Indiana Jones et le Cadran de la destinée

Indiana Jones et le cadran de la destinée : le chapitre final

Voici le cinquième opus de cette saga créée en 1981 par Georges Lucas, soit Indiana Jones et le cadran de la destinée. Il a été présenté en avant-première mondiale en mai dernier lors du festival de Cannes. Déjà 15 ans (2008) se sont écoulés depuis la dernière aventure cinématographique du professeur, Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal qui se situait en 1957 en pleine guerre froide contre la Russie.

Lors des quatre premiers films, Steven Spielberg était aux commandes pour la réalisation mais cette fois-ci, James Mangold a pris la relève et a aussi participé au scénario. Sa dernière réalisation remonte à 2019, Ford contre Ferrari. Parmi les autres films qu’il a réalisés, notons Walk the Line (2006) et 3 h 10 pour Yuma (2007). Voyons voir ce que j’ai pensé de son dernier film.

Indiana Jones et le Cadran de la destinée

  • Studio : Lucasfilm, Walt Disney Pictures
  • Réalisateur : James Mangold
  • Distribution : Harrison Ford (Indiana Jones), Phoebe Waller-Bridge (Helena), Boyd Holbrook (Klaber), Mads Mikkelsen (Voller), John Rhys-Davies (Sallah, Antonio Banderas (Renaldo), Toby Jones (Basil), Ethan Isidore (Teddy).
  • Musique : John Williams
  • Genre : Action, Aventure
  • Durée : 154 minutes
  • Date de sortie : 30 juin 2023 (Canada)
  • Classement : PG-13
  • Page officielle du film

Résumé de l’intrigue

Dans cette aventure, nous sommes en 1969, toujours en pleine guerre froide et à la course à l’espace entre les russes et les américains. Notre archéologue et aventurier, à l’aube de sa retraite comme professeur, est approché par sa filleule Helena Shaw au sujet de ce cadran légendaire. Mais dans les faits, elle le dupe et vole cet objet pour le vendre au plus offrant. C’est à ce moment que Indiana se lance à sa poursuite pour récupérer ce cadran qui peut changer le cours de l’histoire. Mais, un ancien nazi veut lui aussi s’approprier ce précieux objet et il s’ensuit une course-poursuite comme seul Indiana Jones sait nous les faire vivre.

Indiana Jones et le Cadran de la destinée

Nous verrons notre héros sur terre, sur mer et dans les airs dans cette course au précieux objet. De plus, si on se rappelle bien, Indiana a toujours eu une peur bleu des serpents. Est-ce qu’après toutes ces années, il a su surmonter cela ?

Indiana Jones a-t-il changé ?

Dans les premières séquences du film, l’on voit un Indiana Jones en 1949. Celui-ci a été rajeuni par effet numérique mais on y croit peu malgré les scènes d’actions époustouflantes. Tout comme dans ses films précédents, son chapeau fédora et son fouet font partie de son arsenal. Saviez-vous que le chapeau porté par notre aventurier est ce que l’on appelle un Traveller ?

Indiana Jones et le Cadran de la destinée

Il est bon de revoir notre aventurier avec son humour et sa maladresse dans les différentes situations. Le réalisateur s’est bien approprié l’histoire en respectant ce qui a fait le succès de cette saga. L’improvisation et le talent comique d’Indiana est toujours présent. Il a su garder son côté improvisateur, qui semble bien souvent dépassé par les événements, mais qui réussit toujours à s’en sortir par la peau des fesses !

Toutefois, l’effet wow des films précédents n’y est pas. Le personnage d’Indiana Jones est égal à lui-même et nous réserve peu de surprises. Difficile d’égaler ou de surpasser le premier film de cette franchise, soit Les Aventuriers de l’arche perdue.

Les autres personnages

La chimie opère bien entre Indiana et sa filleule Helena Shaw (Phoebe Waller-Bridge). Elle apporte ce vent de jeunesse qui manque à notre vieillissant aventurier . Et tout comme lui, elle a toujours une solution pour se sortir des embûches qui surviennent tout au long de l’aventure. Peut-être qu’elle sera la digne successeure de notre Indiana dans une série à venir en lecture en continu sur Disney+.

Indiana Jones et le Cadran de la destinée

Le personnage de Jürgen Voller (Mads Mikkelsen), est le méchant dans cet opus qui est inspiré d’un véritable nazi devenu ingénieur spatial pour la NASA soit Wernher von Braun. Pour moi, il n’est pas suffisamment machiavélique, contrairement à d’autres méchants que l’on pouvait voir dans les films précédents. Il a surtout l’attitude d’un scientifique qui est à la recherche de son graal, son précieux, et qui utilise ses sbires pour ses basses besognes.

Indiana Jones et le Cadran de la destinée

L’environnement et le rythme du film

Le fait de retrouver nos personnages dans différents lieux sur terre, mer et dans les airs apporte un plus à l’histoire et permet de créer différentes situations de poursuites.

Le rythme effréné des scènes d’actions auxquels nous étions habitués est moins présent, ce qui par moment crée des longueurs dans le film. D’ailleurs, Indiana Jones et le Cadran de la destinée est le plus long par près de trente minutes sur les cinq films de la saga.

Sans la musique de John Williams, ce film ne serait pas le même. Elle vient appuyer l’action, les moments de suspense et les personnages. D’ailleurs, dans tous les films précédents de cette saga, c’est aussi lui qui signe la musique, lui à qui l’on doit celle des Star Wars, E.T., l’extra-terrestre et Rencontres du troisième type, entre autres. Que dire sur ce compositeur et chef d’orchestre qui a remporté 5 Oscars pour des musiques de film et pleins d’autres distinctions. À 91 ans, il continue d’être en demande.

Les aiguilles du cadran tournent pour Indiana Jones

Eh oui, c’est la dernière fois où l’on pourra voir notre archéologue et aventurier préféré et je vous conseille d’en profiter. Un Harrison Ford vieillissant n’est pas une excuse pour bouder le film Indiana Jones et le Cadran de la destinée. Vous allez adorer le revoir dans ses maladresses, frôler les catastrophes et risquer sa vie ainsi que celle de ses compagnons et de réussir à s’en sortir avec quelques égratignures. Vous ferez connaissance du nouveau personnage d’Helena, elle est attachante et intrépide comme Indiana. Et vous saurez si notre intrépide héros aura réussi à vaincre sa peur des serpents !

J’aime

  • Retrouver notre aventurier Indiana Jones pour une dernière fois
  • La bonne appropriation de la saga par le réalisateur James Mangold
  • Le nouveau personnage d’Helena Shaw
  • La diversité des lieux où l’action se déroule
  • La musique de John Williams qui soutient l’action

J’aime moins

  • Le Indiana Jones de 1949 créé numériquement qui ne nous convainc pas
  • Un Indiana Jones malheureusement vieillissant
  • Le personnage de Jürgen Voller qui n’est pas suffisamment machiavélique
  • Les quelques longueurs présentes dans le film

Indiana Jones et le cadran de la destinée

Scénario
Réalisation
Distribution
Effets spéciaux

Au final, un bon film pour les nostalgiques mais certainement pas le meilleur de cette franchise. Une dernière chance de revoir Harrison Ford dans son rôle d'Indiana Jones.

À propos de Pierre Girard

Je suis un retraité mais... pas encore expiré ! Comme on dit, je suis un vieux de la vieille. J’ai connu les changements technologiques et l’évolution du septième art des années 1960 à aujourd’hui. Malgré cela, je ne cesse d’être émerveillé par tout ce qui se fait. Je suis ce que l’on appelle un cinéphile qui s’intéresse à toutes les formes d’expressions du septième art.

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