Doom : The Dark Ages – L’âge des ténèbres est brillant, violent et amusant

Doom : The Dark Ages se déroule plusieurs années avant Doom, sorti en 2016. Vous serez dans un monde de science-fiction et de fantaisie très fascinant ; faisant guerre aux forces de l’enfer. On combine des éléments médiévaux avec de la technologie futuriste chez les personnages que vous côtoierez, les armes que vous utiliserez et les véhicules que vous piloterez. Croyez-le ou non, vous devrez piloter un immense robot géant et un dragon cyborg. La bataille contre l’enfer n’aura jamais été aussi spectaculaire ! Après avoir rebâti la franchise Doom avec grand succès il y a neuf ans et avec la sortie très acclamée de Doom Eternal en 2020, la barre est haute pour cette suite. Est-ce que Doom s’élève à un autre niveau ou est-ce qu’il tombe dans une ère sombre ?

• Studio de développement : id Software
• Éditeur : Bethesda Softworks
• Plateformes disponibles : PlayStation 5, Xbox Series X/S, PC
• Plateforme de test : PlayStation 5
• Classement : M pour mature 17 ans et plus
• Prix : 89,99$
• Site officiel du jeu
• Page Steam du jeu

Le Doom Slayer : un sauveur ou juste une arme de destruction massive ?

L’histoire se déroule dans le passé, sur la planète Argent D’Nur où les Night Sentinels et les Maykrs sont en guerre contre les forces de l’enfer. Le Doom Slayer est contrôlé par les Maykrs, une race extraterrestre assez étrange. Le Slayer est déployé et utilisé comme si c’était une arme secrète, une solution de dernier recours. Il sert de « héros » ou de « sauveur » pour l’humanité qui essaie de survivre les attaques dévastatrices des démons. Le Prince Ahzrak, chef de l’enfer, sait très bien que le Slayer est un ennemi redoutable. Il voudra se concentrer à obtenir le coeur d’Argent pour lui conférer une puissance incommensurable et ainsi vaincre l’humanité.

Premièrement, j’adore cet univers qui mélange le médiéval et la science-fiction. Ça donne un résultat fascinant et on a le goût d’en découvrir plus sur ses origines. De plus, on a droit à plusieurs scènes cinématiques qui rendent l’histoire franchement meilleure. Elle est supérieure à celles dans les deux Doom précédents. Je me suis bien plus intéressé à ce monde et honnêtement, j’aimerais bien que la série continue dans cet univers.

Deuxièmement, j’ai trouvé ça très intéressant qu’on donne beaucoup d’attention au Slayer. Ce n’est pas un vulgaire soldat pris au hasard, il y a un vrai mystère qui se cache et on veut en savoir plus. Est-ce qu’il est humain ou non ? Qui est-il ? Comment voit-il la situation ? Se sent-il abusé ? Est-ce qu’il a une âme ? C’est plein de questions que je me pose à son sujet. Jamais avant je ne m’étais vraiment intéressé à lui, à en savoir plus. Le jeu nous montre si le Slayer a vraiment une allégeance ou bien il existe seulement pour détruire les démons.

Un robot géant… et un dragon ?

L’expérience dans les niveaux de The Dark Ages est un peu différente. Les cartes peuvent être extrêmement larges, ce qui laisse place à beaucoup d’exploration. J’ai été vraiment impressionné par la grandeur et ça donne le goût de fouiller tous les coins pour voir s’il y aurait des objets secrets cachés. Par contre, il y a beaucoup moins d’éléments de plateforme par rapport aux autres Doom. On se déplace beaucoup plus au sol que sur des endroits surélevés. Cependant, certains niveaux vont vous « surélever » d’une façon différente !

Certains niveaux vont vous placer en tant que pilote d’Atlan. Qui aurait cru que vous piloteriez un gigantesque robot géant dans Doom ? On se croirait dans le film Pacific Rim. Vous affronterez des démons géants et vous pourrez leur casser la gueule avec vos gros poings de fer. Les batailles sont très divertissantes et ça défoule bien !

Ouais, un robot géant… et quoi d’autre encore ? Un dragon peut-être ? Oui ! Il y aura des niveaux où vous chevaucherez un dragon cybernétique avec des ailes mécaniques. Les niveaux avec Serrat sont vraiment très amusants. C’est comme un mélange de Panzer Dragoon, de Star Fox et même des jeux de Star Wars avec les X-Wings. Vous poursuivrez des ennemis en plein vol, détruirez des bases ennemies et des pièges à l’aide de vos canons. De temps en temps, il pourra vous déposer au sol pour que vous puissiez éliminer des démons puis vous reprendre quand vous aurez terminé. Je n’aurais jamais cru voir tout ça dans un jeu Doom !

Un monde ténébreux, majestueux et intense

Les décors sont magnifiques. J’aime beaucoup les décors inspirés des mondes fantastiques médiévaux. Ça donne beaucoup plus de vie à Doom qu’avant. On peut parfois voir des batailles épiques au loin entre deux armées ou bien entre un démon géant et un Atlan. Il y a vraiment beaucoup de détails dans les décors et parfois, on s’arrête juste pour examiner. J’adore toutes les architectures gothiques qui embellissent ce monde.

Doom : The Dark Ages possède 22 niveaux au total. Avec des niveaux qui ont des cartes larges et plusieurs choses à découvrir, le jeu possède une bonne longévité. On parle d’environ 12 à 14 heures de jeu si vous vous en tenez au strict minimum, mais au dessus de 20 heures si vous tentez d’avoir tout. Il s’agit environ du même nombre d’heures que les deux jeux précédents.

Il y a beaucoup moins de moments intenses qui pouvaient pomper votre sang comme dans Doom ou Doom Eternal. Cependant, on peut se retrouver sur un terrain envahi par une immense horde de démons, comme si c’était une scène de guerre épique. Ces moments sont peut-être moins intenses en rapidité mais tout de même intenses en nombre. Ça va définitivement vous donner du fil à retordre pour essayer de survivre à une grande vague d’ennemis. On va parfois trouver des ennemis seuls sur son chemin, mais la majorité du temps, ils seront regroupés en grand nombre. Des ennemis leaders éliminés vous donneront de l’essence démoniaque pour augmenter la capacité de votre jauge de vie, de vos munitions et autres. Parfois, il y aura des ennemis spéciaux qui auront une jauge de protection de moral qui vous forcera à éliminer les ennemis autour avant de pouvoir vous attaquer à celui-ci. Vous aurez droit bien sûr à des batailles très intenses contre des boss qui vont vous demander beaucoup d’efforts.

Tout un arsenal pour affronter l’enfer

La nouveauté de ce jeu est le bouclier du Slayer. C’est un élément qui sera essentiel tant au combat qu’à la défense. On peut s’en servir comme arme en le lançant directement aux ennemis. Avec la scie mécanique autour, elle va tout déchiqueter sur son passage ou presque. Vous balancerez le bouclier avec talent comme Capitaine America et il reviendra à vous comme le marteau de Thor. Le bouclier sera essentiel pour bloquer certaines attaques. Le Slayer ne peut pas esquiver rapidement dans ce jeu, alors nous dépendons du bouclier. Vous pourrez même vous en servir pour atteindre des endroits éloignés. J’ai trouvé que l’expérience avec le bouclier est amusante et c’est intéressant comment ça change la dynamique dans les combats de Doom. C’est une protection qui rassure, même s’il ne pourra quand même pas tout bloquer.

Comme dans les Doom précédents, on peut se servir de ses poings pour donner des coups de mêlée. On a ajouté d’autres éléments pour casser la gueule aux démons : le fléau d’armes et la masse d’armes. J’adore ça, car ça rend les combats plus amusants. Je suis surpris qu’il n’y ait pas plus d’armes médiévales dans ce jeu, comme une épée ou une lance.

Même si le Slayer est dans un monde au style médiéval, ça ne l’empêchera pas d’avoir des armes à feu avec lui. Les armes classiques telles que le shotgun et le super shotgun font un retour. Il y a aussi une arme à plasma qui ressemble à celle dans les Doom précédents. Sinon, les autres armes sont nouvelles et assez particulières. Il y le pulvérisateur qui pourra lancer des morceaux de crâne déchiquetés, la déchiqueteuse qui lance des pics de métal et il y a même un lance-roquettes. Chaque arme a sa version alternative comme la déchiqueteuse peut alterner avec l’empaleur, qui lance des pics à longue distance. Par contre, je ne l’ai pas trouvé très pratique, ce n’est pas comme un sniper, on ne peut pas avoir une bonne précision avec cette arme. Je suis un peu déçu à ce niveau. Et si vous vous demandez si le BFG est dans ce jeu, il l’est… mais c’est une grosse arbalète. Ça reste quand même assez spectaculaire à tirer !

Une expérience solo épique

Il faut que je mentionne qu’il n’y a pas de mode multijoueur dans The Dark Ages. Mais honnêtement, je ne vais pas m’ennuyer de ça car à chaque fois, ce mode n’était pas très amusant. De toute façon, Doom a toujours été une expérience qui s’apprécie seul. Vous contre tous les démons de l’enfer, c’est comme ça que ça doit être.

Doom : The Dark Ages a pris un risque en se détachant du présent et en revenant en arrière. Mais à mon avis, ce fut une excellente décision. Ça donne plus d’intérêt à l’univers de Doom et au Doom Slayer qui prend un peu plus de personnalité. J’espère que ce ne sera pas le seul jeu dans cette époque de la série. Je pense qu’on pourrait explorer beaucoup de choses. Ce jeu embellit la série et la rend beaucoup plus attirante. Je ne pourrais dire si c’est le meilleur jeu de la série, mais je peux dire que c’est un des meilleurs jeux cette année, sans aucun doute.

Je recommande fortement ce jeu aux adeptes de jeux à la première personne (FPS) et aux adeptes de la série Doom, bien sûr ! À tous les autres : embarquez dans le manège, car vous allez être divertis !

La copie de Doom : The Dark Ages a été fournie par Bethesda Softworks.