Les parcs d’attractions ont la cote et c’est sans hésitation que je peux dire que c’est ce thème qui m’a donné envie de jouer à Funfair. Maintenant édité en français chez Lucky Duck Games, Funfair est un jeu de l’auteur Joel Finch, qui a aussi créé Unfair, sorti en 2017.
Voici ma critique à deux joueurs d’un jeu définitivement amusant.
- Auteur : Joel Finch
- Illustrateur : Mr. Cuddington (Lina Cossette, David Forest)
- Éditeur : Lucky Duck Games (français), Good Games Publishing (anglais)
- Nombre de joueurs : 2 à 4
- Durée : 30 à 60 minutes
- Année : 2021
- Prix : 57.99$
- Page officielle du jeu
- Page BoardGameGeek
Matériel
Funfair a une boite vraiment superbe, mais un peu grande. En effet, celle-ci ne contient que des cartes, un plateau, et un livret de règles. Je trouve les cartes un tout petit peu fragiles, mais ça va, je fais attention à mes jeux !
La seule chose que j’ai à redire, c’est que deux termes différents sont utilisés dans le livret de règles et sur l’aide de jeu pour la même action : piocher/prendre. Cela m’a fait hésiter à un moment, mais c’est tout de même mineur comme erreur.
Comment jouer
Dans Funfair, vous allez essentiellement poser des cartes devant vous, ajoutant ainsi des attractions, des améliorations et du personnel à votre parc. Au début de chacune des six manches, une carte Ville sera appliquée à tous les joueurs. En cours de partie, vous pourrez aller chercher des cartes Objectif pour réaliser des points en fin de partie. Mais attention ! Les cartes non-accomplies vous feront perdre des points. Tous les joueurs auront aussi l’opportunité de réaliser des points en fin de partie avec la carte Récompense qui aura été révélée en début de partie.
J’ai bien apprécié que dans les règles, on commence par expliquer les cartes, et ensuite le déroulement. Le livret de règles est clair et ne laisse pas place à l’interprétation, je n’ai pas eu de question suite à sa lecture. Pour ceux qui en auraient, je vous invite à consulter le glossaire disponible sur le site officiel du jeu. Cela m’a permis d’apprendre que la défausse peut être consultée en tout temps. On trouve aussi sur ce site web une application pour calculer les points.
Sinon, j’ai aussi beaucoup apprécié les astuces stratégiques dans le livret de règles ; j’aimerais que plus de jeux s’en permettent.
J’ai eu également un coup de coeur pour la mise en place du jeu, qui est très simple et très rapide. Également, avoir un plateau pour placer les cartes rassurera plusieurs joueurs.
Mécaniques et thématique
Les mécaniques dans Funfair sont :
- Contrats
- Bonus de fin de partie
- Gestion de main
- Drafting ouvert
- Pouvoirs variables
Les cartes Ville me rappellent les événements dans Dead of Winter. Cela ajoute un petit élément différent au début de chaque manche qui est intéressant.
J’ai adoré découvrir les attractions, mais j’aurais pris plus de variété de cartes, comme celles du Personnel, par exemple. Le thème de parc d’attractions offre des tonnes d’options, qui auraient pu être utilisées encore plus.
Durée et difficulté
Funfair peut avoir l’air compliqué à prime abord mais il ne l’est pas du tout. Toutefois, je vous recommande de jouer en français absolument, si c’est votre langue maternelle, bien sûr. Il vous sera plus facile de comprendre les effets des cartes et cela rendra le jeu plus fluide.
À la deuxième partie, on connait déjà un peu plus le ratio des cartes, ou des icônes. Par exemple, sur les 97 cartes Parc, il y a 5 icônes de chaque type de Thème.
Côté durée, je dirais qu’on est assez loin du 15 minutes par joueur, mais après tout, c’est long faire la file pour les manèges !
Plaisir
J’ai adoré jouer à Funfair, ce sont des mécaniques communes mais la thématique s’associe bien à celles-ci.
À ma première partie, j’ai passé beaucoup de tours à piger, car j’avais choisi un objectif difficile et je me suis entêtée à trouver une carte qui n’est jamais sortie jusqu’à avoir passé la pioche presque au complet. Finalement, j’ai perdu 10 points pour cet objectif, et perdu la partie 171 à 60. Heureusement, je me suis rattrapée à la deuxième partie, n’ayant pris qu’un objectif à difficulté moyenne, avec un score de 172 à 141 contre un adversaire qui lui, n’avait pas pioché de carte Objectif.
Les pénalités des objectifs sont plus ennuyantes, toutefois, il ne faut pas oublier que nous ne sommes jamais obligés de piocher des objectifs, ni d’en garder si l’on décide d’en piocher.
Funfair est un jeu dont on parle encore le lendemain d’une partie. Les cartes Ville et Récompense donnent beaucoup de rejouabilité à ce jeu. Celui-ci nous offre beaucoup de liberté, par exemple pour jouer avec ou sans objectifs.
Unfair
Je ne connaissais pas le prédécesseur de Funfair, sorti en 2017, Unfair. Ce dernier, le premier jeu du même auteur, Joel Finch, a une difficulté un peu plus élevée. Édité pour le moment seulement en anglais chez Good Games Publishing, je ne manquerai pas d’en faire l’essai s’il est éventuellement édité en français chez Lucky Duck Games !
Un mot sur les illustrateurs
Je dois absolument souligner que les illustrations de Funfair ont été réalisées par un duo d’artistes québécois, soit Lina Cossette et David Forest, mieux connus sous le nom de Mr Cuddington. Pour mieux les connaitre, consultez l’article que nous avons publié à leur sujet.
En conclusion
Funfair a définitivement su se justifier une place dans ma bibliothèque ludique déjà bien garnie. C’est un jeu efficace, bien illustré, simple à comprendre, avec une thématique amusante et qui se joue bien même à deux joueurs. Il est unique en plusieurs points, et l’intention de l’auteur de nous laisser de la liberté est bien reçue. Vite, achetez votre ticket pour Funfair !
J’aime
- La thématique amusante
- La mise en place rapide
- Découvrir les cartes
- La grande rejouabilité
J’aime moins
- La possibilité de points négatifs pour les objectifs non-réussis
La copie de Funfair a été fournie par Lucky Duck Games.
Un super jeu que j’ai moi même découvert dernièrement! J’ai Unfunfair mais ne l’ai pas encore tester, il semble plus méchant envers les joueurs. On verra bien!
Merci pour l’article!
Merci pour ton commentaire, Martin!