Adieu, mon utérus

Découverte manga : Adieu, mon utérus

Adieu, mon utérus, c’est une histoire vraie et humaine. On suit l’histoire de Yuki Okada, l’auteure derrière ce manga, et son cheminement suite à la nouvelle qui a radicalement changé son quotidien : son diagnostique d’un cancer de l’utérus. Ce titre, qui aurait pu être plutôt sombre vu sa thématique est, finalement, très coloré et léger. Adieu, mon utérus est un récit rempli d’espoir et qui mérite d’être découvert.

  • Titre original : Sayonara Shikyu
  • Dessin : Yuki Okada
  • Scénario : Yuki Okada
  • Éditeur VF : Akata
  • Année : 2020
  • Type : Josei
  • Genre : Tranche de vie
  • Nombre de tome : 1
Adieu, mon utérus
Voici la couverture du manga : Adieu, mon utérus de Yuki Okada.

Synopsis

Yuki Okada, à 33 ans, avait tout pour être comblée : mariée et heureuse, mère d’une petite fille, et exerçant le métier qu’elle aime – autrice de mangas. Aussi, quand elle consulte son médecin pour un simple retard de règles, elle ne se doute pas de la terrible nouvelle qui l’attend : malgré son jeune âge, elle développe en effet un cancer du col de l’utérus. Chamboulée et perdue, elle ne saura d’abord pas comment réagir, et affronter cette épreuve que la vie lui impose… Pourtant, très vite, elle comprend qu’il lui faudra faire des choix. Mais entre les avis de ses proches et du corps médical, comment savoir ce qu’elle souhaite vraiment ?

Critique

Adieu, mon utérus est un récit autobiographique de la lutte contre le cancer de la mangaka Yuki Okada. Celle-ci aborde, dans cet ouvrage, la thématique difficile qu’est la maladie. Elle nous raconte son expérience dans un style graphique très mignon qui rend le manga accessible à tous. Elle explique comment la maladie change le quotidien, ses traitements, ses dialogues avec les médecins ainsi que la réaction de ses proches face à ce lourd cheminement.

En lisant le titre du manga, on pourrait penser qu’il s’agit d’une œuvre sombre qui a pour but de nous faire verser des larmes. En réalité, le but de cette histoire est, au contraire, de donner de l’espoir et d’apporter une touche positive à cette maladie car malgré les mauvais moments, l’auteure nous parle des points positifs et de ce qui lui donnait envie d’avancer. Elle expliquait que pour sa fille, elle se devait d’affronter cette maladie afin de pouvoir revenir auprès d’elle. Elle tentait aussi de garder le sourire et de rester positive afin de ne pas angoisser son mari qui avait une lourde charge de travail et qui emmagasinait déjà beaucoup de stress au quotidien.

Ce n’est parce qu’une personne se fait diagnostiquer un cancer que cela veut forcément dire qu’elle va mourir. Elle doit affronter la maladie et se battre afin de guérir. C’est ce qui pourrait le mieux résumer le récit de la mangaka. En lisant Adieu, mon utérus, nous n’avons pas de difficulté à nous attacher à Yuki Okada. Ses réactions décrites ainsi que celles de ses proches sont authentiques. Ses questionnements et les explications apportés par les médecins sont, eux aussi, vrais et pertinents.

J’ai adoré le message d’espoir véhiculé dans ce manga. Ce fut une lecture réellement enrichissante.

« De façon à ne pas faire peser plus de soucis sur les épaules de mon mari, je veillais à être toujours joyeuse, comme si de rien n’était, trois jours avant que je ne sois hospitalisée… »

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Hiraeth, la fin du voyage concernant les propos sérieux abordés de manière légère.
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En conclusion

Adieu, mon utérus aborde le sujet du cancer de l’utérus d’une manière douce et accessible à tous. Malgré une thématique qui pourrait sembler sombre, le caractère coloré de Yuki Okada ainsi que ses dessins mignons. L’histoire est racontée d’un point de vue positif et réconfortant. Elle explique, bien sûr, aussi les côtés négatifs de la chose. J’ai trouvé ce manga rempli d’espoir. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Yuki Okada a décidé d’écrire ce récit, à la base. Justement, elle expliquait qu’elle aurait aimé lire ce genre d’histoire lorsqu’elle était, elle-même, hospitalisée. Je pense donc qu’il peut s’agir d’une œuvre intéressante à lire pour les personnages qui ont reçu le diagnostic du cancer de l’utérus ainsi que pour leurs proches.

J’aime

  • Le message véhiculé
  • Le fait qu’il s’agisse d’une histoire vraie
  • La thématique sombre qui est atténuée par la personnalité pétillante de la mangaka ainsi que par ses dessins mignons

J’aime moins

  • Les dessins qui ne sont pas à mon goût même si je comprend l’utilité de ce coup de crayon rond et mignon

La copie d’Adieu, mon utérus a été prêtée par Anipassion-J.

Adieu, mon utérus

Texte, narration et scénario
Graphisme
Impression générale

Une histoire si réelle...

Un manga basé sur l'histoire vraie qu'a vécue la mangaka lorsqu'on lui a diagnostiqué un cancer de l'utérus... Vous ne pourrez qu'être touchés par ce titre aux dessins légers qui adoucissent un peu le thème sombre du manga.

À propos de Jessica Côté Acteau

Mon côté geek est né très tôt. C'est avec Ash, le dresseur de Pokémon et Sakura, la chasseuse de cartes que j'ai grandi. J'étais déjà une grande amatrice de l'animation japonaise et ça m'a suivi de l'enfance à l'âge adulte. Ma passion pour les jeux vidéo a, quant à elle, débuté au même moment. Armée de mon Game Boy Color, j'étais déjà une grande dresseuse de Pokémon, à l'époque ! C'est néanmoins la série The Legend of Zelda qui m'a fait tomber en amour avec le gaming. Depuis, qu'il s'agisse de jeux ou de japanimation, j'en mange tous les jours.

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