La première saison de Star Wars : Visions nous avait grandement impressionnés (notre critique) et c’est avec plaisir que l’on a droit à une nouvelle série de courts métrages avec la saison deux. Si les premiers extraits étaient impressionnants, les animateurs se sont surpassés avec de nouvelles histoires encore plus palpitantes et des styles d’animation plus variés. Ils vont du dessin animé traditionnel à l’animation en pâte à modeler, en passant par les images de synthèse par ordinateur. Mais ce n’est pas qu’au niveau technique que le saison deux se démarque, mais aussi du côté des histoires qui sont encore plus intéressantes. Le tout fait que Star Wars : Visions Saison 2 est un véritable triomphe !
La série commence en lion avec Sith, un court métrage qui raconte l’histoire de l’apprentie d’un maître Sith, expert dans la manipulation du côté obscur de la Force. Ayant laissé son passé derrière elle, la jeune femme s’est vouée à la peinture. Mais sa tranquillité sera rapidement ébranlée lorsque son ancien maître parvient à la retracer. S’ensuit un duel qui est mystérieusement projeté dans le monde des peintures créées par l’apprentie. La qualité des images est époustouflante, on a l’impression de voyager à travers les couleurs qui composent les différentes œuvres. Une façon magistrale de débuter la saison.
Plus de variété dans l’animation pour des épisodes qui deviennent plus uniques
Les courts métrages suivants ne sont pas en reste et sont tous excellents. Ce qui frappe en premier est à quel point ils sont différents les uns des autres et pas seulement au niveau du type d’animation. Les histoires sont également très variées. Certaines sont pleines d’humour, comme I Am Your Mother où une jeune fille souhaite participer à une course familiale, mais le véhicule de sa mère est un vieux rafiot qui fait la risée des autres participants. Le type d’animation rappelle des classiques comme Wallace et Gromit, avec un style d’animation en pâte à modeler. Journey to the Dark Head, de son côté, est un pur produit d’animation japonaise. On y retrouve les animations ultra dramatiques et les personnages aux expressions faciales plus grandes que nature. Il est recommandé de ne pas utiliser la traduction anglaise, mais de conserver les dialogues en japonais pour obtenir une expérience plus authentique.
L’épisode que j’ai trouvé le plus marquant est The Spydancer, qui raconte l’histoire d’une résistante contre l’Empire qui utilise ses talents de danseuse pour dissimuler ses activités illégales et celles de son groupe. On y voit même un côté plus humain des troupes impériales avec pour la première fois des troupes de choc qui enlèvent leur casque. La beauté de l’épisode vient du style unique de son animation et de la beauté des mouvements des personnages. Le spectacle que donne l’héroïne est d’une élégance exceptionnelle et l’on ressent vraiment bien toute son émotion.
Ce sont en tout neuf nouveaux épisodes qui sauront plaire autant aux amateurs de la franchise Star Wars qu’à ceux qui adorent les séries d’animation. Plutôt que répéter le format de la première saison, les artistes ont eu la bonne idée de varier le contenu, ce qui rend l’expérience audiovisuelle encore plus attrayante. L’avantage majeur de ce choix artistique est que les spectateurs ne seront pas blasés et attendront avec impatience le prochain épisode.
Pour en connaître davantage sur la série Star Wars : Visions, une visite sur le site officiel s’impose.