De retour de Gatineau après avoir bravé la tempête du siècle : voici mon résumé de G-Anime 2019.
Un bref survol
Pour sa dixième édition, j’ai eu l’impression que franchir cette étape importante dans l’histoire d’un festival n’était pas nécessaire à souligner. Malgré une nouvelle disposition de la salle marchande, le retour du bal du vendredi soir et sa liste de panels, G-Anime ne m’a pas semblé très achalandé. Certes, la menace d’une tempête importante le dimanche du festival a probablement joué un rôle crucial sur le nombre de visiteurs, mais les couloirs m’ont semblé plus vides que ce que j’ai vu par le passé. Toujours un incontournable, la salle de jeux et la mascarade étaient les deux endroits où les gens se réunissaient le plus.
Les invités : la communauté lolita sort grande gagnante
Selon moi, ce n’était pas évident de surpasser ou même égaler les invités de 2018. Les têtes d’affiche étaient François Pérusse et Réal Bossé, deux fleurons de la culture québécoise. Pour cette année, l’organisation a misé sur l’international. Le plus grand nom était le youtubeur Bob Lennon et les Québécois semblent toujours l’apprécier, car il attirait de nombreuses personnes lors de ses séances d’autographe. Néanmoins, c’est la communauté lolita qui a gagné la loterie des invités. Trois personnalités ont pris part aux festivités de la fin de semaine : la youtubeuse américano-canadienne LovelyLor, la youtubeuse américaine ScarfingScarves et la designer de Atelier Pierrot, Yuko Ashiwaza. Plusieurs panels et activités pour lolita ont été offerts avec les invités, comme le thé à l’anglaise et la parade de mode. Je trouve que c’est bien pour des festivals de moyenne envergure de porter plus d’attention à d’autres aspects de la culture japonaise autre que l’animation.
Du côté québécois, les invités venaient majoritairement du web. De retour une fois de plus cette année : Luduc, Testeur Alpha, Joueur Bêta, Jérôme Cloutier, Guiz de Pessemier et Laurent Lasalle. Ils ont profité de leur passage au festival pour enregistrer des baladodiffusions pour leur nombreuses chaînes ainsi que d’interagir avec leurs auditoires.
En conclusion
Comme mentionné ci-dessous, le dixième anniversaire de G-Anime n’a pas été souligné en grande pompe. Peut-être qu’une plus grande offre d’activités ou d’invités aurait donné plus de « noblesse » au festival. Cependant, je dois spécifier le travail des membres de l’organisation. Il y a eu quelques incidents désagréables au courant de la fin de semaine, mais les organisateurs ont fait tout en leur pouvoir pour s’assurer du bon déroulement du festival. Pour ma part, G-Anime 2019 a été une expérience agréable et est un bon début à la saison 2019 des festivals. Toujours est-il qu’avec l’apparition de plus en plus de festivals en région, comment est-ce qu’il va se démarquer au courant des prochaines années ?