The Walking Dead propose depuis la reprise des épisodes souvent lents, ou amenant peu de matériel pour l’histoire. Toutefois, cette semaine avec Something They Need, la série parvenait à retrouver son esthétique et son atmosphère en mélangeant action et passages psychologiques.
Alerte aux divulgâcheurs !
The Walking Dead Saison 7 Épisode 15 : Something They Need
Des dualités marquées et une belle esthétique
La première minute semblait déjà prometteuse. Avec de beaux plans larges, The Walking Dead enchainait les informations sur le voyage des Alexandriens. Heureusement, les scénaristes ont utilisé ce procédé plutôt que de réaliser un énième épisode ennuyant. Peu à peu, on voyait leur plan se dessiner, mais avec une certaine rapidité évitant l’ennui du spectateur dès l’introduction.
Par ailleurs, on en apprenait plus sur le kidnappeur de Sacha, un certain David. Présenté à contrejour, cela le rendait d’autant plus inquiétant ce qui donnait une esthétique cinématographique. Sacha avait également changé d’expression, une nouveauté dans cette saison.
« Tell me how thirsty you are » – David.
Cette scène était forte, grâce à un bon jeu d’acteur et des dialogues bien meilleurs qu’au dernier épisode. Évidemment, le personnage de David demeurait très secondaire avec sa mort soudaine, mais il permettait d’installer une atmosphère. En effet, le pire restait à venir pour Sacha bientôt confronté à son ennemi. La réaction de Negan face à Sacha semblait également dans le ton. La relation de pouvoir était également instaurée à travers la contre plongée, un procédé très cinématographique et descriptif de la hiérarchie ici.
We are not monsters »- Negan
Alors que Sacha se retrouvait face à son monstre, David en zombie, Maggie devait faire face à Gregory. Toujours aussi énervant, l’homme s’excusait auprès de sa concurrente gagnant de plus en plus de place à Hilltop. Tout ceci étant faux, The Walking Dead insistait sur le côté mielleux et peu courageux de Gregory. De plus, ce dernier devenait implicitement le vrai monstre que Maggie devait craindre. J’étais d’ailleurs assez déçue qu’elle ne le laisse pas se faire manger par un zombie, car il est insupportable. Toutefois, je dois reconnaitre que l’acteur porte bien son rôle, succédant à le rendre très crispant pour le spectateur.
D’un autre côté, Rick et sa communauté entraient en contact avec les femmes cachées dans les bois, et sans diplomatie. Cette scène contrebalançait avec la partie très psychologique du personnage de Sacha. Ici, on misait sur l’action et cela s’équilibrait plutôt bien. Cependant, l’interaction entre Natalia et Tara paraissait inutile et surtout la prise d’otage, un peu ridicule.
Puis, l’esthétique amenait par les zombies et leurs coquillages me faisait penser à Pirates des Caraïbes. Il n’y avait pas de réel enjeu de suspense pour les Alexandriens mais l’esthétique rendait la scène dynamique. Le tout était réussi pour cet épisode beaucoup plus actif.
Baby steps et nouveaux plans
De nombreux plans se traçaient dans la dernière partie de l’épisode. À l’instar de toute cette saison d’ailleurs, The Walking Dead nous laissait sur plusieurs possibilités. Néanmoins, cette fois-ci, cela me semblait presque plus intéressant que les derniers épisodes. Sacha demandait à Eugene, considéré comme lâche, de l’aider. Son dilemme face à la pilule était quand même émouvant. Je trouvais également que de faire passer le message à travers la porte amplifiait la tristesse de la scène avec une Sacha emprisonnée et épuisée. De plus, on s’identifiait beaucoup plus à Eugene face à cette situation de devoir aider, évoquant plusieurs points de vue.
Enfin, on découvrait Dwight, nouvel allié de Rosita et du reste de la bande. Son arrivée amenait beaucoup de questionnements sur l’honnêteté de sa décision. Toutefois, cette alliance était très attendue et j’espère que nous ne serons pas déçus dans les prochains épisodes. Enfin, le plan final était superbe avec le groupe, Rick et son pistolet, face à Dwight désormais en proie à ses ennemis.