Blanc : un univers froid, mais ô combien chaleureux

Lorsque la première bande-annonce est sortie pour annoncer Blanc, j’étais déjà conquise. Ce petit jeu qui a pour personnages principaux de petits animaux mignons qui doivent coopérer ensemble m’avait conquise au premier regard. J’ai été très heureuse de pouvoir tester ce jeu en compagnie de ma collègue et amie Jessica. J’ai aussi testé le jeu en solo, mais je vous parlerai de mes impressions plus tard dans l’article.

• Studio de développement : Casus Ludi
• Éditeur : Gearbox Publishing
• Plateformes disponibles : Nintendo Switch et PC
• Plateforme de test : Nintendo Switch
• Classement : E
• Prix : 19,90$
• Site officiel du jeu 
• Page Steam du jeu

Histoire

Le jeu commence de manière douce sur un paysage d’un blanc intense mélangé à des touches de gris. Je dirais même que l’ambiance est très paisible. Dans le décor rempli de neige, on entrevoit une petite tête noire sortir d’une butte de neige. C’est un louveteau qui semble triste et perdu. Il hurle, mais aucune réponse. Il entame son chemin en ligne droite, car il n’a pas d’autre endroit où aller.

C’est à ce moment que nous commençons notre voyage et très rapidement, vous rencontrerez un petit faon qui avait pris refuge sous un arbre déraciné. Très méfiant, le louveteau se met à grogner un peu, mais le faon s’approche quand même et vous pourrez jouer les deux personnages en même temps. Vous pourrez remarquer qu’au début, ils ont chacun leur chemin respectif.

La méfiance règne un court moment, mais lorsque chacun n’a d’autre choix que de dépendre de l’autre et de lui faire confiance, ils semblent bien se rapprocher.

Les personnages et leurs caractéristiques

Le faon semble moins méfiant que son compagnon et rapidement, il tente de se rapprocher de celui-ci. Avec patience et persévérance, une complicité se développe entre eux. Comme le faon est plus grand, il peut normalement sauter plus haut que le louveteau, mais lorsque celui-ci a besoin d’aide, le faon n’hésite pas à s’accroupir pour servir de surface pour atteindre une plateforme plus haute. Notre cher petit faon semble aussi avoir plus de facilité à pousser des objets que le louveteau. Dans Blanc, vous remarquerez l’énorme quantité de neige et selon moi, je dirais que ces deux jeunes ont été pris dans une tempête énorme et qu’ils ont perdu leur famille. Je pense ainsi, car lorsqu’ils aperçoivent enfin des traces de pas et des odeurs familières, les deux petits semblent s’en réjouir.

Le louveteau, quant à lui, semblait relativement méfiant et même un peu sur la défensive, mais rapidement cette méfiance disparait. Comme le louveteau est petit, il y a certains endroits indisponibles au faon que lui seul peut atteindre. De plus, avec ses dents tranchantes, il arrive même à couper des cordes qui font obstacle à leur aventure. Parfois, dû à sa petite taille, il peut actionner des scénarios précis qui permettent au faon de continuer son aventure.

Ils sont aussi bien l’un que l’autre à jouer, mais j’ai une petite préférence pour le faon, car je le trouve simplement trop adorable. J’ai bien apprécié comment l’utilité des deux personnes est bien équilibrée.

La différence entre jouer seul et à deux

Lorsque j’ai eu accès au jeu pour la première fois, j’ai décidé de l’essayer seule et je dois avouer que c’est très difficile de contrôler deux personnages en même temps. J’ai même eu la tête qui tournait à un certain moment. Je n’ai pas joué seule plus longtemps, car c’était relativement difficile.

Quand j’ai enfin pu faire l’histoire avec ma collègue, j’ai rapidement réalisé que jouer à ce jeu en solo serait relativement impossible à cause de certains casse-têtes de l’histoire. En général, j’ai trouvé que les contrôles étaient très simples. De plus, le jeu offre un marqueur pour indiquer si vous pouvez ou non sauter à un endroit. L’aventure dépend complètement de la coopération des deux petits enfants animaux, sans cela je me doute que l’aventure aurait été très difficile.

Le scénario et le public visé

Je suis heureuse d’avoir eu l’occasion de faire l’intégralité de Blanc, car le scénario a été bien fait et intrigant. J’ai été captivée par l’histoire du début jusqu’à la fin, car au plus profond de mon cœur, j’avais espoir que tout irait bien. À un certain moment, j’ai failli abandonner, mais je vous laisserai découvrir les raisons par vous-même.

Une chose que je trouve bien, c’est que selon moi, c’est un jeu qui peut être joué par n’importe qui, de presque tous les âges. C’est sûr qu’un enfant trop jeune trouverait ce jeu difficile, mais je suis certaine qu’il apprécierait le regarder. Un enfant d’une dizaine d’années pourrait en apprécier l’expérience et comprendre la beauté du jeu quasiment de la même manière qu’un adulte.

La conclusion de Mélijade

Personnellement, j’ai bien aimé ce jeu. Je trouvais les graphismes magnifiques et le scénario était génial. Le jeu demeure quand même court, mais ça ne me dérange pas. J‘ai eu grandement du plaisir à le découvrir. J’ai aimé l’ambiance froide et quasiment dénuée de vie.

Au cours de l’histoire, j’ai pu apprécier la bonté des animaux entre eux lors d’évènements difficiles. Certains casse-têtes étaient relativement difficiles. Il fallait une synchronisation quasiment parfaite avec le jeu et son partenaire. J’ai peut-être perdu patience quelques minutes, mais malgré ça, j’ai tout de même adoré.

Ma seule grande déception, c’est que ce jeu n’est pas vraiment rejouable. Une fois terminé, vous n’aurez plus de difficulté à le refaire et l’histoire restera la même. J’ai quand même espoir, avec la sortie de ce chef-d’œuvre, que Casus Ludi, un jour, ressortira un jeu similaire.

La conclusion de Jessica

Blanc est une aventure narrative qui peut être faite à deux joueurs ou à un seul, à l’aide des deux joysticks de sa manette. Vous incarnez un faon et un louveteau, duo improbable, certes, mais réunis dans des circonstances inévitables qui les obligeront à coopérer afin de retrouver les leurs. Les deux amis, bien que craintifs au départ, feront équipe afin de retrouver leur famille respective. Pour cela, ils coopèreront en avançant dans le froid hivernal qui les accueillera. Ils devront franchir de nombreux obstacles qu’ils n’auraient pas pu affronter seuls.

Les dessins sont horriblement mignons. J’ai adoré l’immersion procurée par les effets sonores très efficaces : qu’il s’agisse des pas de vos personnages dans la neige ou du bruit du vent, vous serez charmé. Les puzzles sont plutôt faciles. Tous les éléments dont vous avez besoin se trouvent sur la carte, en évidence. Vous trouverez toutefois peut-être un peu agaçant l’angle de la caméra lorsque vos personnages s’éloigneront l’un de l’autre. J’ai aussi trouvé le passage où nous devons escorter des petits canetons très désagréable. Nous avions l’impression que la mécanique permettant de réaliser ce puzzle n’était pas tout à fait fonctionnelle, par moment. Malgré tout, Blanc demeure un jeu adorable qu’on se doit de découvrir. Il n’est pas trop long et plutôt agréable à effectuer à deux joueurs.

Les copies de Blanc ont été fournies par Gearbox Publishing.