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Après un épisode placé sous le signe de l’humour, l’épisode 3 de TWD se focalise sur Daryl et Dwight. Sur fond de musique hypnotisante, The Cell nous offre cette semaine une vision plus approfondie des hommes de main de Negan.
Alerte aux divulgâcheurs !
The Walking Dead Saison 7 Épisode 3 : The Cell
Who’s the boss ?
Dès les premières minutes, on suit le personnage de Dwight, ou D, dans son quotidien. On voit à travers lui la communauté de Negan, The Saviors. Entre violence et servitude, Dwight tire son épingle du jeu en s’occupant de ses affaires, ou de son sandwich. L’utilisation du montage, les répétitions des mouvements, donnent le sentiment que l’antagoniste survit. Il exécute ses tâches, tout en étant témoin de la violence environnante. Toutefois, j’ai perçu un malaise de celui-ci dès le début. Dwight pourrait bien être plus qu’un antagoniste.
Évidemment, ces premières minutes nous mènent à notre cher archer. Dwight est le gardien de Daryl. Ce dernier attend nu, nourri de nourriture pour chien entre deux tranches de pain rassis. Rongé par la mort de ses amis, et harcelé par une musique entêtante, Daryl n’a jamais étant autant affaibli. Il se voit probablement coupable de la mort de Glenn (comme pas mal d’internautes lui reprochent, ce qui est ne me semble pas justifié).
The Saviors, une communauté cruelle
The Cell signe le petit retour de Sherry. Je l’avoue, j’avais un peu oublié qui elle était. En bref, c’est l’ex-femme de Dwight, désormais amante de Negan. Je ne sais pas vraiment si elle a eu le choix, car les hommes ont la possibilité de choisir une femme. D’ailleurs, elles n’ont pas vraiment leur mot à dire si j’ai bien compris. Avec sa robe et ses boucles d’oreilles assorties, Sherry ne doit plus vraiment participer à l’apocalypse. Eh bien oui, il faut bien récompenser les soldats. Charmant.
On retrouve à nouveau l’idée de l’omnipotence de Negan, il fait ce qu’il veut et avec qui il veut. Ses hommes doivent s’agenouiller dès sa présence, tel un roi, mais pas sympathique comme Ezekiel.
« You could be like them… or me… or them » – Dwight
L’antagoniste prévient Daryl, il va falloir faire preuve d’intelligence pour s’en sortir. Avec cette phrase, on se rend compte que Dwight ne cautionne pas tout. Il s’est soumis pour sa survie. Je me demande ainsi si celui-ci n’est pas en réalité une version différente de Daryl. En effet, il est tout à fait possible que l’archer soit devenu similaire à Dwight s’il était resté avec son frère Merle.
La soumission des autres
Bon la porte ouverte, on l’a tous venu venir ; c’était un piège. C’est sûr qu’avec cette musique agaçante, on aurait tous pris notre chance et essayé de partir. Mais, Daryl aurait dû s’en rendre compte, surtout après l’intervention de Sherry, qui semble être une future alliée possible.
« Who are you ?
-Negan
-You see that ? I am everywhere »
Ce passage était magique. La soumission de ces hommes à Negan est impressionnante. D’ailleurs, l’identité effacée est présente jusque dans les costumes très bien pensés. En effet, Daryl est affublé d’un chandail à la lettre A, tout comme les autres « esclaves ». Une lettre les désigne afin de leur ôter leur identité jusqu’au prénom pour devenir Negan. Une chose est sûre, il est toujours aussi stressant et le jeu d’acteur autant excellent.
Le vrai visage de Dwight apparaît lorsqu’il retrouve l’échappé. Dans une scène similaire à celle de Rick et sa famille agenouillée, l’homme préfère encore mourir plutôt que de retourner voir Negan. Finalement, Dwight l’abat, par pitié, par résignation.
L’insoumission de Daryl
Brisé psychologiquement, on pense pendant un instant que notre protagoniste va se soumettre. Negan lui raconte alors l’histoire de Dwight et comment Sherry est devenue sa propriété. L’antagoniste a donc fini par se soumettre. Cependant, son regard tout au long du récit en dit beaucoup sur sa rancoeur. Je me demande si Dwight ne va pas être un personnage très important dans la chute de Negan.
Évidemment, l’ennemi finit par demander à Daryl s’il va les rejoindre. Notre archer ne pliera donc pas. De retour dans sa cellule, on se doute que son avenir ne va pas être rose.
