exécuté, parce qu’il laisse vraiment un goût amer dans la bouche.
Ceci dit, le jeu est superbe, très plaisant à jouer et l’ajout d’un mode « Speedrun » rend ça encore plus excitant, car vous pouvez confronter le fantôme des autres joueurs et tenter de les battre, et ce, très souvent, à quelques centièmes de secondes près.
Le code du jeu a été fourni par l’éditeur.
Light Fall
Scénario
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie
Un jeu génial et plaisant !
Un petit jeu québécois avec quelques défauts mais encore plus de qualités.