Je déteste la chaleur.
Je ne vis pas au Nunavik pour rien. C’est pourquoi l’été, durant mes vacances, je préfère me vêtir léger. Je porte généralement short ou bermuda et gaminet ou chemise légère à manches courtes.
(À noter que je porte toujours, même l’hiver, même à -30 °C, des chemises à manches courtes. Mais ça, c’est une autre histoire…)
Je cherchais donc une solution qui me permettrait de trainer le minimum d’objets possible. Une solution qui me permettrait de laisser à la maison durant l’été le pire coupable de la déformation de mes poches de jeans, de short et de pantalon. Mon porte-feuille.
Ce porte-feuille massif me sert bien durant l’hiver ou lors de mes nombreux voyages où je tiens à avoir avec moi d’innombrables cartes et autres photos qui me sont si utiles. À l’occasion. Parfois. De temps à autre. En fait, je pourrais dire rarement. Mais comme vous le savez déjà tous, il n’y a rien de plus frustrant que d’arriver chez un marchant de qui nous avons accepté une carte de fidélisation après avoir longtemps hésité pour nous rendre compte que ladite carte n’est pas en notre possession. D’où l’immense et massif porte-feuille que vous voyez ci-dessus présenté.
Lors d’une sortie normale et imprévue de la maison, je traine généralement :
- mon porte-feuille ;
- mon iPhone ;
- mes clefs (voitures, maison, etc.) ;
- de l’argent.
Vous vous imaginez bien que ça fait des poches plutôt lourdes avec pour conséquence que mes shorts et mes bermudas ont la fâcheuse tendance à descendre le long de mes hanches et je me trouve dans l’obligation de constamment les remonter, ce qui n’est surtout pas élégant.
Je me suis donc mis à la recherche d’une solution élégante et pratique qui me permettrait d’alléger substantiellement mes pauvres poches durant l’été. J’avais déjà entendu parler des boitiers pour iPhone qui servaient aussi de porte-cartes. Après quelques minutes avec Google à lire à gauche et à droite sur le sujet, j’ai choisi de donner la chance au Candyshell Card de Speck.
Comme vous pouvez le voir sur cette image, ce boitier semble être de la même taille que mon porte-feuille. Mais cette photo est trompeuse. Il est plus mince, plus étroit et exactement de la même longueur que ce dernier.
Il est construit selon le principe du double boitier, l’extérieur fait d’un plastique très dur et l’intérieur recouvert d’une couche de caoutchouc enveloppant et protégeant l’iPhone de façon exceptionnelle. À tel point que je ne crains pas d’échapper le précieux objet même sur du ciment ou de la céramique. Je suis à peu près certain qu’une telle chute n’endommagerait nullement mon téléphone multifonction.
Ce qui rend ce boitier si intéressant, c’est qu’il agit aussi comme porte-carte. On peut y glisser jusqu’à trois cartes dans une fente spécialement aménagée à cet effet au dos du boitier.
Pour l’usage que j’en fais, trois cartes m’apparaissent comme un compromis acceptable. Je peux ainsi avoir avec moi mon permis de conduire, ma carte d’assurance-maladie et ma carte de crédit. Une combinaison presque parfaite. Et si je décide de prendre le métro et l’autobus, je peux alors substituer une carte opus à la place de mon permis de conduire.
Bien que relativement massif et un peu plus épais qu’un iPhone, le boitier de Speck tient très bien en main. Il est confortable et donne accès à tous les ports de l’iPhone. L’ouverture pour la prise de photo est profonde, mais ne représente nullement un handicap.
S’il y a une remarque négative à faire au sujet de l’accès aux différents ports, cela tient principalement à la prise pour écouteur. L’ouverture dans le boitier étant étroite, il faut s’assurer que la fiche est aussi étroite. J’ai ainsi dû sortir l’iPhone de son boitier pour utiliser certaines fiches d’écouteurs trop larges pour la petite ouverture.
Il s’agit cependant d’un défaut assez bénin si on le compare aux autres boitiers qui souffrent à peu près tous du même problème.
Parlant de sortir l’iPhone de son écrin de caoutchouc, avec un ajustement aussi serré, il peut être très difficile d’y arriver. La fermeté du boitier, qui en fait la solidité, oppose une résistance non négligeable à l’extraction de l’appareil. Il faut y aller de contorsion violente du boitier pour arriver à extraire le téléphone. On finit bien par vaincre l’objet, mais on se dit qu’il vaut mieux ne pas avoir à le refaire trop souvent.
Les cartes sont aussi en grande sécurité dans ce boitier. Elles sont faciles à glisser, mais pour sortir, on doit y aller d’une certaine pression des doigts. Elles ne sortiront pas d’elles-mêmes de là. Ce qui est tout de même important dans les circonstances.
Ça fait maintenant une semaine que j’utilise ce boitier et je dois dire que je l’adore. Le fait de laisser à la maison mon volumineux porte-feuille pour ne trainer que mon iPhone et quelques billets de banque vaut amplement la limite au nombre de cartes qu’on peut y glisser et le relatif encombrement supplémentaire qu’il ajoute au téléphone.
À tous ceux qui cherchent une façon d’alléger leur poche, je le recommande.