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Starbound vous fera oublier tout le reste.
Starbound est un jeu d’exploration, d’aventure et de type bac à sable. Il a été développé par le studio Chucklefish Games, qui a notamment fait son nom avec Risk of Rain, et plus récemment, Stardew Valley. Les joueurs ont pu suivre les mises à jour sur une période de quelques années – de décembre 2013 à juillet 2016. La version 1.0 a officiellement été lancée le 22 juillet 2016. Et toute cette attente en aura valu la peine.
En créant une nouvelle partie, on doit sélectionner la race de notre personnage parmi les sept suivantes : Avian (oiseaux), Apex (primates), Floran (créatures végétales), Glitch (robots), Humain, Hylotl (créatures marines) et Novakid (êtres d’énergie). La jouabilité ne diffère pas selon la race choisie : les différences ne sont qu’esthétiques. En effet, elles se limitent à l’apparence de notre vaisseau et de notre armure de base. C’est quand même dommage, car les Hylotls auraient pu, par exemple, respirer sous l’eau sans l’aide d’un appareil. Toutefois, il y a tant de contenu dans le jeu que ce détail est vite oublié.
Au revoir Terre, bonjour Univers
Le tout commence avec un court tutoriel qui nous familiarise avec les contrôles et qui nous présente l’histoire. Je suis tout de suite charmée par le style graphique pixel art, que je trouve plus rond et plus attrayant que celui de Terraria.
Suivant la destruction de la Terre à la fin du tutoriel, on se retrouve seul à bord de notre vaisseau. Nos seuls compagnons sont S.A.I.L. – l’intelligence artificielle qui nous guide à travers notre aventure – et notre animal de compagnie. Il nous faut explorer une planète pour amasser des ressources afin de réparer notre vaisseau endommagé, et ensuite pour nous rendre à l’« Outpost », qui est, en quelque sorte, la cité centrale. Je vous conseille fortement de vous y rendre le plus rapidement possible. C’est à partir de cette étape que Starbound s’amorce vraiment.
L’« Outpost » nous donne accès à des marchands, nous permet de vendre et d’acheter une panoplie d’items (nourriture, affiches personnalisées, améliorations d’armes, véhicules, etc.), nous met en contact avec des PNJs offrant des missions secondaires… Bref, on s’y retrouve souvent au cours du jeu.
Pour tous les types de joueurs
Starbound est principalement un jeu d’exploration. On voyage de planète en planète pour miner des ressources afin d’améliorer nos armes et notre armure. Plus on améliore notre équipement, plus il nous est possible d’explorer des planètes difficiles. Certaines d’entre elles sont toxiques, d’autres sont volcaniques. Il faut se munir d’un EPP (« Environmental Protection Pack »), qui nous permet de survivre dans des conditions environnementales extrêmes. Plus on progresse, plus les planètes et les biomes sont diversifiés et originaux.
Si vous êtes plus du type à faire de la construction, il vous est possible de vous rendre sur une planète aride (« barren planet »). Il n’y a ni monstre ni PNJ, ce qui vous donne l’opportunité de construire des villes et des structures. L’éventail de fourniture est impressionnant : il y en a pour tous les goûts. Aussi, vous avez l’option de peupler la planète. Non, pas à la Adam et Ève, mais en achetant un « Colony Deed » que vous placez dans une maison que vous avez construite.
Si vous êtes comme moi, vous détestez cuisiner dans la vraie vie, mais vous adorez le faire dans les jeux vidéo. Avec Starbound, vous serez donc servis. Il y a 150 recettes, et certaines donnent des bonus : sauter plus haut, émettre de la lumière, régénérer nos points de vie, et plus encore.
Si rien de tout cela ne vous attire et que vous préférez combattre des ennemis, il y a toujours l’option de compléter les quêtes principales. Elles se divisent en trois étapes : scanner des objets pour en apprendre davantage sur la race en question, éliminer le boss (qui sont d’ailleurs très amusants à vaincre et qui donnent parfois du fil à retordre), et récupérer l’artéfact. Cependant, ces missions deviennent lassantes à la longue, surtout si on a passé la majorité de notre temps à explorer des planètes.
Des items à n’en plus finir
Vous serez très vite engloutis par la quantité d’objets disponibles. Il y a plus d’une dizaine de stations d’artisanat, et chacune d’elles a la possibilité d’être améliorée pour obtenir encore plus de recettes et d’items. Malgré le nombre élevé de cases fournies dans notre inventaire, je me retrouvais souvent à faire du tri. On dit que quantité n’égale pas qualité. À mon avis, cette expression ne s’applique pas pour Starbound. Je veux toujours tout garder.
Il y a deux fonctionnalités que je trouve géniales. La première : le Manipulateur de Matières (« Matter Manipulator »). Il sert à tout : abattre des arbres, miner, placer et déplacer des objets… Pas besoin de traîner plusieurs haches, pelles et pioches sur nous. Ce seul outil fait tout le travail. La seconde fonctionnalité est celle qui nous permet de porter un accoutrement par-dessus notre armure. Vous voulez être un guerrier sanglant et séducteur ? C’est totalement possible.
Les armes ne se limitent pas qu’aux arcs et aux épées. On retrouve des lance-roquettes, des mitraillettes, des fouets… Il y en a même des beaucoup plus loufoques : des ballons de lave, des boules de bowling, ou encore des gnomes (qui crient lorsqu’on les lance !) D’ailleurs, les boss ont 10 % de chance d’échapper une arme spécifique à eux lorsqu’on les abat. C’est comme ça que je me suis retrouvée à pulvériser tout ce qui se trouvait sur mon passage avec un œil géant qui tire des lasers.
Les points négatifs
À force de jouer, on se rend compte que les quêtes principales et secondaires sont très répétitives. Également, à mesure que l’on progresse, tout devient trop facile. On a tellement d’argent qu’on ne sait plus quoi en faire. On a tellement d’armes puissantes que plus rien ne nous pose un défi. Au fil des explorations, on remarque que les environnements souterrains ne sont pas propres aux biomes.
La bande sonore m’a captivé à plusieurs reprises. Elle représente bien l’atmosphère de chaque planète que l’on visite. Toutefois, à chaque transition du jour à la nuit ou vice versa, elle coupe sèchement pour passer à la chanson suivante. Il en est de même pour l’environnement de fond quand on est à bord de notre vaisseau. Les planètes et les lunes bougent pour montrer qu’on est en rotation, mais l’animation n’est pas une boucle continue. Elle coupe donc brusquement.
En conclusion
Ce jeu se doit d’être acheté. Les développeurs y font des mises à jour périodiquement, ce qui fait que les joueurs sont servis avec encore plus de contenu. Il y a beaucoup d’aspects que je n’ai pas abordés… Vous pouvez jouer avec un groupe d’amis pour augmenter le plaisir. Il n’y a (presque) rien de plus amusant que de se rassembler pour partir un groupe de musique au beau milieu d’une planète mutante. Oui oui, il y a des instruments de musique ! Pour le reste, je m’abstiens, car il faut quand même que vous découvriez des choses par vous-même ! Pour l’instant, Starbound n’est disponible que sur PC, mais un lancement est planifié pour la PS4 et la Xbox One.
Site officiel | Steam
Starbound
Scénario
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie
Excellent !
Starbound est le jeu d'exploration bac à sable idéal. Il est riche en contenu, est mis à jour périodiquement, et est pour tous les types de joueurs. Mis à part les quelques bogues aux plans sonore et visuel, il vaut la peine de se le procurer.