Donkey Kong Bananza : des bananes, encore plus de bananes !

Je suis de la génération Donkey Kong Country. La Super Nintendo a été ma première console sur téléviseur. Ainsi, j’ai joué au frais de mon sous-sol à Donkey Kong Country, premier du nom, un de mes jeux favoris de tous les temps. Tous les suivants, incluant Donkey Kong 64, n’ont pas réussi à me procurer le même sentiment. J’avais donc hâte de voir si ce nouveau titre en 3D de notre gorille préféré allait me faire changer d’idée. Allons-y, jouons à Donkey Kong Bananza !

  • Studio de développement : Nintendo
  • Éditeur : Nintendo
  • Plateformes disponibles : Nintendo Switch 2
  • Plateforme de test : Nintendo Switch 2
  • Classement : E10+
  • Prix : 99,99$
  • Site officiel du jeu

En commençant la chasse aux bananes

Le jeu commence avec un tutoriel qui n’est pas annoncé comme tel. Pour moi, cela a fait en sorte de m’ennuyer un peu, et de me faire sentir dépassée par la quantité de terrain à détruire pour trouver de l’or. Ne faites pas la même erreur que moi : passez plus rapidement cette zone, sans tout passer au peigne fin. Il y a autre chose à voir plus loin, nettement plus intéressant.

Scénario et personnages

On le sait déjà : Donkey Kong sera accompagné dans son début d’aventure par une drôle de roche mauve, qui s’avère être Pauline, la chanteuse qu’on voit apparaitre dans plusieurs titres Nintendo, dont Mario Kart World. Mais cette fois-ci, c’est la jeune Pauline de 13 ans qui est en vedette. Celle-ci décuple les pouvoirs de notre gros singe à cravate. C’est intéressant de voir un personnage féminin à l’avant-plan avec Donkey Kong, bien que Diddy Kong me manque un brin, comme j’étais habituée de l’utiliser comme personnage principal dans Donkey Kong Country. Pauline est mignonne et me fait penser à Vanellope, un de mes personnages favoris. En effet, le duo Donkey Kong et Pauline rappelle drôlement Ralph et Vanellope de la série de films Wreck-It Ralph. Ce qui n’est pas pour me déplaire !

Les boss

Les vilains du jeu travaillent tous pour la Void Company, qui veut s’emparer des bananes dorées qui ont été découvertes sous terre.

J’ai trouvé les boss très faciles à battre au début du jeu. J’aurais pris un peu plus de défi, car habituellement, ceux-ci sont ce que je préfère dans un jeu d’aventure tel que Super Mario Odyssey. Dans Donkey Kong Bananza, j’ai pu battre les premiers boss du jeu sans aucun effort. Je pense entre autres à l’un d’entre eux qu’il faut viser et tirer en tournant autour : le viseur restait en place, donc je n’avais qu’à tirer. Heureusement, lorsqu’on progresse dans le jeu, les boss deviennent un peu plus difficiles.

Un jeu très accessible

Les jeux vidéo sont de plus en plus accessibles à un grand public, et Donkey Kong Bananza ne fait pas exception. Vous pouvez activer le mode assistance pour faciliter le jeu, pour vos tout-petits, par exemple. Mais même sans celui-ci, les enfants vont s’amuser sans fin… Si j’avais eu accès à ce jeu lorsque j’étais petite, la barre aurait été haute pour les suivants : on récolte des choses sans arrêt. On n’a même pas le temps de se dire qu’on n’a rien trouvé depuis un moment, qu’on trouve déjà quelque chose !

Tout détruire, c’est relaxant et payant !

Je dois aussi avouer que c’est un jeu qui réduit le stress : ça défoule de tout détruire le terrain autour de soi dans le jeu. Et bien sûr, la zone récompenses de notre cerveau est très souvent activée puisqu’on trouve de l’or, des coffres, des bananes, des fossiles, et du Banandium sous plusieurs formes. Que ce soit en rondelles ou en cristaux, il est possible de récolter ce précieux amalgame un peu partout dans les mondes du jeu. Ensuite, on peut les échanger contre des bananes ou des cartes pour identifier l’emplacement d’autres objets. Les fossiles, eux, peuvent être échangés contre des tenues vestimentaires pour Pauline et pour DK. Ces vêtements ont des capacités qui aideront notre duo dans leur aventure. Je vous mets un exemple ci-dessous de vêtements pour DK qui sont disponibles très tôt dans la partie.

Une grande exploration

Le monde de Donkey Kong Bananza est si vaste et si garni qu’on peut se sentir un peu dépassé à première vue. Une chose est sûre : il n’y a rien de linéaire. Vous vous laisserez souvent distraire de la quête principale et ce n’est pas une mauvaise chose, il suffit seulement de voir quel style de jeu vous voulez adopter.

C’est amusant de partir à la recherche de toutes les bananes et tous les fossiles. On peut les repérer à l’aide de cartes qu’on trouve dans des coffres au trésor enterrés un peu partout. Lorsqu’on ouvre notre carte du jeu, on voit les objets à trouver et on peut apposer une balise sur l’un d’eux pour voir à combien de mètres il se trouve. On peut ensuite s’y rendre en sifflant (c’est comme cela qu’on se dirige vers l’objectif principal, vers une balise qu’on a apposée, ou vers les bananes ou fossiles à trouver qui sont identifiées sur notre carte). Et éventuellement, Donkey Kong pourra faire des roulades, se déplaçant ainsi plus rapidement dans les vastes mondes.

Vous aurez également accès à un arbre de compétences, nouveauté dans un jeu DK. En effet, à chaque fois que vous aurez avalé cinq bananes, vous aurez un point de compétence à dépenser pour améliorer la puissance de frappe de DK, ou son nombre de coeurs, etc. D’ailleurs, parlant de nombre de coeurs, vous pourrez construire des refuges dans les différents mondes. Vous pourrez y faire un petit somme qui donnera à DK un nombre de coeurs supplémentaire relatif au nombre de refuges que vous avez construit dans cette strate. En plus, les refuges servent de point de téléportation et peuvent vous donnez accès aux différentes boutiques du jeu.

N’hésitez pas à vous référer à votre carte pour analyser sous tous les angles le monde que vous êtes en train de parcourir. Celle-ci est bien conçue et vous aidera à vous repérer dans tout cet espace à explorer et à détruire.

Le mode coopératif et les transformations Bananza

Ne cherchez pas le mode coopératif au tout début du jeu, car il n’est pas disponible tout de suite. Dès que vous trouvez la drôle de roche mauve, vous y aurez accès. Il sera possible pour le deuxième joueur, à l’aide d’un curseur à l’écran (encore plus facile en mode souris), de copier les matériaux pour ensuite les projeter (8 projectiles à chaque fois). Une fois que la roche mauve se sera transformée en Pauline, vous pourrez grâce à sa voix déclencher les transformations Bananza de DK, le rendant ainsi plus puissant, plus rapide, etc. (que ce soit en mode solo ou en mode coopératif).

Kong Bananza, Bananza Zèbre et Bananza Autruche sont les trois transformations de Donkey Kong qui sont possibles grâce à Pauline. On remarque ici un hommage à d’autres personnages de la série de jeux DK… et ce n’est pas terminé !

Malheureusement, nous n’avons pas accroché au mode coopératif, même si cela était tout de même prévisible. En effet, dans notre cas du moins, le deuxième joueur ne se sentait pas nécessairement très utile, car il n’est là qu’en soutien. Une certaine communication est nécessaire aussi, comme les deux joueurs ont accès à contrôler la caméra. Le deuxième joueur n’osera donc pas y toucher pendant que DK est en action. Le mode coopératif rappelle un peu celui de Super Mario Odyssey où le deuxième joueur incarne Cappy, la casquette de Mario.

Un peu de nostalgie et une touche d’humour

Si, comme moi, vous êtes nostalgique des anciens jeux Donkey Kong, vous serez ravis de voir des visages familiers dans celui-ci. En effet, on a le plaisir de croiser d’autres membres de la famille Kong et même, de parcourir plusieurs niveaux hommage à Donkey Kong Country. J’ai adoré chaque seconde de ceux-ci, j’ai même eu un brin d’émotion quand j’ai parcouru le premier.

Dans le jeu en général, j’ai apprécié la touche d’humour des personnages auxquels on parle ou qui ont juste une bulle de texte quand on passe tout près. Je pense entre autres à un personnage qui pêchait et que lorsqu’on détruit son bateau et qu’il se retrouve à l’eau, annonce qu’il devrait se mettre à la pêche sous-marine.

En conclusion

Si j’avais un seul conseil à vous donner lorsque vous commencerez Donkey Kong Bananza, c’est : persévérez. Le jeu s’améliore rapidement. Ne vous laissez pas décourager par le peu (ou le trop !) qu’il y a à faire dans le tutoriel, je vous promets que vous ne vous ennuierez pas plus loin dans le jeu, au contraire, vous en aurez beaucoup à faire ! Le jeu est coloré, prenant, avec une touche d’humour qui est la bienvenue. Si vous avez aimé Super Mario Odyssey et Donkey Kong 64, vous aimerez assurément Donkey Kong Bananza !

J’aime

  • Le fait de commencer à jouer rapidement (pas de longue cinématique de début)
  • DK !
  • Pauline !
  • L’arbre de compétences
  • Le côté antistress du jeu
  • La touche d’humour

J’aime moins

  • La durée trop longue du tutoriel qui n’est pas annoncé comme tel
  • Le mode coopératif peu intéressant (mais vaut mieux en avoir un que ne pas en avoir)

La copie de Donkey Kong Bananza a été fournie par Nintendo.

Donkey Kong Bananza

Scénario
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie

Beaucoup de liberté !

Si vous aimez vaquer à vos occupations sans vous faire dire quoi faire, Donkey Kong Bananza est pour vous. Allez où vous voulez, quand vous voulez. Détruisez tout, ou suivez l'histoire principale, ou un peu des deux. Dans tous les cas, vous aurez énormément de plaisir !

À propos de Geneviève Corriveau

Adepte de jeux de société, j’adore apprendre. Mordue d'informatique, de technologie et de gadgets, je suis une geek intense et passionnée qui aime s'informer et s'amuser.

Aussi à voir...

Metroid Prime 4 : Beyond – Metroid un jour, Metroid toujours

Annoncé en 2017, annulé en 2019 et repris par le développeur original, Retro Studios, il …

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

For security, use of Google's reCAPTCHA service is required which is subject to the Google Privacy Policy and Terms of Use.

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.