Elio, le vingt-neuvième film des studios Disney et Pixar

Pour célébrer l’été, quoi de mieux que la nouveauté des studios Disney et Pixar : Elio. Ce film d’animation nous entraîne dans une aventure intergalactique où Elio, un jeune rêveur de 11 ans, est soudainement propulsé au Communiverse, une organisation réunissant les représentants de toutes les galaxies. Pris dans un quiproquo cosmique, il est désigné comme l’ambassadeur officiel de la Terre. Pour prouver sa valeur, il devra nouer des liens avec des créatures extraterrestres excentriques, surmonter une crise intergalactique et découvrir sa véritable identité.

Ce voyage extraordinaire est mis en scène par Madeline Sharafian (Mon Terrier plateforme Disney+), Domee Shi (Bao, Alerte rouge) et Adrian Molina (Coco), et produit par Mary Alice Drumm (Coco). Elio promet une aventure pleine d’émotions, à découvrir en salle dès le 20 juin 2025.

Des comédiens chouchous pour les voix québécoises

Un de mes comédiens québécois préférés a été recruté pour prêter sa voix à Gunther Melmac. Si je vous dis District 31, Chambres en ville, Watatatow et Les Boys, à qui pensez-vous ? Bien entendu, il s’agit de nul autre que le grand Michel Charette. Naïla Louidort, une nouvelle venue dans notre paysage télévisuel, que j’ai surtout connue dans Les Bracelets rouges, prête quant à elle sa voix à Tante Olga.

Voici ce que j’ai pensé du film.

Elio : En quête d’évasion

• Studio  : Disney et Pixar
• Réalisateurs : Madeline Sharafian, Domee Shi, Adrian Molina
• Distribution en version originale anglaise : Yonas Kibreab (Elio), Zoe Saldaña (Aunt Olga), Remy Edgerly (Glordon), Brad Garrett (Lord Grigon), Jameela Jamil (Ambassador Questa), Shirley Henderson (OOOOO)
• Genre : Dessins animés
• Durée  : 1h39min
• Date de sortie : 20 juin 2025
• Classement : Général
• Site officiel du film

Synopsis

Depuis son plus jeune âge, Elio, onze ans, est convaincu que nous ne sommes pas seuls dans l’univers et cherche des signes pour le prouver. Orphelin de ses parents, il vit avec sa tante Olga sur une base militaire. Bien que celle-ci dirige un projet gouvernemental top secret portant sur un message universel de communication vers les étoiles, le petit garçon peine à créer un lien avec elle et à se sentir chez lui. En quête d’évasion, solitaire, asocial et introverti, il rêve d’être enlevé par des extraterrestres. Après tout, il y trouvera peut-être un ami.

 

Bien entendu, son vœu fut exaucé et il fut propulsé dans le Commuverse, une organisation intergalactique rassemblant des représentants des galaxies lointaines. Pris par erreur pour l’ambassadeur de la Terre, les créatures voient en lui le héros qui les sauvera des griffes du vilain Lord Grigon. Elio nouera une profonde amitié avec le fils de ce dernier, le jeune Glordon, avec qui il vivra de grandes aventures.

Mes impressions

Dès qu’on me mentionne les noms de Disney ou de Pixar, je déclare présente, peu importe le projet. Même si la quête de l’espace et la science-fiction ne soient pas vraiment mon type, j’ai gardé l’esprit ouvert étant donné que les liens sociaux et non la guerre étaient mis en lumière.

Une idée (pas si) originale…

Pour contrer la vague de suites et de réimaginations en prises de vues réelles, telles que Sens dessus dessous 2, Blanche-Neige et le tout récent Lilo et Stitch, Elio est né d’une idée originale du réalisateur Adrian Molina. Initialement prévu pour 2024, le film a été repoussé afin d’affiner les concepts, et c’est alors que le duo formé par Madeline Sharafian et Domee Shi a pris le relais.

Une quête vieille comme le monde

Depuis que le monde est monde et que nous sommes conscients de notre présence dans l’espace, nous ne cessons de nous demander si nous sommes seuls dans l’Univers. Avec quelques preuves tangibles controversées, l’humanité n’a encore pas pu prouver hors de tout doute son existence ni son absence. Dans l’imaginaire collectif, des tonnes et des tonnes de films avec des extraterrestres ont vu le jour.

Grandes similarités entre Lilo et ELio

N’ayant pas connaissance des différentes contraintes, je trouve dommage que les protagonistes des deux sorties des studios Disney se ressemblent autant. En effet, moins d’un mois sépare l’arrivée en salle de la réimagination en prises de vues réelles de Lilo et Stitch et d’Elio. Tous deux orphelins de leurs parents, solitaires et asociaux, ils voient un extraterrestre devenir leur premier et unique ami. Et c’est cette amitié qui resserrera les liens familiaux : Nani, la sœur de Lilo, et Olga, la tante d’Elio. En plus, leurs noms se ressemblent – toute une coïncidence !

Les valeurs véhiculées

La famille, qu’elle soit de cœur ou de sang, est une valeur phare des studios Disney et Pixar. Elio ne fait pas exception, et j’ai été touchée par les liens entre Elio et sa tante Olga. Dépassée par la situation, Olga semble voir la présence d’Elio dans sa vie comme un bouleversement négatif. Aux yeux du jeune garçon, il ne semble pas avoir d’importance pour elle et rêve de trouver un endroit où il serait apprécié à sa juste valeur. A-t-il raison ou tort ? Je vous laisse le découvrir…

L’univers cinématographique

Dynamique et coloré, j’ai trouvé l’univers cinématographique agréable, mais pas aussi immersif que celui de Trouver Nemo (2003). J’aurais préféré voir ce dernier en UltraAVX plutôt que le film Elio.

Le jeu des comédiens

Ayant eu la chance de visionner le film Elio avec les voix québécoises, j’ai pu apprécier le jeu de Michel Charrette en Gunther Melmac, le geek de l’informatique incompris et mal-aimé de l’équipe et comme le rôle lui va bien ! Sans voir ses autres personnages, je le voyais à sa place dans le laboratoire. De son côté, Naïla Louidort a justement joué son rôle de tante Olga.

En conclusion

Bien qu’Elio soit à des années-lumière de l’émerveillement des débuts de Pixar avec Histoire de jouets (1995) et Monstres et Cie (2001) (d’ailleurs, la petite Boo qui dit : Mike Wazowski ! est mon son de notification sur mon cellulaire depuis que c’est possible), j’ai été divertie. Je n’ai pas pleuré comme dans la réimagination de Lilo et Stitch, mais j’ai été touchée par les valeurs familiales. Elio fait partie du nouvel esprit Disney-Pixar et, comme Luca (2021) et Élémentaire, je vais assurément le revoir, mais pas au point de le connaître par cœur.