Le onze octobre dernier, TVA Publications s’est associée à Bruno Guglielminetti pour présenter et mettre en kiosque un tout nouveau magazine guide : Le Grand Guide des médias sociaux. Ayant l’air d’un simple magazine à première vue, cet ouvrage se veut un guide d’introduction pas à pas dans l’univers des médias sociaux. Les plus geeks d’entre nous y apprendrons simplement un truc ou deux, mais pour une personne qui n’est pas très à l’aise avec le côté social du web, c’est une vraie mine d’or.
On y explique, étape par étape, de l’inscription à la manipulation de base en passant par la configuration de chacun des neuf principaux réseaux sociaux :
Tout un chacun de ces réseaux sont bien expliqués et les pages sont bien garnies de captures d’écrans. Les néophytes y trouveront leur compte, malgré que les geeks resteront sur leur soif d’apprentissage. Pas qu’ils n’y apprendront rien, mais répétons qu’il s’agit d’une introduction aux réseaux sociaux, il y a bien un truc ou deux qu’ils apprendront, mais sans plus. Disons que ce guide ferait un excellent cadeau de Noël pour votre maman (ou papa) pas geek du tout qui n’y connait que dalle, mais qui voudrait bien jouer à Candy Crush elle aussi.
La réponse semble bonne et je dois avouer que dans mon entourage je remarque que le besoin est là ; on manque d’information concernant les réseaux sociaux. D’avoir un guide québécois dans la langue de Molière, ça arrive à point. Le projet aurait mijoté deux ans dans la tête de ses créateurs. Pour clore ce sujet, je voudrais mentionner la qualité du magazine : la texture des pages est agréable au toucher et il n’y a que trois pages de publicité sur cent pages (en comptant les couvertures). On adore le fait que la publicité y soit presque absente !
Par rapport à la mise en kiosque du guide, j’ai eu la chance de rencontrer Bruno Guglielminetti. On ne le présente plus et je vais essayer de résumer un peu ma discussion avec le célèbre vulgarisateur techno.
Lorsqu’on lui pose la question par rapport à son réseau social préféré, il répond sans hésitation par le réseau au sigle de l’oiseau bleu : Twitter. Se décrivant comme un newsjunkie, il mange la nouvelle, il a une faim insatiable pour l’information, on peut d’ailleurs le voir sur son fil Twitter, il touche à toute la nouvelle. Il a l’impression d’être constamment informé tout dépendamment du fil qu’il suit. Oeuvrant présentement dans les relations publiques, il a été pendant vingt-trois ans à l’emploi de Radio-Canada. (Plus de détails sur l’homme directement sur son propre site. Voir lien plus bas).
Facebook est le deuxième réseau qu’il fréquente, pour garder contacts avec ami(e)s et famille. Concernant Facebook, je lui ai demandé sa vision du futur, car on voit de plus en plus de jeunes qui délaissent ce réseau pour ne pas être sur le même réseau que leurs parents et/ou parce qu’ils souhaitent se cacher derrière un surnom, un peu comme Twitter ou Instagram. Il compare Facebook à ce qu’était auparavant AOL ; Internet dans Internet. Il mentionne que Facebook devra réagir, malgré son milliard d’utilisateurs, pour possiblement créer un sous-réseau où les jeunes pourraient ne pas avoir le regard de leurs parents braqué sur eux, où ils pourraient être un peu plus anonymes. Il me faisait aussi remarquer que certains réseaux sociaux russes l’auraient déjà compris. Ils ne demandent au jeune que des informations de base comme le sexe et le groupe d’âge, juste assez pour profiler la publicité : le nerf de la guerre d’aujourd’hui.
Suite aux nombreuses rumeurs d’un téléphone Facebook, selon lui ce serait une erreur d’associer un réseau avec un seul appareil. Par exemple, Google l’a compris en étant sur toutes les plateformes. Il décrit par contre Facebook Home, le lanceur Android, comme un nice to have pour les super-utilisateurs, mais pas pour monsieur et madame Tout-le-monde. D’ailleurs, note personnelle, on n’entend plus vraiment parler de ce lanceur.
Comme tout le monde le sait, il y a beaucoup trop d’applications mobiles, et malheureusement trop d’entre elles sont mal conçues. Je lui ai demandé si on devrait prioriser une application mobile ou un site web mobile. Selon lui, il n’y a pas de réponse facile. On ne navigue pas sur une tablette comme sur un ordinateur, les bons développeurs l’ont compris et manipulent bien la ressource. Par contre, une application qui affiche seulement de l’information de base, comme des horaires de films ou de vols, pourrait avoir avantage à prioriser un site web mobile, car un site bien développé, en répondant au type d’appareil qui le consulte, gagne en contrôle (par rapport au modèle de validation des différentes boutiques d’applications) et en facilite les mises à jour. On peut très bien faire un bon bout de chemin seulement avec la version mobile d’un site web bien conçu.
La question qui tue : iPhone ou Android ? (Rrrrrrroulement de tambours) iPhone !
En primeur à Geekbecois, Bruno Guglielminetti fait son coming out !
Ayant travaillé avec des PC et des Mac, il a toujours été plus PC que Mac à la maison. Quand les premiers iPod/iPhone sont sortis, il a tout de suite aimé, car il ne les utilisait pas pour les mêmes raisons. Quant à l’édition ou la production de texte, il se dit plus productif sur Windows que Mac. Passant sa vie à tester et gosser sur des cossins, il a préféré se simplifier la vie à la maison : écosystème d’Apple, tout marche bien ensemble. Pour la mobilité, il est type iOS (iPhone, iPad, Apple TV).
Déçu de la mise à jour et du changement de connecteur du iPhone 5, il s’est senti blessé, ayant presque migré vers Android. Dernièrement il a sauté sur le 5s et il l’adore. Il aime la puissance brute du téléphone, la facilité d’utilisation, ainsi que son capteur biométrique, qui lui fait sauver du temps presque cent vingt fois par jour ! Comme dernière confession, son premier téléphone intelligent fut le Nokia N95, autour de 2005. Pour son époque, il le décrit comme le téléphone le plus avancé avec la télé, Internet en temps réel et un marché d’applications, qui malheureusement était géolocalisé en Europe. :(
Finalement, je tiens personnellement à remercier monsieur Bruno Guglielminetti pour avoir fait un trou dans son horaire, plus que chargé, pour me permettre, ainsi qu’à Geekbecois, d’en connaitre davantage sur lui. Je vous l’avoue, ce fut une discussion Geek à Geek.