Série Onivers

Série Onivers – Onirim, les portes du rêve

Cet article est le premier d’une série de quatre. En effet, je vous présente successivement, au fil des prochaines semaines, tous les jeux de la série Onivers, du créateur Shadi Torbey. Cette série, publiée chez Z-Man en anglais et Filosofia en français, est très particulière dans le monde des jeux de société : elle se compose exclusivement de jeux solos. Oui, vous m’avez bien lu ! Des jeux de société qui ne sont pas sociaux ! Quelle offense !

Croyez-moi, j’étais sceptique au départ. Pourquoi jouer en solo, alors que les jeux vidéo peuvent très bien combler ce besoin, et avec une immersion encore plus intense ? Pour plusieurs raisons. D’abord, il peut parfois être difficile de réunir tout le monde autour de la table pour jouer : ces petites boîtes permettent aux plus mordus de satisfaire une rage de jeux, au moins pour un temps. Ensuite, ils coûtent moins cher que beaucoup de gros jeux vidéo, et offrent une rejouabilité énorme. Enfin, ils sont rapides et très stratégiques. Pourquoi ne pas les essayer ?

Oniverse

Les plus puristes d’entre vous remarqueront que j’exclus ici le cinquième jeu de Torbey : Urbion, sorti en 2011. Il y a deux raisons à cela. D’abord, il n’a pas (encore) été officiellement intégré à la série, et ne semble pas en voie de l’être depuis l’acquisition de Z-Man par Asmodee. Ensuite, je ne l’ai pas en ma possession, et il est devenu plutôt difficile de se le procurer à juste prix sur le marché de seconde main.

Notons enfin que les quatre jeux ont plusieurs variantes incluses, notamment une variante coopérative à 2 joueurs. Vous pourrez donc partager l’expérience !

Pour voir les autres articles de la série :

Article #2 : Sylvion
Article #3 : Castellion

Plongeons maintenant ensemble dans l’Onivers. Commençons par Onirim, le premier de la série.

Onirim – un voyage au royaume des cauchemars

Onirim est composé exclusivement de cartes. Il comporte un paquet de base, et sept extensions (ou modules) directement dans la boîte. L’idée est d’intégrer progressivement les extensions une à une, de partie en partie, au fur et à mesure que le joueur s’améliore. Chaque module ajoute une petite variante au jeu, tout en augmentant légèrement le niveau de difficulté. C’est d’ailleurs quelque chose qui sera vrai pour tous les jeux de cette série.

  • Nombre de joueurs : 1-2
  • Durée : 15 min
  • Auteur : Shadi Torbey
  • Éditeur : Filosofia
  • Année : 2014

Néanmoins, qu’on me comprenne bien : dans le cas d’Onirim, même sans aucune extension, les premières parties sont déjà un bon défi. Le but du jeu est de parcourir le labyrinthe des rêves et de découvrir les huit portes oniriques avant d’y être prisonnier pour toujours. Pour ce faire, le joueur constitue une lignée de cartes, cherchant à placer en série les cartes d’une même couleur, tout en s’assurant d’alterner les symboles. À travers son chemin se présenterons toutefois les fameux Cauchemars, qui hantent le labyrinthe et lui feront perdre de précieuses cartes. Le joueur découvrira bien vite qu’il a tout intérêt à les éviter au maximum : un mauvais enchaînement peut coûter une partie.

Le jeu est très dynamique, et remplis de rebondissement. Il offre pléthore de possibilités et une rejouabilité énorme. Celle-ci est d’ailleurs exacerbée par les sept modules qui sont inclus. Je ne vous présenterai pas ici chacun des modules individuellement (il est beaucoup plus intéressant de les découvrir un à un, en y jouant). Sachez tout de même que tous ajoutent un petit quelque chose à la partie. Aucun ne me semble superflu ou débalancé. Ils me plaisent beaucoup. Je trouve toujours intriguant de pouvoir ajouter un peu plus de contenu dans un jeu : cela permet de pimenter une expérience toujours plus immersive et difficile. Dans le cas d’Onirim, Il est possible de les utiliser individuellement, ou de les combiner pour rendre la partie encore plus imprévisible. Mon favori demeure un des plus simples : les Glyphes, qui ajoutent un symbole supplémentaire, mais grimpent à douze le nombre de portes à découvrir.

Appréciation générale

Dans l’ensemble, Onirim est celui qui a lancé la série, et définitivement le plus populaire. Avec ses sept modules, il s’agit probablement du plus versatile, et celui avec le plus grand potentiel de rejouabilité. Pour ceux qui souhaitent l’essayer, il est disponible en application sur iOS et Android. Trois modules sont disponibles pour le moment en achats intégrés.

Page BoardGameGeek

Onirim

Graphisme
Matériel
Thématique
Mécanique
Plaisir

Intéressant

Onirim est le premier de la série Onivers. Bonne rejouabilité, très diversifié avec ses modules, il s'agit d'un excellent choix pour les joueurs solos.

À propos de Charles Mercier-Paquin

Je suis historien, technophile, voyageur et passionné de jeux de société. Je suis tombé très jeune dans le plaisir des jeux, mais c'est véritablement le fameux Colons de Catane qui m'a ouvert à cet univers ludique. Dix ans plus tard, les jeux de société sont mon obsession. Geekbecois, c'est mon exutoire. Au plaisir de partager avec vous!

Aussi à voir...

Le grand retour Salon du jeu de société de Montréal : c’est ce weekend !

C’est avec enthousiasme que nous convions les amateurs de jeux de société de la région …

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

For security, use of Google's reCAPTCHA service is required which is subject to the Google Privacy Policy and Terms of Use.

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.