Crash Bandicoot a sa série de jeux vidéo depuis 1996 et a fait ses débuts sur la toute première console PlayStation. Même s’il s’intitule Crash Bandicoot 4 : It’s About Time, ce titre est le neuvième jeu de la série principale. Après notre critique du jeu sur PlayStation 4 il y a quelques mois, j’ai décidé d’essayer la version Nintendo Switch, et je vous présente aujourd’hui mes impressions.
- Studio de développement : Toys for Bob
- Éditeur : Activision
- Plateformes disponibles : PS5, Xbox Series X|S, PS4, Xbox One, Nintendo Switch, PC
- Plateforme de test : Nintendo Switch
- Classement : E 10+
- Prix : 55$
- Site officiel du jeu
Histoire
Dr N. Tropy et Neo Cortex se sont échappés et ce sera à Crash et Coco de sauver le multivers. Tout cela débute à N. Sanity Beach, là où tout a commencé il y a 25 ans. L’histoire est classique, mais on n’en a pas besoin de plus pour se lancer à l’aventure dans la peau d’un marsupial aux souliers de course. Allons-y !
Mais avant de poursuivre, je dois vous confier qu’il y a même un autre personnage bien connu qui a son caméo dans cette première scène du jeu. Je l’ai omis dans l’image pour vous laisser le découvrir.
Nouveautés
Dans Crash Bandicoot 4, il y a beaucoup de nouveautés pour les habitués de la franchises. En plus des nombreux skins que l’on peut déverrouiller pour Crash et Coco, les masques quantiques viendront ajouter une nouvelle dimension aux niveaux.
Graphismes
Dès le départ, j’ai trouvé que Crash semblait plus flou, moins défini que dans mes souvenirs du troisième tome de la franchise sur PS4. Toutefois, cet effet est en partie voulu puisque les personnages dans Crash Bandicoot 4 sont dessinés de style plus cartoon. Je ne peux pas dire que je préfère ce style visuel, mais cette version de Crash me fait penser à Wile E. Coyote qui essayait de capturer le Road Runner dans les dessins animés de mon enfance.
Dans Crash Bandicoot 4 : It’s About Time, les environnement sont géniaux. Toutefois, ils sont assombris par le framerate à 30 plutôt que 40-43 sur PS4 ou 60 sur PS5. Crash étant brun-beige, il se fond parfois dans le décor, et suivre ses déplacements devient ardu visuellement.
Les environnements sont souvent assez variés et colorés, on aura encore plus de plaisir à regarder quelqu’un jouer qu’à avoir le contrôle du personnage. Surtout que Crash est souvent très petit à l’écran, rien comme dans l’image en tête de cet article qui était fournie par l’éditeur.
Trame sonore
La musique des niveaux est entraînante, elle me rappelle la trame sonore de Donkey Kong Country Returns. Et on en aura besoin pour nous motiver à persévérer !
Jouabilité
Même si je n’ai pas l’habitude de faire la fine bouche sur les graphismes, je dois avouer que dans Crash Bandicoot 4 sur la Nintendo Switch, la qualité de ceux-ci affectent la jouabilité. En effet, dans la série des jeux Crash, on a l’habitude de devoir atterrir sur des plateformes et lorsque l’arrière-plan est flou, il est difficile de se repérer et d’anticiper ses déplacements. Cela résulte en des enchainements frustrants pour essayer de réussir les niveaux.
Le manque de clarté des éléments visuels qui sont à distance donne l’impression à nos yeux qu’ils ont de la difficulté à faire le focus, ce qui est fatiguant à la longue. Aussi, certaines actions où on s’attendrait à ressentir une vibration dans les Joy-Cons n’en produisaient qu’une minime. En effet, briser des caisses provoque une mini vibration tout juste avant l’impact. Après avoir joué à Super Mario Odyssey et Super Mario 3D World + Bowser’s Fury sur la même console, j’ai eu de la difficulté à ne pas faire la comparaison. Il manque définitivement quelque chose à Crash Bandicoot 4 côté immersion avec la vibration qui n’est pas optimisée.
Aussi, je m’attendais à profiter avec cette version Nintendo Switch de commandes par mouvement grâce aux Joy-Cons. Malheureusement, il n’en est rien. Je ne vois donc pas de valeur ajoutée à se procurer la version Nintendo Switch si on possède une PlayStation 4, dans mon cas, ou encore mieux, une console de nouvelle génération.
Difficulté
Jouer à Crash Bandicoot 4 m’a rappelé que les jeux de plateforme peuvent être vraiment frustrants. Du moins, ceux qui sont difficiles, et Crash Bandicoot 4 en fait partie. Peut-être que ma persévérance pour ce genre de jeu ne doit pas faire office de référence, mais mon partenaire de vie partageait mon avis. Le deuxième niveau et les suivants nous ont parfois donné l’impression qu’on avait affaire à des niveaux de fin de jeu. Toutefois, ils représentent un beau défi pour quiconque trouve la réflexion absente des jeux de plateforme. En effet, il faudra parfois prendre un moment de recul pour analyser la trajectoire sur laquelle on se lance pour éviter des faux pas.
Il y aura beaucoup d’essais-erreurs pour nous amener à bon port. Même lorsqu’on termine un niveau de peine et de misère, on a parfois deux gemmes sur six. La barre est haute pour les complétionnistes qui voudront terminer le jeu à 100 %. Toutefois, ils auront une bonne quantité de défis avec les différents modes qui ajoutent du temps de jeu : N. Versé, cassettes souvenir, course contre la montre, Passer et jouer, Bataille de Bandicoot, etc.
Dans certaines portions de niveaux toutefois, j’aurais pris plus de défis, par exemple aux endroits où Crash doit glisser sur des rails. En effet, je trouvais toujours que la séquence se terminait un peu trop tôt, j’en aurais pris plus ! Ailleurs, j’aurais apprécié ne pas recommencer une vingtaine de fois ou plus pour passer à travers le niveau. Heureusement, je jouais en mode moderne et non en mode rétro !
Plaisir
J’avais de grandes attentes concernant Crash Bandicoot 4 : It’s About Time. En effet, je venais tout juste de jouer à la trilogie des jeux de la franchise sur PS4, Crash Bandicoot : N. Sane Trilogy. Ce vent de nostalgie m’avait donné un grand enthousiasme envers la sortie prochaine du quatrième tome de la série. Cet engouement s’est rapidement éteint lorsque j’ai constaté le manque de clarté dans les graphiques et le niveau de difficulté auquel je ne m’attendais pas. Par contre, il ne s’agit pas nécessairement d’un mauvais jeu. Je vous invite à consulter la critique de la version PS4 de mon collègue Olivier. Crash Bandicoot 4 : It’s About Time redouble d’originalité dans les niveaux que l’on devra passer ou plutôt affronter. Les plus persévérants d’entre nous en auront pour leur argent.
J’aime
- L’originalité des niveaux
- La durée de vie du jeu
J’aime moins
- Pas de commandes par mouvements
- La qualité des graphismes
- Le manque de synchronisation de la vibration
- Le niveau de difficulté inégal et parfois frustrant
La copie de Crash Bandicoot 4 : It’s About Time a été fournie par Activision.
Crash Bandicoot 4 : It's About Time
Scénario
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie
Performance décevante sur Switch
Bien que ce soit un bon jeu, Crash Bandicoot 4 : It's About Time ne tombe pas à point sur Nintendo Switch si l'on compare ses graphismes avec la PS4 et les consoles de nouvelle génération. Jeu difficile, vous en aurez toutefois pour votre argent en durée de vie.