The Dark Pictures Anthology : The Devil in me – Dans l’antre d’un tueur

The Dark Pictures Anthology : The Devil in me est le quatrième épisode de la série. Nous suivons une équipe de documentaristes qui reçoit une invitation mystérieuse. L’équipe est donc invitée à visiter la réplique du château des meurtres du tueur en série H. H. Holmes. Dès leur arrivée, ils découvrent qu’ils sont surveillés et manipulés. Il est d’ailleurs intéressant de noter que cette histoire est inspirée de faits réels. Bref, sans plus attendre, découvrons ce que j’ai pensé de cette nouvelle aventure horrifique.

The Devil in me

Les personnages jouables

Cinq personnages peuvent être incarnés par les joueurs durant la partie. Leur survie dépendra, bien sûr, du choix que les joueurs effectueront pendant l’histoire. Pour ma première partie de The Dark Pictures Anthology : The Devil in me, j’ai décidé d’incarner Kate. J’ai aimé mon expérience aux côtés de cette rouquine au caractère bien trempé. Malgré son angoisse, elle fonce et n’espère qu’obtenir des résultats. J’ai particulièrement aimé sa détermination. J’ai aussi apprécié Charlie, Jamie et Mark alors qu’Erin m’a semblé un peu niaise et ennuyeuse. Bref, voici une courte description des cinq personnages que vous pourriez incarner durant votre partie.

Charles Lonnit : Charlie est décrit comme étant cynique, autoritaire et déterminé. C’est aussi le réalisateur de l’équipe de production.

Erin Keenan : Erin est décrite comme étant aimable, diplomate et timide. Elle est ingénieure du son.

Jamie Tiergan : Jamie est décrite comme étant têtue, antagoniste et ouverte d’esprit. C’est l’éclairagiste du groupe.

Katherine Wilder : Kate est décrite comme étant ambitieuse, anxieuse et audacieuse. Elle est l’ex-petite amie de Mark. Aussi, son rôle dans l’équipe de production est celui de présentatrice.

Mark Nestor : Mark est décrit comme étant sincère, protecteur et immature. Il est l’ex-petit ami de Kate. Et au sein de l’équipe, il est caméraman.

The Devil in me

Une histoire inspirée de faits réels

Ce qui est intéressant concernant ce jeu, c’est que l’histoire est grandement inspirée d’un individu que vous connaissez probablement très bien si vous êtes friand de documentaires évoquant les meurtriers. Il s’agit de H. H. Holmes qui est tristement connu comme étant le premier tueur en série des États-Unis. Bien sûr, la majorité des faits concernant cet homme ne sont pas tout à fait vrais. Nous ne savons pas, encore aujourd’hui, combien de victimes il aurait réellement fait. Bref, dans le prologue du jeu que j’ai pu tester, nous voyons H. H. Holmes, dans les années 1800, alors qu’il attire des touristes dans son hôtel grâce à l’exposition universelle.

L’intrigue

Une fois le prologue terminé, nous retrouvons nos cinq protagonistes dans les années modernes, alors qu’ils sont invités par un certain M. Dumet qui vous propose de réaliser un documentaire sur la collection qu’il a amassé au fil des années sur le célèbre tueur en série H. H. Holmes. Vous vous rendez donc sur une île privée sur laquelle se trouve l’hôtel de l’homme. Dès votre arrivée sur les lieux, celui-ci semble étrange. Il refuse d’être pris en photo et semble impatient de se rendre rapidement dans l’établissement. Bien que vos personnages trouvent l’attitude de leur hôte étrange, ils poursuivront leur chemin puisqu’ils ont réellement besoin de ce projet. Leur carrière en dépend.

Lorsque vous vous trouverez à l’intérieur de l’hôtel, vos personnages remarqueront d’étranges situations. Vous comprendrez rapidement que vous êtes en danger et que cet endroit n’est pas du tout sécuritaire. En effet, à peine arrivé sur les lieux, Jamie aperçoit, par la fenêtre de sa chambre, M. Dumet et sa fille s’enfuyant de l’île à l’aide de l’unique ferry permettant de traverser les eaux reliant l’endroit au monde extérieur. C’est très louche puisque celui-ci vous avait convié, quelques minutes auparavant,  à un dîner qui aurait supposément lieu à 20h, le soir même. Évidemment, M. Dumet ne se pointera pas au dîner et c’est à ce moment-là que des événements perturbants s’enchaîneront. À partir de là, il sera déjà trop tard pour faire demi-tour. Les sorties sont scellées. Vous êtes piégés.

The Devil in me

Les mécaniques du jeu

Comme dans les précédents jeux, vous pouvez jouer en solo ou avec des amis, et ce, jusqu’à cinq joueurs. Chaque participant peut incarner un personnage et lorsque c’est leur tour, vous devrez passer la manette à vos coéquipiers. Les choix de ceux-ci pourront, bien sûr, affecter le destin de votre personnage. Il ne sera pas aisé de sortir de cet hôtel horrifique en vie, tous ensemble ! Vous pourrez mourir de nombreuses façons. Premièrement, par vos choix. Ceux-ci peuvent être déterminants concernant votre survie ou celle de vos compagnons. Une seule mauvaise décision et vous pourriez sacrifier un compagnon en cours de route.

Les QTEs jouent aussi un rôle important dans votre survie. Lors des cinématiques, votre personnage effectuera certaines actions et parfois, le jeu vous demandera d’effectuer quelques boutons, sur votre manette ou sur votre clavier, afin de réussir ou d’échouer l’action. Cela peut vous tuer, mais pas tout le temps. Soyez vigilant ! Aussi, vous devrez parfois rester calme. C’est-à-dire que, par exemple, votre personnage sera caché, alors que la menace rôde non loin de vous. Vous devrez alors appuyer sur un bouton afin de vous synchroniser avec les battements de votre cœur. Si vous ratez ne serait-ce qu’un bouton lors de ce passage, vous serez repéré. Cela pourrait sceller votre destin.

Les nouvelles fonctionnalités

De nouvelles fonctionnalités se sont glissées dans The Dark Pictures Anthology : The Devil in me. Notamment, il vous est désormais possible de vous cacher lors de certains passages. Le jeu vous demandera alors de vous diriger rapidement vers un endroit et d’appuyer sur un bouton afin de ne pas être repéré. Une autre nouvelle fonctionnalité, c’est le fait de pouvoir grimper sur des objets ou en déplacer afin de pouvoir explorer davantage votre environnement. J’ai trouvé que cela apportait un bonus intéressant à l’exploration des lieux. Vous pourrez aussi vous glisser dans des endroits étroits ou vous faufiler dans des trous. Et enfin, vous pourrez courir au lieu de vous déplacer en marchant aussi rapidement qu’un escargot ! Mine de rien, cela est plutôt rafraîchissant.

Toutefois, la nouvelle fonctionnalité la plus intéressante est certainement l’inventaire des personnages. Ceux-ci peuvent récupérer des objets comme des clefs, par exemple. Ces objets vous aideront certainement à avancer dans l’histoire. Aussi, chacun des cinq personnages possède des objets qui lui sont propres. Par exemple, Charlie peut utiliser une carte afin de déverrouiller certains tiroirs et ainsi trouver des informations ou des objets utiles à l’histoire. De plus, il vous sera parfois proposé, durant votre périple, de donner des objets à vos compagnons. Vous pouvez refuser. Cependant, sachez que cela pourrait leur sauver la vie… ou mettre fin à la vôtre. Choisissez judicieusement.

The Devil in me

En conclusion

The Dark Pictures Anthology : The Devil in me est un excellent jeu. J’ai adoré l’ambiance à la Décadence ainsi que le fait que l’histoire soit inspirée de faits réels. J’ai adoré découvrir chaque document et enregistrement étoffant davantage l’histoire prenante du jeu. Bien sûr, je ne peux pas nier que les événements étaient souvent prévisibles, mais cela n’a pas gâché mon plaisir de découvrir le jeu. J’ai apprécié la majorité des personnages, bien qu’ils ne soient pas nécessairement inoubliables, sauf peut-être le méchant et Connie. Les nouvelles fonctionnalités concernant l’exploration offrent un souffle nouveau à la série. C’est rafraîchissant et bien que les mécaniques soient encore à travailler davantage, j’apprécie l’ajout.

Toutefois, je ne peux pas nier le fait que le jeu possède de nombreux défauts. Certains auraient pu être évités facilement. Les animations m’ont paru parfois très robotiques. Ce n’était pas toujours naturel. Aussi, j’ai été déçue du nombre d’apparitions du Conservateur qui est un personnage énigmatique et très apprécié par les amateurs de la licence. Les énigmes, quant à elle, manquaient de difficulté. Disons simplement que je n’ai jamais eu à me creuser la tête afin d’avancer.

Néanmoins, le plus gros problème de The Dark Pictures Anthology : The Devil in me, ce sont les voix françaises ainsi que les sous-titres. Que c’était bogué ! Les personnages parlent en français et subitement, ils sont devenus anglophones le temps d’une ligne. Et ça arrive vraiment souvent. Trop souvent. Aussi, les sous-titres se répétaient souvent et se superposaient. Je n’avais jamais rencontré ce genre de souci avec les précédents jeux, mais je dois dire que j’ai trouvé cela vraiment désagréable et je crois que ça aurait pu être évité si le jeu avait été peaufiné un peu avant la sortie. Une mise à jour viendra certainement régler ce problème prochainement. Malgré ces points négatifs, j’ai, une fois de plus, adoré mon expérience et j’ai très hâte de découvrir la suite qui a d’ailleurs été annoncée, à la fin du jeu.

J’aime

  • Le méchant
  • L’ambiance à la Décadence (Saw)
  • L’amélioration de l’exploration et l’ajout de l’inventaire
  • L’histoire qui est inspirée du célèbre tueur en série H. H. Holmes
  • Le scénario, bien qu’il soit parfois un peu prévisible, demeure très prenant

J’aime moins

  • Les animations parfois rigides
  • Le nombre d’apparitions du Conservateur
  • Les énigmes qui sont beaucoup trop faciles
  • Les voix françaises et les sous-titres qui ont eu la vie difficile durant ma partie

La copie de The Dark Pictures Anthology : The Devil in me a été achetée par l’auteur de cet article.

The Dark Pictures Anthology : The Devil in me

Scénario
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie

Divertissant

The Devil in me n'est pas mon titre favori de la première saison de l'anthologie, mais il n'est pas non plus le dernier. Les quatre jeux, selon moi, sont très bons et celui-ci ne fait pas exception. Accompagné de quatre personnes, vous aurez assurément du plaisir à découvrir ce jeu.

À propos de Jessica Côté Acteau

Mon côté geek est né très tôt. C'est avec Ash, le dresseur de Pokémon et Sakura, la chasseuse de cartes que j'ai grandi. J'étais déjà une grande amatrice de l'animation japonaise et ça m'a suivi de l'enfance à l'âge adulte. Ma passion pour les jeux vidéo a, quant à elle, débuté au même moment. Armée de mon Game Boy Color, j'étais déjà une grande dresseuse de Pokémon, à l'époque ! C'est néanmoins la série The Legend of Zelda qui m'a fait tomber en amour avec le gaming. Depuis, qu'il s'agisse de jeux ou de japanimation, j'en mange tous les jours.

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