Dans The Deer God, vous êtes un chasseur. Par un soir de pleine lune, vous tombez face à face avec un cerf majestueux. Vous portez votre arme à votre épaule et vous vous préparez à faire feu quand vous êtes soudainement attaqué par une meute de loups. Lois de la nature ou intervention divine ? Vous vous réveillez et vous avez été réincarné en faon. Le Déesse Cerf vous indique que c’est pour vous donner une leçon. Il s’agit d’apprendre de vos erreurs passées de devenir une meilleure personne et ensuite peut-être espérer redevenir humain. Enchanteur comme description, n’est-ce pas ?
Informations sur le jeu
- Éditeur : Crescent Moon Games, Blowfish Studios
- Date de sortie initiale : 27 février 2015
- Date de sortie sur la Switch : 21 décembre 2017
- Plateforme disponible : PC, Mac, iOS, Android, Vita, PS4, Xbox One, Wii U, Switch
- Prix : 9.03$ selon le site Nintendo.
- Taille du téléchargement : 152 Mo
- Site web de l’éditeur
- Articles antérieurs : Annonce sur PS4, Games With Gold
Style de jeu
The Deer God se veut un jeu d’aventure/plateforme procédural avec un style artistique 3D pixélisé. À première vue, le jeu est magnifique et le style pixel lui rend très bien justice. Vous prenez le contrôle d’un faon et vous devrez traverser divers niveaux. La partie principale du jeu est la course suivie de sauts coureur sans fin. Vous vous battrez contre divers animaux agressifs tels des crocodiles ou des scorpions. Tout au long de l’aventure, vous galoperez à travers de magnifiques niveaux (monde enneigé, montagnes, marais, etc.) générés de manière procédurale à la recherche d’objets vous permettant de progresser et d’énigmes à résoudre. Les niveaux sont en boucles, alors si vous ne trouvez pas l’objet immédiatement, vous reviendrez éventuellement à l’endroit où se situe l’objet. Par contre, si vous trouvez l’objet assez vite, le niveau peut se terminer très rapidement.
Un jeu assez classique
Vous avez le choix de deux niveaux de difficulté, normal ou difficile et par la suite vous vous retrouverez dans des niveaux entrecoupés d’ennemis, d’obstacles et parfois de boss. Vous trouverez divers objets et habiletés qui changeront la jouabilité un minimum. Certains vous donnent plus de vie, d’autres vous apportent de nouvelles aptitudes comme lancer des boules de feu ou bien une attaque verticale. Les ennemis sont pratiquement optionnels. En cours de route, j’ai pris l’habitude d’éviter pratiquement tous les combats.
La caméra est correcte quoique difficile de voir une vue d’ensemble sur la partie inférieure du niveau. Parfois, on croit descendre vers une caverne alors que l’on plonge vers notre mort.
Une interface des plus simples
L’interface est très simple, trois jauges :
- Rouge, qui se vide au fur et à mesure que vous frappez des obstacles ou que vous vous faites attaquer par des ennemis.
- Verte, qui indique l’appétit de votre cerf. Au fur et à mesure que le jeu avance, cette jauge se vide si vous ne mangez pas d’aliments se retrouvant sur votre chemin. Attention par contre de toujours veiller à nourrir votre cerf puisque si cette jauge se vide, ce sera votre jauge de vie qui diminuera.
- Bleue, qui vous permet d’attaquer les ennemis ou d’utiliser vos habiletés. Si lors d’un combat vous épuisez votre jauge, vous devrez attendre que celle-ci remonte avant de pouvoir continuer à rouer de coups l’ennemi. Ceci est une mécanique très ennuyante et ça vous force à ralentir la cadence.
Vous avez aussi une barre de sélection rapide d’objets ou d’aptitudes. Avec un clavier, c’est pratique, mais sur console c’est plutôt mal fait de devoir passer une à une les cases pour faire le sort que l’on désire.
Également, vous avez un journal pour vos quêtes ainsi qu’une fenêtre traditionnelle d’inventaire pour vos breloques et aptitudes.
Quelques bonnes idées
Il y a un principe de jour et de nuit. Si vous survivez quelques jours, votre faon deviendra plus gros et plus fort. Éventuellement, celui-ci deviendra un énorme cerf. Cependant, mourez et vous redeviendrez un faon fragile et faible. Une autre mécanique intéressante, vous pouvez vous accoupler avec d’autres cerfs si jamais vous êtes assez vieux. Vous aurez alors des bébés faons vulnérables aux monstres, mais ils serviront de vies supplémentaires si jamais vous mourez en cours de route.
Les boss apportent un vent de fraicheur dans cette aventure, mais la plupart sont optionnels. Peut-être auraient-ils dû être plus importants et mieux intégrés à l’aventure.
En conclusion
Un premier coup d’oeil accrocheur et une prémisse intéressante, c’est malheureusement tout ce qui démarque The Deer God des autres. Comptez une poignée d’heures pour terminer l’aventure (trois heures ici). Il vous en faudra beaucoup moins si vous êtes habile et chanceux dans vos recherches.
The Deer God
Scénario
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie
On passe
Malgré une prémisse prometteuse, le jeu est très redondant et peu inspiré, ce jeu est tenu à bout de bras seulement par sa trame et ses effets sonores ainsi que son style artistique. Sinon, la jouabilité très faible et l’histoire pratiquement absente ne donnent pas l’envie d’y retourner.