Suite à une lecture sur les jeux sociaux dans la publication de Netendances 2010 , j’ai cru bon vous partager l’information. Cette publication porte aussi sur la webtélé et la web radio, les vidéos et les photos en ligne et d’autres sujets reliés à l’Internet.
Les internautes québécois et le gaming
Selon l’étude réalisé auprès de 788 personnes, 30 % des internautes québécois jouent à des jeux en ligne comparativement à 21 % en 2009. Parmi ces joueurs, 21 % jouent sur des sites dédiés aux jeux comme Miniclip.com, 11 % sur les réseaux sociaux et 9 % sur les consoles. Pour les 55 ans est plus, le quart d’entres eux jouent sur le Web. Sur l’échantillon étudié, 27 % des femmes ont adopté au moins un type de jeu en ligne versus 33 % pour les hommes. On peut remarquer l’équilibre qui s’installe en fonction du sexe.
Voici un graphique qui en dit gros sur les jeux en ligne :
C’est bien beau toutes ces statistiques, mais on en retire quoi de cette étude par Léger Marketing ? Les jeux sociaux sont adoptés par tout le monde mais surtout par les ainés. Les jeunes adultes sont ceux qui jouent le plus sur les plateformes de consoles. Les femmes sont de en plus nombreuses à jouer à des jeux et rejoignent même les hommes à ce niveau.
Les jeux sociaux, une industrie à surveiller.
Les jeux hors ligne et sur consoles semblent connaître un taux de croissance inférieur comparativement aux jeux sociaux. L’adoption de masse des utilisateurs en explique la cause mais il ne faut pas aussi négliger l’arrivée de plusieurs gros joueurs. Évidemment, Google ne rate pas de telle opportunité. Le géant du Web a investi cet été un montant entre 100 et 200 millions dans Zynga, un des plus gros développeurs de jeux sociaux. Google détient donc un bon avantage compétitif et en profite.
Le 25 janvier prochain, le Group Manager d’Android, Eric Chu, participera au Inside Social Apps InFocus 2011 à San Francisco et discutera des plans des plateformes sociales pour Android. Cet événment est un sommet qui regroupe toutes les compagnies les plus influentes sur les applications et jeux sociaux. On peut noter la présence de Google, Zynga, Playdom, Hi5, Facebook, MySpace, 6waves et plusieurs autes.
Que nous préparent Google et Zynga ? De plus, il ne faut pas négliger les développeurs indépendants. À mon avis, on pourra voir de plus en plus de demandes en terme d’emploi dans le domaine des jeux sociaux. Une possibilité qui n’existait pas il y a 4 ou 5 ans.