C’est jeudi le 29 septembre passé que débutait le beta ouvert au public de Battlefield 3, la suite du très populaire Battlefield 2, qui a vu le jour il y a 6 ans déjà ! N’ayant pas joué à ce dernier, mais étant un fervent admirateur de Bad Company 2, voici les points que j’ai relevés durant mon temps de jeu sur le beta :
Le beta offre au joueur un seul mode de jeu, soit le populaire mode « rush ». La défense doit empêcher l’offense de capturer des points stratégiques, représentés par des stations de communications que l’on doit détruire. Les points à capturer sont généralement au compte de deux et permettent à l’offense d’avancer sur la carte. Cela signifie donc que le champ de bataille change constamment, avec ses avancées et ses objets destructibles, gracieuseté de l’engin Frostbite 2. L’offense a un certain nombre de « tickets » représentant le nombre de vies restantes pour la capture de chaque ensemble d’objectifs, sans quoi la défense remporte la partie.
La carte suggérée, « Operation Metro », se divise en quatre sections distinctes : la première est constituée d’un parc avec un étang ; la deuxième est un tunnel de métro où un point d’insertion a été créé à l’aide d’un explosif quelconque ; la troisième est la station de métro proprement dite ; la dernière est une rue qui, d’un côté, arbore des bâtiments résidentiels et commerciaux et, de l’autre, un énorme bâtiment vitré, soit le dernier bastion de la défense.
CE SONT LES DÉTAILS QUI FONT L’OEUVRE :
Battlefield 3 – PreviewCe qui m’a tout d’abord frappé, c’est l’attention portée aux détails : les lunettes de visée des tireurs qui nous visent reflètent la lumière de l’environnement ambiant, ce qui indique que quelqu’un nous tire dessus de loin. Cela signifie donc qu’aucun tireur n’est à l’abri, et cela peut facilement sauver plus qu’une vie. Ensuite, en entrant dans la section 2 de la carte en tant que défenseur, quelque chose m’a troublé : dans les modifications d’armes suggérées, il y a une torche électrique que l’on peut attacher à notre arme. Cela fut, à ma grande surprise, très pratique pour l’offense, puisqu’elle nous aveuglait avec ses torches et nous empêchait de distinguer leurs positions précises. Jamais dans mon expérience de jeu de combat moderne un outil n’aura été utilisé avec autant d’ingéniosité. C’est le genre davantage tactique que je ne m’attendais pas à voir dans un jeu de ce type. Beauc
oup ont des torches électriques comme équipement de base, mais très peu vont mettre l’accent sur l’éclairage qu’elles fournissent ou l’effet que celles-ci ont sur leur environnement. Vous savez quand vous restez dans la pénombre pendant un certain temps et que quelqu’un ouvre la lumière près de vous, l’effet que cela provoque ? C’est exactement l’effet simulé ici, et c’est aussi désagréable et déstabilisant que dans la vraie vie !
Le jeu offre aussi des effets spéciaux intéressants, tels que le « motion blur », qui embrouille la vision lorsqu’on tourne la caméra très vite. Cependant, ce qui a vraiment attiré mon attention, ce sont les ajouts d’effets à l’interface. L’interface ressemble beaucoup à celle de Bad Company 2, soit très froid avec un style très électronique. Par contre, dans Battlefield 3, on pousse l’immersion un brin plus loin en ajoutant des effets de retour de force à l’interface. Donc, par exemple en sautant ou en courant, on peut observer l’interface du joueur qui rebondit, comme si ce dernier serait intégré dans le casque du soldat que l’on incarne. C’est un léger détail, mais c’est brillant. On peut aussi observer une distorsion dans les graphiques de l’interface lorsque certains effets de lumières ou d’explosions se déclenchent, comme si le courant était coupé pour une très courte période de temps.
Ensuite, le jeu offre une grande variété de paramètres de personnalisation sur les armes et les rôles à jouer, un peu comme ses prédécesseurs. Ce qui m’a intéressé ici sont les descriptions des options offertes sur les armes. Par exemple, l’infanterie d’assaut peut personnaliser son fidèle M16 avec un canon plus lourd, ce qui donne plus de précision, mais augmente le recul (« recoil ») de l’arme. Par contre, pour balancer ce changement, le joueur tire avec des munitions adaptées à ce canon. Tout cela est décrit dans la fenêtre de personnalisation et c’est une petite touche technique qui est vraiment digne d’intérêt quand on pense au niveau de simulation suggéré au joueur. Les jeux antérieurs offraient des options similaires, mais très peu de description technique ne contenant souvent que l’effet de l’option sur l’expérience de jeu.
LES SORDIDES SPÉCIFICATIONS DE SYSTÈMES :
(voir les spécifications techniques de mon ordinateur à la fin de l’article)
La question que tout bon joueur se pose un jour ou l’autre : comment ça roule, ce jeu ? J’ai un ordinateur que j’ai assemblé moi-même, et je dois dire que le jeu est aussi bien optimisé que Bad Company 2. Le jeu offre de nombreuses options graphiques au joueur, telles que qualité basse, moyenne, haute et ultra. Mon système le joue à ultra sans problème majeur, quoique le nombre d’images par seconde descendait drastiquement lorsque je visais avec la mire de mon arme ou une lunette de tire. La fumée pose parfois problème, mais sans plus. Je crois que cela relève plus des pilotes de carte graphique non mis à jour ou encore d’un problème de code dans le jeu. Globalement, le jeu est très jouable, les contrôles faciles à apprendre et visuellement très beau. Il ne lance toutefois pas de révolution graphique, comme Borderlands l’a fait en 2009, mais les ajouts décrits ci-dessus, en plus de la qualité d’image qui est très similaire à son grand frère Bad Company 2, rendent le jeu extrêmement plaisant à regarder (et à jouer).
J’ai beaucoup de difficulté avec les spécifications techniques requises pour le jeu qui sont affichées sur les sites : il y a tant de configurations techniques différentes offertes sur le marché que c’est difficile de dire à quel point le système que j’ai à la maison correspond aux demandes du jeu. C’est pour cette raison que j’adore les betas : c’est une occasion en or de faire un tour de piste avec le jeu gratuitement et d’avoir une bonne idée de la performance du système avec le jeu, avant d’investir dans celui-ci.
LES DÉCEPTIONS :
La série Battlefield est reconnue pour offrir une expérience de véhicule de combat sans pareille, le grand nombre de joueurs sur le terrain et, pour la majorité des jeux de la franchise, la touche de réalisme ajoutée, telle que la gravité sur les balles tirées par exemple. Malheureusement, le beta n’offre aucun véhicule sur le champ de bataille. Vu l’environnement, c’est parfaitement compréhensible, mais combien décevant de ne pas pouvoir détruire de murs à coup d’obus et de chars d’assaut. Le nombre de joueurs sur un serveur est de 32 et moins, donc encore une fois une déception personnelle. Soyez avisés par contre que le jeu confirme la possibilité d’avoir 64 joueurs simultanément sur le terrain, la limite de 32 n’est que pour le beta. Certains joueurs ont le don de trouver l’endroit sur la carte où ils peuvent se cacher en passant à travers d’une texture ou un objet mobile où leur caméra n’est pas obstruée, mais qui les camoufle parfaitement. Heureusement ce n’est que le beta, cela signifie donc que cela sera réglé lors de la sortie. Les betas ouverts au public ont d’ailleurs été inventés pour cela : trouver et régler les problèmes trouvés par les joueurs en vraies situations de jeu !
Ensuite vient le problème du lancement du jeu. Le jeu ne se lance pas de façon traditionnelle, avec un fureteur de serveur intégré ou bien une interface en jeu qui offre la possibilité de choisir le mode de jeu désiré, oh non ! EA a opté pour quelque chose qui rivalise le service qu’Activision offre à ses joueurs de Call of Duty. Le jeu se lance par la plateforme Origin d’EA, qui lui-même lance un fureteur internet sur une page web offrant les statistiques du joueur, avec les victoires et les défaites, les prochaines armes à acquérir, les amis en ligne, la gestion des clans et le lancement des différents volets du jeu. Pourquoi est-ce une déception ? C’est une page web, donc pour tout de suite, aucun moyen annoncé de pouvoir jouer hors ligne. Ensuite, je suis quelqu’un qui aime l’efficacité. Donc pour moi, devoir lancer Origin, cliquer sur l’icône de Battlefield 3, entrer sur la page web et cliquer ensuite sur « match rapide » pour pouvoir accéder au jeu, cela n’a rien de rapide, c’est même une perte de temps ! J’ai tenté d’ouvrir la page web directement, sans Origin, mais lorsqu’on tente de lancer le jeu, Origin s’ouvre par lui-même et demande l’authentification du joueur avant de se lancer. J’espère sincèrement qu’EA réfléchira à ce nouveau produit, car s’il y a une partie du jeu que je n’aime pas du tout, c’est bien les trois étapes superflues requises pour commencer à jouer. Mis à part ce détail, c’est un coup de poing marketing incroyable qu’EA vient de lancer à la figure d’Activision : un service parfaitement comparable à Call of Duty Elite, mais gratuit. Bien joué EA.
Finalement, j’ai adoré mon temps de jeu passé sur ce beta. C’est toujours une formule connue et qui fonctionne qui nous est offerte avec sa touche personnelle signée DICE. Est-ce que son rival, Call of Duty : Modern Warfare 3 lui arrivera à la cheville ? C’est ce que nous verrons lorsque celui-ci sera lancé. D’ici là, je retournerai régulièrement conquérir et défendre mes objectifs sur « Operation Metro », à l’affût des retouches (« patches », selon l’OQLF) et autres modifications apportées au jeu !
Battlefield 3 sera lancé sur le marché le 25 octobre 2011. Offert sur PC par Origin ou en copie physique, Xbox 360 et PS3, joué pendant 10 heures sur la seule carte offerte.
Voici ma configuration système :
- OS : Windows 7 64-bit
- Processeur : Quad-core Intel i5 2.8 GHz
- Mémoire vive : 8 Go
- Carte graphique : AMD Radeon HD 5870
- Mémoire graphique : 1 Go
- Disque dur : 1 To
Salut,
Moi j’ai joué à la Beta sur un Intel Core 2 Duo 2.66GHz 4Go de RAM avec une GeForce GTS 450, j’ai descendu les graphiques un peu et ça roule très bien.
Je trouve aussi la map Operation Métro décevante, mais en fouillant un peu, j’ai eu accès à l’autre map, Caspian Border et là on a des jets, tanks, hélicos et d’autres véhicules. Et ce avec 64 players!!
Excellent. J’ai tenté de joindre une partie sur cette carte hier soir mais je n’ai pas eu cette chance malheureusement, les queues étaient longues et finissaient toujours en erreur de connexion. Par contre si tu dis qu’elle est maintenant accessible je vais retenter ma chance ce soir!
Bonne journée