Je vous emmène cette fois aux frontières de l’Univers sur la station nommée Orbital, même si celle-ci se situe dans un autre plan dimensionnel. Voici la série de bande dessinée qui porte le même nom que la station. Celle-ci est une série astro-politique où se mêlent action spatiale et interactions diplomatiques entre les diverses espèces de l’univers. Le synopsis de la série raconte les aventures de deux agents de l’ODI (l’Office Diplomatique Intermondial) qui doivent travailler ensemble dans des missions diplomatiques pour éviter des conflits entre les différentes races. Sur la station Orbital se trouve le siège de l’ODI et c’est aussi un endroit où les différents peuples de l’espace peuvent se rencontrer.
Les personnages principaux
Caleb Swany qui, enfant, a vu ses parents mourir lors d’un attentat anti-Coalition Interspatiale, on le retrouve des années plus tard alors qu’il devient le premier humain membre de l’ODI. Sa partenaire, Mézoké Izzua, une citoyenne Sandjarr. Une race qui fut persécutée par les Humains et première Sandjarr à rejoindre l’ODI. On y retrouve aussi Angus, un vaisseau Nevronome, une race de vaisseaux vivants supposément disparue. Aussi présente, Nina Liebert qui pilote Angus. Et finalement la soeur de Caleb, Kristina, qui s’était enfuie d’un orphelinat militaire quand elle était une adolescente.
Premier tome : Cicatrices
Après une brève introduction sur l’attentat qui retardera l’entrée de la Terre et des humains dans la Coalition Interspatiale, on se plonge 20 ans plus tard. Pour la première fois depuis la guerre entre les deux peuples, un Sandjarr et un Humain sont acceptés comme membres de l’ODI. Et encore plus surprenant, ils formeront une équipe. Leur première mission, aller sur la lune Senestame investiguer un conflit entre humains réfugiés et les Jävlod. Les deux agents seront-ils capables de mettre de côté le passé tumultueux de leurs peuples pour mener à bien cette mission ?
Deuxième tome : Ruptures
L’attaque contre les humains et les membres de L’ODI sur Sanestame a causé des dommages importants. Qui était derrière cette attaque ? Plusieurs éléments pointent vers les Jävlod. Mais si c’est le cas, pourquoi avoir demandé l’aide de ODI ? Pendant ce temps, les deux agents tentent chacun de leur côté de trouver des indices. Réussiront-ils à délier les ficelles de cette intrigue politique qui menace la paix ?
Troisième tome : Nomades
<Après le succès mitigé de leur première mission, l’ODI envoie Caleb et Mézoké pour une mission qui concerne leurs deux peuples. Sur Terre, dans la région de Kuala Lumpur, la pêche est menacée pas des tueurs de poissons. Pendant ce temps, dans la capitale, se prépare la cérémonie commémorant la fin du conflit entre Humains et Sandjarr. Et pour pimenter le tout, une tribu d’extraterrestres cannibales, appelés des Rapakhuns, se sont installés non loin de la ville….
Quatrième tome : Ravages
Les incidents meurtriers se multiplient près de la capitale. On retrouve de plus en plus des êtres vivants complètement dévorés jusqu’aux os. Les indices pointent vers les Rapakhuns, évidemment. Et si ils n’étaient pas seuls quand ils se sont posés sur Terre. Les événements menacent de plus en plus la tenue de la cérémonie, alors que Caleb veut à tout prix la sauver. Les deux agents trouveront-ils la solution à cette énigme avant que l’ODI annule la cérémonie ?
Cinquième tome : Justice
La dernière mission a été un fiasco désastreux et on pointe la responsabilité vers Caleb et Mézoké. L’ODI les rapatrie sur Orbital pour être jugés. Pendant que Caleb repose entre la vie et la mort, Mézoké, inquiet pour lui, doit faire face seul au comité de la Confédération. Plus les accusations s’accumulent, plus le tout semble pointer vers un complot pour faire porter le chapeau aux deux agents. Alors que Mézoké essai de sauver Caleb, et que le piège se referme, un commando terroriste, qui va changer le scénario pour les deux agents, débarque sur Orbital.
Sixième tome : Résistance
Après une fuite spectaculaire et in extremis, les deux fugitifs se posent sur Shalem, une planète où vit une communauté d’exilés et les parents de Mézoké. Durant ce temps, la Confédération est au bord de l’éclatement. Les incidents se multiplient alors que la guerre entre la Terre et certaines espèces d’extraterrestres est de plus en plus probable. Sauvés en catastrophe par Kristina, la soeur de Caleb, le duo doit dénouer l’intrigue. Mais Caleb va de moins en moins bien et par-dessus tout, il semble y avoir un lien qui l’unit à Angus, le Névronome.
Septième tome : Implosion
La Confédération semble sauvée, mais une nouvelle menace est apparue. Les Névronomes, ces vaisseaux vivants que l’ODI pensait avoir détruits, sont de retour. Leurs retour signifie une menace pour l’Univers en entier. Et quand l’un d’eux s’autodétruit au-dessus d’une ville, la peur s’installe. L’ODI doit retrouver les fugitifs Caleb et Mézoké, qui sont peut-être les seuls à pouvoir sauver la situation. Mais, toujours en fuite à bord d’Angus, ils essaient de ne pas laisser de traces. Pourquoi les Névronomes sont-ils revenus ?
Un huitième Tome est en préparation. Aucune date de sortie n’est prévue pour le moment, cependant une plage de dessin est présente sur le web. Comment Caleb et Mézoké pensent-ils pouvoir sauver les Névronomes et le reste de l’Univers ? Une question sans réponse qui trouvera sûrement un dénouement dans le prochain tome.
La maison d’édition
Sylvain Runberg est le scénariste et Serge Pellé est le dessinateur.
Ce sont les Éditions Dupuis qui distribuent la série Orbital. En 1898, l’imprimeur Jean Dupuis crée la maison d’édition. Quarante ans plus tard, les Éditions Dupuis publient le premier magazine Spirou, dans lequel paraîtront notamment Gaston Lagaffe, Lucky Luke, Les Schtroumpfs, Boule et Bill. Durant l’année 1985, la société est vendue au Groupe Bruxelles Lambert, à Hachette et aux Éditions Mondiales. Fait impressionnant, en 1995, les Éditions Dupuis publient le 3000e numéro du journal de Spirou.
Orbital est une bande dessinée intéressante. Le concept de deux tomes pour chaque mission est juste parfait. La bande dessinée exploite beaucoup le côté politique, mais on y retrouve surtout la question du racisme. Exposée dans les relations entre les différentes races interstellaires, c’est un peu la représentation de l’Europe dans l’Univers.