Série Onivers – Sylvion, la guerre de la forêt

Cet article est le deuxième de la série de quatre portant sur les jeux de l’Onivers, de Shadi Torbey. Pour voir le reste de la série :

Article #1 : Onirim
Article #3 : Castellion

Sylvion est, à mon avis, le meilleur de la série. Sorti en 2015, il offre deux modules intégrés, qui permettent une incrémentation progressive de la quantité de contenu. Chaque module ajoute à la fois des pouvoirs au joueur et de nouvelles embûches à battre. Le jeu est essentiellement composé de trois decks de cartes. Le premier, la forêt, agit à titre de pointage et de plateau de jeu. Le deuxième, les protecteurs de la forêt, sont des cartes qui serviront au joueur afin de se protéger des Flammes, qui constituent elles le troisième deck.

  • Nombre de joueurs : 1-2
  • Durée : 30 minutes
  • Auteur : Shadi Torbey
  • Éditeur : Filosofia
  • Année : 2015

 

sylvion boite

Repousser les flammes

Le but du jeu est de protéger la forêt en repoussant les vagues de flammes, appelées Élémentals. Pour ce faire, le joueur déploie des cartes Fontaines (pour la protection) et Arbres (pour la revitalisation), parfois aidé par des Animaux (pouvoirs spéciaux). Or, Sylvion est avant tout un jeu de gestion de main : pour jouer une carte, il faut en défausser un nombre correspondant au coût. Il devient donc impératif d’éviter les faux pas et d’optimiser les placements. Contrairement à Onirim, la version de base fait davantage office de tutoriel. On prend un paquet pré-constitué de Fontaines et d’Arbres, puis on affronte les Élémentals, sans que ceux-ci n’aient accès à leurs pouvoirs. Il faut simplement repousser les forces du mal. Une fois toutes les flammes hors-jeu, on gagne. Simple, mais insuffisant.

Le joueur sera vite prêt à affronter des périls plus importants en passant au jeu avancé ou en ajoutant les modules. Ainsi, l’ennemi devient de plus en plus puissant, notamment parce qu’il obtient des cartes Soutien (pouvoirs spéciaux). Par exemple, un pouvoir oblige le joueur à jeter des cartes de manière permanente, éliminant du même coup certaines possibilités stratégiques. Aussi, le jeu avancé permet d’ajouter une des mécaniques les plus intéressantes du jeu : le deck-building. En effet, le joueur peut constituer son deck de jeu en suivant une méthode particulière de sélection. Cet aspect permet une rejouabilité impressionnante. Après tout, si le joueur a perdu sa première partie, c’est parce qu’il n’avait pas les bonnes cartes, sûrement pas à cause de ses choix tactiques douteux !

Appréciation générale

Bref, une fois tous les modules ajoutés, Sylvion se déploie véritablement à son meilleur. C’est de cette manière que je le joue, et le rejoue. En ce sens, il est aussi celui de la série à offrir l’expérience coopérative à deux joueurs la plus intéressante et immersive : cette fois, les cartes à jeter sont celles de son coéquipier. Il faut donc savoir bien se coordonner !

Page officielle | Page BoardGameGeek

Sylvion

Graphisme
Matériel
Thématique
Mécanique
Plaisir

Divertissant

Sylvion est mon favori de la série. Efficace, stratégique, il mêle un deck-building basique à une gestion de main élaborée. Je recommande !

À propos de Charles Mercier-Paquin

Je suis historien, technophile, voyageur et passionné de jeux de société. Je suis tombé très jeune dans le plaisir des jeux, mais c'est véritablement le fameux Colons de Catane qui m'a ouvert à cet univers ludique. Dix ans plus tard, les jeux de société sont mon obsession. Geekbecois, c'est mon exutoire. Au plaisir de partager avec vous!

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