Resident Evil : L’ultime chapitre, une finale acceptable ?

Une nouvelle partie de la franchise Resident Evil vient de sortir sur nos écrans : Resident Evil : L’ultime chapitre. Il s’agit du sixième film dont l’action principale est centrée sur le personnage d’Alice, joué par Milla Jovovich. Ce dernier a aussi vu le retour des personnages de Claire Redfield (Ali Larter), du Dr Isaacs (Iain Glen) ainsi que de Wesker (Shawn Roberts). Une des vedettes d’Orange is the new black, Ruby Rose, faisait aussi partie de la distribution. Il a été confirmé que ce serait réellement le dernier chapitre pour notre héroïne, lors d’une entrevue donnée par Jimmy Kimmel. Il semblerait qu’après toutes ces désastreuses aventures ce soit vraiment la fin pour Alice. Est-ce que le film conclut efficacement l’histoire de l’héroïne ? Ce qui est certain, c’est que nous en apprendrons beaucoup plus à son sujet dans ce film que dans tous les autres réunis !

Resident Evil: L'ultime chapitre

Pour faire court

Le film consiste en 106 minutes d’action, de coup, de course, de poursuite et de combat. L’histoire commence à la suite des événements du dernier film, Resident Evil : Le Châtiment. Rappelons que le film s’était terminé par une gigantesque guerre sur fond de Maison-Blanche et de Washington envahi d’innombrables monstres. Cette fois-ci, nous retrouvons Alice dans les décombres de la bagarre, complètement seule. Comme dans les films précédents, elle devra partir d’un point A pour se rendre a un point B. Son chemin est bien entendu semé de nombreuses embûches. Dans un monde envahi de monstres, de zombies et d’humains, même les objets immobiles sont un danger pour elle ! Sa quête : retourner où tout a commencé, dans la Ruche à Raccoon City. Le but : sauver le monde ou, du moins, ce qui en reste.

Combat et Caméra

Rendu à son sixième film, Alice à surprenamment survécu a des tonnes de combats et de blessures qui auraient vraiment dû la détruire et l’envoyer en physiothérapie pour de nombreuses années. Difficile de croire qu’un humain sans pouvoir (ou même avec pouvoir) aurait survécu à toutes ces bagarres. Les effets sonores servent à faire imaginer la violence des combats, mais me donnent surtout l’impression que chaque coup fracasse ou détruit une partie du corps des combattants. Outre le son exagéré des coups, la manière dont ces scènes d’action étaient filmées me tombait aussi sur le système. La caméra, sautant d’un côté vers l’autre, encore et encore, me donnait le tournis. Ces mouvements me donnaient surtout l’impression que les producteurs voulaient dévier notre regard de la qualité des combats et effets spéciaux. Mission ratée.

Surprenez-moi !

Le film n’entretenait pas vraiment de suspense et il était facile de prédire quand les surprises allaient se manifester. Le son dans mon cinéma était effroyablement trop élevé. Oui, j’ai fait de nombreux sauts tout au long du film, mais c’est parce que mon système auditif se faisait agresser à coup de super décibel. Je ne peux pas attribuer ce problème au film, mais plutôt la salle qui a voulu rendre le suspense plus intense en attaquant mes tympans. J’aurais aimé cependant que les producteurs fassent quelques efforts pour me surprendre réellement.

Alerte aux divulgâcheurs

Le prochain paragraphe pourrait contenir quelques divulgâcheurs. Les inconsistances dans l’histoire entre les films se sont multipliées et j’avouerai que j’étais un peu mélangée. 1. J’ai l’impression que la reine rouge change d’histoire et de visuel à chaque film et son père aussi. J’imagine que beaucoup de gens ont utilisé le virus T pour soigner leur fille atteint d’une maladie dégénérative. 2. Si j’ai bien compris, Umbrella corporation a créé le virus T et l’a libéré volontairement dans le monde créant des millions de zombies. Donc, puisque les riches avaient peur de la fin du monde, ils en ont créé une, laissant de nombreux décombres, des cadavres pourrissant partout et un climat modifié par le virus. Oui, le plan me semble totalement logique. 3. Un antivirus aérien qui guérirait toute la planète ? C’est presque magique comme solution ! Imaginer ce que l’on pourrait faire avec une telle technologie. Disons simplement que le scénario était rempli de trous, profonds et bouetteux.

Chapitre final… de ma critique

Je suis allée voir Resident Evil, parce que je savais que ça allait être un film qui ne me triturerait pas les méninges. Je savais que j’allais pouvoir m’installer dans un siège, éteindre mon cerveau et oublier la réalité. J’allais me laisser entraîner dans un monde apocalyptique avec une héroïne dure à cuire et des tonnes de scène d’action, des zombies et des monstres. Même en sachant ce qui m’attendait, je n’ai pas pu m’empêcher d’être un peu déçue. Ce ne sera tout simplement pas mon chapitre préféré de la série.

Resident Evil: L'ultime chapitre
Resident Evil : L’ultime chapitre

Resident Evil : L'ultime chapitre

Scénario
Performance
Visuel
Zombies et Monstres
Action

Acceptable

Plein d'action et d'action et encore d'action. Un film à voir pour son action et parce que c'est la conclusion de l'histoire d'Alice et qu'on aime voir des zombies et des monstres. Pas un film pour titilller son intelligence cependant...

À propos de Marie-Josée Girard

“You know," said Arthur, "it's at times like this, when I'm trapped in a Vogon airlock with a man from Betelgeuse, and about to die of asphyxiation in deep space that I really wish I'd listened to what my mother told me when I was young." "Why, what did she tell you?" "I don't know, I didn't listen.” ― Douglas Adams, The Hitchhiker's Guide to the Galaxy

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